Vie intime de J.-M. Vianney, curé d'Ars, mort en odeur de sainteté, par X.-M. B
Vie intime de J.-M. Vianney, curé d'Ars, mort en odeur de sainteté, par X.-M. B***... (3 mars 1865.) Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Vie intime de J.-M. Vianney, curé d'Ars, mort en odeur de sainteté, par X.-M. B***... (3 mars 1865.). 1866. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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VIE INTIME HE J.-M VIANNEY CURÉ D'ARS ONTROUVE CHEZLESMÊMES LIBRAIRES DEUX OUVRAGES DU MÊME AUTEUR : PÉRÉGRINATIONSen Orient et en Occident, pre- mier volume, 7e édition. PÉRÉGRINATIONSen Europe et en Afrique, deuxième volume,7e édition. ENVENTE A LALIBRAIRIE CHRÉTIENNE DEBARBÉ : TRÉSOR DEL'ENFANCE OUnouveauRecueilde morceaux choisis,enverset enprose, parM. Ph. André,chefd'insti- tution.Un volume in-18 de 50 pages, broché. » 20 c. TRÉSOR DELAJEUNESSE, ou nouveau Recueil demorceanx choisis,en verset en prose, par M. Ph. André.Unvolume in-18, cart. » 60 c. LA BIBLE DESECOLES, ou Coursabrégé d'histoiresainte, par M. l'abbé Orsini. » 75 c. LASCIENCE ÉLÉMENTAIRE, Lecturescourantes pour toutes les écoles,par J. HenriFabre.Unvol.in-12 cart. LAMÈRE INSTITUTRICE , Catéchisme despremières connais- sances,parM. Tournernire. Unvol.in-12,broché.. 1 25 c. MÉTHODE DELECTURE PERFECTIONNÉE (Manuel et tableaux). GÉOGRAPHIE DES ÉCOLES DU PUY-DE-DÔME. In-12 cartonné à. 60 c. 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CLERMONT-HRRAXD LIBRAIRIE CHRÉTIENNE DE BARBÉ Rue duTerrai1, 12 PARIS LIBRAIRIE BAUCHU Hue Cassette. 37 18GG 1865 DÉCLARATION DE L'AUTEUR D'aprèsle décretd'UrbainVIII, je déclarequetousles faits merveilleux insérésdanscettevie, bienqueprovenant des sourcesles pluspures et certaines, n'ont qu'une au- torité simpleethumaine, et qu'endécernantà M. Vianney lestitres de vénérable et de saint, je ne veuxnullement devancerle jugement de notre Mèrel'Eglise catholiqup romaine, à laquelleje seraisoumis, Dieu aidant, à la vieet à la mort. On lit dans la Semaine religieuse deLyon : « On nous communiqueun bon livre, intitulé: Vie intime de J.-M.Vianney, curé (L'Ars,parX.-M. BU.., missionnaireapostolique. Cetouvrage,simpleet substan- tiel, sur cette vie si bien remplie par toutes les vertus et honoréedu dondes miracles, nous semble appeléà avoirun grand succès ; l'auteur, en utilisant ses propres recherches,n'a pas manquéde rendrehommage, comme ille devait, à l'œuvresi complète deM. l'abbéMonnin, qu'il se plaît à citer souvent. » PROPRIÉTÉ. PROLOGUE ou ÉLÉVATION A SAINTEPHILOMENE Divin Sauveur! et vous, son auguste Mère, Vierge immaculée! vous me per- mettez de faire monter ma prière vers cette jeune Martyre que le Vétéran du sacerdoce chérissait. 0 vous, dont j'ai vénéré les traces depuis la Grèce, votre patrie et votre berceau, jusqu'à l'Italie, théâtre de vos vertus; jusqu'à Rome, témoin de votre glorieux et dernier combat; jusqu'aux Catacombes, sépulcre de votre frêle en- veloppe; enfin jusqu'à Mugnano, autel 6 PROLOGUE. de votre puissance et de votre bonté, je vous prie de bénir ce petit ouvrage, où je veux faire connaître votre Ser- viteur si fidèle et si dévoué, afin qu'avec vous il puisse prêcher encore après sa mort et faire aimer l'éternelle beauté et conduire vers elle les multitudes dans l'exil et dans la patrie. Le 3 mars 1865, vendredi,jour dela fêtede la Sainte Couronned'Epines de Notre-SeigneurJésus-Christ, au pied d'un des plus CÉLÈBRES et MO- DERNES sanctuairesde la très-sainte Vierge. VIE INTIME DE J.