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1 L e 1er mars der- nier, Ernst Zündel a fina- lement été li- béré. L’héroïque

1 L e 1er mars der- nier, Ernst Zündel a fina- lement été li- béré. L’héroïque révi- sionniste âgé aujourd- ’hui de 70 ans aura donc été emprisonné pendant sept ans. Pour avoir contesté un fait historique ? Non ! Pour avoir refusé de remplir une « mission sacrée » et pour avoir violé un « devoir sacré » : celui de nous « souvenir de la cruauté » d’Auschwitz et « de restituer leur dignité humai- ne et leur traits singuliers à ces en- fants, ces femmes, ces hommes qui affrontèrent l’indicible, l’inconceva- ble ». Tels en effet furent les propos tenus par les présidents américain et français Barack Obama et Nico- las Sarkozy à l’occasion du soixante- cinquième anniversaire de la libéra- tion d’Auschwitz, le 27 janvier 2010 (voir page suivante)*. On le voit, le « négationnisme » qui porte sur le prétendu génocide des juifs n’est pas un crime ordinaire ; c’est un crime de nature religieuse, un péché capi- tal. Car il conteste le dogme central de la nouvelle religion de l’humanité, celle de l’ « Holocauste ». Dès lors, sept ans de prison, c’est peu. Gageons qu’un jour, les révision- nistes seront extradés vers Israël et pendus… « Impossible, me répon- dra-t-on, les gens se- raient choqués et se mo- biliseraient. » Et pour- quoi donc ? Jouisseurs avant tout, nos contem- porains aiment ce Système et ne veulent pas en changer. Les résul- tats des dernières élections régiona- les en France l’ont une fois de plus confirmé (voir l’article de Marie Pe- rerou avec Jean-Jacques Stormay sur le sujet). Dès lors, le peuple ac- cepte tout du moment qu’il peut continuer à flatter ses pulsions hé- donistes. Il a accepté les lois répri- mant le révisionnisme ; il a accepté les premières condamnations à de fortes amendes et à de la prison avec sursis ; il accepte aujourd’hui les peines de prison ferme ; il accep- Édito LA BATAILLE CONTINUE par Herbert Verbeke Ernst Zündel à sa sortie de prison *Voy. La Libre Belgique, 28 janvier 2010, p. 12. Sans Concession 2 La contre-religion mondiale de l’ « Holocauste » impose un « devoir sacré » 3 tera demain la réclusion à perpétui- té et la peine de mort… Ce sera d’autant plus facile que, comme nous le disons depuis des an- nées, le révisionnisme est bien plus qu’une simple querelle historique. Ses retombées politiques, idéologi- ques et morales sont immenses. En effet, si l’ « Holocauste » a été et res- te l’aboutissement inévitable d’une politique nationaliste et raciste, alors la presse a raison sonner le tocsin dès que droite radicale pointe le bout de son nez. Le 14 mars 2010 encore, après le relatif succès du parti de la liberté aux Pays-Bas, l’é- ditorialiste de l’hebdomadaire Di- manche Express a fustigé le discours (anti-immigré et anti-islam) de son président Geert Wilders en parlant du retour de la « peste brune », d’une Europe renouant avec ses « vieux démons » et en concluant : Le pire, c’est que ce discours haineux et extrêmement simpliste est en train de se propager à travers toute l’Europe, nous ramenant peu à peu aux heures les plus sombres de notre histoire. L’heure n’est donc plus aux propos rassurants et léni- fiants. Il faut agir, et sans tarder, sinon le barbare — qui est rarement celui qu’on imagine — aura tôt fait de nous envahir et de nous dominer*. L’analogie-déduction reste donc l’arme n° 1 de nos démocrates. Mais si l’ « Holocauste » n’est qu’un mensonge éhonté, alors toute l’Histoire moderne doit être réexa- minée. Et qui sait si, au terme de ce réexamen, les « Bons » autoprocla- més ne se révéleront-ils pas être les « Méchants » et réciproquement ? Car enfin, qui a déclaré la guerre ? Et pourquoi ? Qui l’a mondialisée ? Qui l’a menée avec le plus de bruta- lité ? Qui a lancé des vagues de bombardiers bourrés d’engins au phosphore pour les déverser sur des femmes et des enfants ? Qui a fait descendre le feu du ciel sur la terre, tuant des dizaines de milliers de ci- vils en quelques secondes pour * Voy. Dimanche Express, 14 mars 2010, p. 2. Nouvel exemple d’analogie-déduction utilisée dès que « l’extrême droite » connaît un succès, même relatif, dans une élection (réf. : voir note) La bataille continue Sans Concession 4 contraindre les soldats ennemis à rendre les armes ? Qui a laissé mou- rir des centaines de milliers de pri- sonniers de guerre alors que la guerre était finie ? Qui a