Paris, Gaston (1839-1903). Gaston Paris. Les Romans en vers du cycle de la Tabl
Paris, Gaston (1839-1903). Gaston Paris. Les Romans en vers du cycle de la Table ronde.... 1787. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés sauf dans le cadre de la copie privée sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source Gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue par un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisation@bnf.fr. LES ROMANS EN VERS DU CYCLE DE LA TABLE RONDE. TIRÉA PART X 25 EXEMPLAIRES. ROMANS EN VERS DU CYCLE DE LA TABLE RONDE. C'est à peine si, des nombreux poèmes que nous allons examiner, on peut regarder l'un ou l'autre comme ayant été composé par un auteur qui ait vu le règne de Philippe le Bel. Nous demandons cependant la permission, à l'oc- casion de ces derniers et faibles efforts d'une veine un moment si féconde, de jeter un coup d'oeil rétrospectif sur l'ensemble de ce qu'elle a produit depuis le moment où elle a commencé à jaillir dans notre littérature jusqu'à celui où elle s'est complètement desséchée : c'est une période qui comprend un peu plus d'un siècle, commençant vers le milieu du xne siècle pour finir avant la fin du xme. Les oeuvres qui se rattachent au cycle breton ou de la Table ronde ont été fort négligées par nos prédécesseurs; la plupart n'ont pas même une mention dans l'Histoire litté- raire delà France; celles qui y sont traitées le sont géné- ralement d'une manière insuffisante. Nous ne reprendrons cependant pas à nouveau les notices qui ont été insérées dans nos précédents volumes; nous nous bornerons à donner les renseignements bibliographiques nécessaires i lUIT. [MEUTE x.nroMi.L . - 2 ROMANS EN VERS XIV SIECLE. pour les compléter, tandis que nous étudierons avec le dé- veloppement accoutumé les poèmes dont il n'a pas encore été question dans cet ouvrage, soit qu'ils fussent inconnus ou inédits, soit qu'ils aient été omis sans raison apparente. Notre travail ne comj>rendra que les romans en vers. L'origine, la date et la patrie des romans de la Table ronde en prose, ainsi que leur rapport avec les romans en vers, soulèvent des questions extrêmement difficiles et com- plexes, qui ne sont pas encore suffisamment résolues par la critique, et appellent une discussion minutieuse qui ne serait pas à sa place dans cet ouvrage. Les principaux de Hist.nti. delà ces romans ont d'ailleurs été, dans un volume déjà bien Fr., t.XV,p.4q<i- v i- , 1 .• • • . 5oo. ^ s ancien, iobjet de notices au moins sommaires, et comme on a composé des romans en prose, rattachés au cycle bre- ton, plus tard que des romans en vers, l'occasion pourra se présenter par la suite de revenir sur ce sujet. Il est bien entendu que nous n'exclurons pas les romans qui sont la simple mise en prose de poèmes connus; nous en parlerons à propos de ces poèmes 1. Avant d'aborder l'étude séparée de chacun des romans en vers relatifs aux traditions bretonnes que nous a laissés le moyen âge français, il est indispensable d'exposer briè- vement l'origine et l'histoire générale de ce qu'on appelait «la matière de Bretagne». Bien que les résultats que nous allons résumer ne soient pas tous acquis à la science avec une égale certitude, on peut les regarder, dans leur en- semble, comme à peu près assurés. Ils intéressent surtout une époque bien antérieure à celle où nous sommes par- venus dans cet ouvrage, et on trouvera naturel que nous les présentions sous une forme aussi condensée que pos- sible; on n'oubliera pas, en lisant les pages qui vont suivre, qu'elles ne présentent qu'une esquisse, vraie, croyons-nous, dans ses contours généraux. Il y faudrait ajouter bien des traits et des nuances, il faudrait çà et là atténuer la préci- 1 Nousne parleronscependant ni de la mise en prosedespoèmesde Robert de Boron, ni de cespoèmeseux-mêmes, trop intimement liés à la questiongé- néraledu rapportdes romans en prose aux romansen vers. DU CYCLE DE LA TABLE RONDE. 3 sion ou même y laisser quelques lignes en blanc, si l'on voulait représenter avec une minutieuse exactitude ce que nous savons aujourd'hui du sujet. La « matière de Bretagne » nous vient surtout d'Angle- terre, car c'est la Grande Bretagne que désigne ici le mot « Bretagne ». Non pas quel'Armorique n'ait connu, au moins en grande partie, les récits et les croyances qui en com- posent le fond; mais on ne semble avoir commencé à les lui demander qu'après la grande invasion des contes de la Bretagne d'outre-mer, et sous l'influence du succès de ces contes. Ce fut l'établissement des Normands en Angleterre qui amena entre le monde roman et ce qui restait du monde celtique un contact plus intime qu'il ne l'avait été jusque-là. Les Bretons, les Kymri, comme ils s'appelaient eux-mêmes, les Volas (d'où Waleis, Gallois), comme les nommaient les Anglais, avaient été peu à peu réduits à ne posséder au sud-ouest de l'île qui leur avait appartenu tout entière que le pays appelé depuis lors pays de Galles. La Cornouaille elle-même, où leur langue s'était maintenue, ne leur appartenait plus politiquement. Dans ces limites, qui restèrent invariables pendant des siècles, les Gallois avaient développé une demi-civilisation, qui ne manquait pas d'originalité, et dans laquelle deux arts, la musique et la poésie, tenaient une place considérable. Leur poésie pos- sédait, outre une forme officielle et pédantesque, la seule, malheureusement, qui nous ait laissé des monuments anciens écrits en gallois, une forme populaire qui consti- tuait, sinon une véritable épopée nationale, au moins les fragments et les matériaux d'une épopée. Cette épopée, qui par certains côtés avait des origines mythologiques et re- montait par conséquent au delà de la conversion des Bre- tons au christianisme, avait pris une couleur tout histo- rique en s'inspirant surtout des souvenirs de la grande lutte entre les anciens habitants de la Bretagne et les envahis- seurs germains. Un personnage sur lequel nous n'avons presque aucun renseignement, mais qui paraît bien avoir joué un rôle important vers la fin du vesiècle, Arthur, était i. XIVe K1KCLE. « , 4 ROMANS EN VERS XtV SIECLE. devenu le héros principal des chants originairement con- sacrés à cette lutte. Nous trouvons un reflet, d'ailleurs pâle et Komania, t.xii, confus, de cette épopée historique dans ÏHistoria Britonuin, p. 368-370. composée au ixesiècle par un anonyme, et attribuée depuis à un certain Nennius. Mais, avec le cours des siècles, la figure d'Arthur se transforma complètement, et les événe- ments réels qui avaient formé le sujet de l'épopée allèrent s'évaporant pour faire place à des rêveries de plus en plus fantastiques. On célébra moins les guerres d'Arthur contre les Saxons que la splendeur incomparable qui entoura son règne après qu'il les eut vaincus, et que, non seulement, comme le voulait l'orgueil breton exalté jusqu'à la folie, il les eut chassés de l'île, mais qu'il eut conquis l'Ecosse,l'Ir- lande, les pays Scandinaves et la Gaule elle-même. On se re- présenta ce règne d'Arthur comme une époque où le monde entier avait été dominé et ébloui par les Bretons, et de ce Salomon national l'imagination populaire se fit en outre un Messie. On raconta que, grièvement blessé dans un combat livré contre ses propres compatriotes et son perfide neveu uploads/S4/ ciclo-arturico.pdf
Documents similaires
-
16
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Mai 22, 2021
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
- Taille du fichier 14.1881MB