-M. VIANNEY CURÉ D ARS -MORT EN ODEUR DE SAINTETÉ. LIVRE PREMIER. t LA VIE SÉCULIÈRE. CHAPITRE Ier. La naissance. —Le premier âge. Dors,mon petitJean-Marie, je te hcnis!Queton bonAnge galdiell veille surton berceau!!! (Paroles deMarie Beluze, mère de J.-N. liaiiiiey.) En côtoyant la Saône, en traversant le long faubourg de Yaise, non loin de Lyon, sur un coteau au nord-ouest, en regard de la montagne de Notre-Dame de Fourvières, est 8 VIE INTIME DE J.-M. V1ANNEY. une agréable paroisse de treize cents âmes: c'est Dardilly. Là vivait une religieuse famille à la fin du siècle dernier, désignée dans la contrée par la vertu d'hospitalité si rare de nos jours. Cette famille, sans être riche, jouissait d'une modeste aisance et d'une grande con- sidération. Plusieurs de ses membres se sont distingués dans l'état ecclésiastique aussi bien que dans la carrière des armes. Matthieu Vianney et Marie BeJuze, le père et la mère de celui dont nous voulons es- quisser la vie, comme Elzéar et Delphine, étaient justes devant Dieu ; et en récompense le Ciel leur avait donné six enfants en dix années, trois fils et trois filles. Le vénérable curé d'Ars fut le troisième par sa naissance et le second parmi les gar- çons. Il vint au monde à minuit, l'an 1786, le 8 mai, fête de l'apparition de saint Michel, archange ; il fut baptisé le même jour. Toutes ces particularités firent dire à la sage-femme que cet enfant serait ou un grand saint, ou un grand criminel. CHAPITRE 1er.— LA NAISSANCE, LEPREMIER AGE. 9 F Ces paroles imprudentes firent une grande impression sur Marie Beluze., douée d'une sensibilité exquise. Elle voulut elle-même al- laiter tous ses enfants; et souvent, quand elle nourrissait son Jean-Marie , ses yeux se rem- plissaient de larmes, qui tombaient sur les joues de la petite créature; elle traçait sur son front le signe de la rédemption, et on l'entendait dire: Pauvre enfant, que devien- dras-tu , et quelle sera ta destinée?. Mais aux premières lueurs de sa raison et aux premiers essais de ses forces, elle fut bien rassurée. Il prenait souvent la main ma- ternelle pour se faire marquer du signe de la Croix, puis il répétait les noms sacrés de Jésus et de Marie, et il priait dans une pos- ture recueillie. A trois ans, il s'agenouillait avec une gra- vité enfantine, au son de la cloche annonçant VAngélus, soit à midi, soit le soir. A cet âge si tendre, il cherchait pour prier la soli- tude; il avait dans la demeure paternelle plusieurs petites cachettes où il disparaissait - souvent. 10 VIEINTIME DEJ.-M.YIANNEY. On avait un moyen infaillible de l'empê- cher de pleurer: c'était de lui mettre entre les mains un chapelet ou une sainte image, non pour le distraire, mais pour lui faire penser à Dieu. A quatre ans, sa mère le perdit; elle le chercha et le trouva dans un coin de l'étable, en face de la crèche des bœufs ; il était immo- bile et à genoux, priant dans le plus profond recueillement. Marie Beluze retint une explosion d'allé- gresse; elle la cacha sous une apparence de tristesse, et elle lui dit avec reproche: « Et pourquoi, mon enfant, me donner tant de peines? On peut faire sa prière non loin de sa mère. » L'enfant se jeta dans ses bras en s'écriant : « 0 maman, pardonnez-moi, je n'ai pas voulu vous faire de la peine. Je n'y retour- nerai plus. » Depuis ce moment, il demandait à sa mère la permission d'aller uploads/S4/ cura-de-ars.pdf
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- Publié le Jul 23, 2021
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
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