organisé une parodie de Justice ? Depuis soixante ans, les vainqueurs impo- sent leurs réponses, occultent leurs crimes et, lorsque ce n’est plus pos- sible, les justifient en sortant leur éternel joker : « On a eu raison de le faire car on luttait contre le Mal ab- solu ; regardez ce que l’on a trouvé en 1945 dans les camps… ». Si, demain, cet atout se révèle être une fausse carte, alors une réel- le discussion contradictoire s’enga- gera, un peu comme une révision du procès de Nuremberg, et le roi appa- raîtra nu. N’importe quelle person- ne d’esprit moyen peut le compren- dre. Car il est évident que celui qui, pendant plus de soixante ans, a jus- tifié ses actes en recourant à un mensonge calomniateur ne peut avoir défendu la bonne cause. Voilà pourquoi nos contemporains refu- sent même de nous écouter. Ils veu- lent ce Système construit sur les dé- combres du IIIe Reich, ils veulent le croire bon, donc ils repoussent le ré- visionnisme dont ils soupçonnent d’instinct les immenses retombées. Parallèlement, les jeunes sont in- vités à visiter les sites Internet anti- révisionnistes, du genre « phdn », « nizkor project », etc. Là, ils trou- vent des « réponses » aux arguments révisionnistes. Réponses parfois très convaincantes (au moins en appa- rence), n’ayons pas peur de l’écrire. Je suis même convaincu qu’en les L’éternel joker des « bons » lorsque leurs crimes de guerre et leurs crimes contre l’humanité ne peuvent plus être occultés. Ces morts « oubliés » qui réclament la révision de Nuremberg... Et Dresde ? Et Hiroshima ? 5 lisant, certains de nos lecteurs pour- raient être déstabilisés. Savez-vous, par exemple, que depuis 2004, nos adversaires prétendent avoir retrou- vé, à Birkenau, les « orifices d’intro- duction du Zyklon B » sur les ruines du toit de la morgue 1 du crématoi- re 2 ? Ils ont publié une étude très précise sur le sujet, qui combine analyses des clichés aériens, analy- ses des photos au sol, inspections des ruines, fouilles, reconstitutions d’images par ordinateur, etc. A ce jour, aucune réponse technique n’est parue en français. Certes, le révi- sionniste Carlo Mattogno en a pu- blié une (en anglais notamment), mais certains des arguments qu’il avance peuvent être contestés. Lorsque les jeunes (et les moins jeunes) consultent ces sites, ils en sortent conv aincus que le « négationnisme » est un tissu de sottises. Il y a peu, ainsi, une demoi- selle convaincue par les arguments exterminationnistes nous a écrit pour dire tout le mal qu’elle pensait de nous. Sa lettre, qui prétendait nous réduire au silence, exposait de nombreux arguments repris habi- tuellement sur les sites antirévi- sionnistes, dont celui des « trous » dans le toit de la morgue 1 du cré- matoire 2. Vincent Reynouard lui a répondu très longuement, afin de ne rien laisser dans l’ombre. Sa répon- se se révèle d’un grand intérêt, car même si, en plusieurs endroits, no- tre collaborateur ne fait que répéter ce qui a déjà été dit, il développe des arguments nouveaux que nos lec- teurs doivent connaître afin de ne pas se retrouver piégés lors d’une discussion. Contrairement à ce que peuvent penser des personnes trop superfi- cielles, le combat pour la vérité his- torique continue. Car les extermina- tionnistes n’ont pas baissé les bras et sortent des arguments forts. Il faut donc leur répondre. L’équipe de Sans Concession restera sur la brè- che jusqu’au bout, afin de soutenir la cause qui nous est chère. Nous espérons que vous continuerez à nous épauler et, dans l’immédiat, nous vous souhaitons une bonne lec- ture. La bataille continue Sans Concession 6 7 S ous nos latitudes, un scru- tin national est toujours un événement. Il permet de pa- labrer pendant des heures sur les résultats, le score obtenu par tel ou tel candidat, les alliances pos- sibles... Pour sa part, l’équipe de Sans Concession n’y attache absolu- ment aucune importance. La France jacobine issue de la Révolution et l’Europe libérale née de l’écrase- ment de l’Axe en 1945 lui sont étrangères, tout comme leurs jou- joux démocratiques. Elle fait sienne la boutade selon laquelle si les élec- tions pouvaient réellement changer quelque chose, il y a longtemps qu’elles seraient interdites. Mais pourquoi ne peuvent-elles rien chan- ger ? L’analyse des résultats appor- te à chaque fois la même réponse, décourageante : l’impossibilité d’une révolution réside avant tout uploads/S4/la-bataille-continue-herbert-verbeke.pdf