Port-Royal (3e éd.) par C.-A. Sainte-Beuve Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque
Port-Royal (3e éd.) par C.-A. Sainte-Beuve Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Sainte-Beuve, Charles-Augustin (1804-1869). Port-Royal (3e éd.) par C.-A. Sainte-Beuve. 1867. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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HACHETTE ET Cie BOULEVARD SAINT-GERMAIN, N° 7 7 1867 Tous droits réservés A la page 99, à la note, ligne première, rétablir le mot ou. PORT-ROYAL IMPRIMERIE GÉNÉRALE DE CH. LAHURE Rue de Fleurus, 9, à Paris AVERTISSEMENT. Cette troisième édition de Port-Royal ( troisième édition pour les trois premiers volumes, et deuxième pour les deux derniers) contient des perfectionne- ments et des additions. J'ai corrigé quelques inexactitudes les unes qui m'avaient été signaléès par des amis, les autres qui m'ont été aigrement reprochées par des adversaires. J'en ai même découvert de moi-même quelques-unes qui m'avaient d'abord échappé. Je me suis complu à esquisser avec plus de curio- sité et de précision des personnages de troisième ou de quatrième plan, que j'avais traités trop briève- ment et trop négligés d'abord. AVERTISSEMENT. II A cet effet, j'ai été aidé par de nouveaux secours et des documents particuliers. J'en .ai dû de très- directs et de précieux à de respectables amis, les catholiques de Hollande. Qu'ils me permettent. de les en remercier collectivement en la personne de M. Karsten, directeur du séminaire d'Amersfoort, qui s'est fait auprès de moi l'organe et le représen- tant de leur généreuse confiance. Sur M. de Pontchâteau notamment, sur l'abbé, depuis cardinal, Le Camus, sur Nicole lui-même j'ai pu, grâce à mes documents de Hollande, être de plus en plus abondant et précis, sans répéter ce qui est imprimé ailleurs. Que dis-je? il m'a été donné en puisant dans une Correspondance originale de M. Vuillart, d'ajouter au trésor des gens de goût quelques particularités inédites et d'un prix infini sur Racine. La publication des Mémoires du Père Rapin, un adversaire et, je dirai, un ennemi de Port-Royal, m'a été très-utile par la contradiction que ces Mé- moires provoquent, par les 'nouvelles recherches auxquelles ils m'ont obligé, par les curieux rensei- gnements aussi qu'ils apportent au milieu d'attaques et d'accusations injustes. L'annotateur des Mémoires, quoique très-partial et souvent injuste lui-même, mériterait presque nos remercîments, pour avoir donné comme l'antidote à côté du venin en indi- quant et en extrayant parfois le's Mémoires inédits AVERTISSEMENT. III de M. Feydeau, une source janséniste modeste, mais très-pure. Un respectable sulpicien, l'abbé Faillon auteur de la Vie de M. Olier, en avait déjà signalé l'existence. Un homme savant et qui, jeune encore est de la vieille roche pour l'érudition, M. de Chantelauze, a bien voulu, sur un sujet où il-est maître et où il a fait de véritables découvertes ( le cardinal de Retz ), anticiper en ma faveur sur ses futurs travaux, et je lui devrai pour mon troisième volume une note résumant les relations du célèbre prélat avec les Jansénistes. Pour ce côté si intéressant de l'histoire du dix-septième siècle, c'est beaucoup d'atteindre enfin à des données précises, positives, et de n'en être plus réduit à la conjecture. Je ne saurais assez exprimer à M. de Chantelauze ma profonde recon- naissance pour un bon office de cet ordre. J'ai tâché ainsi, par tous les moyens, d'arriver au complet dans mon cadre et dans ma mesure. Quant à mon but, tant de fois défini dans le cou- rant de ce travail, je le résumerai encore rejeter le plus possible les scories scolastiques, laisser voir pourtant à certains endroits l'alliage, mais avant tout dégager et produire partout où il y a lieu l'or pur, je veux dire l'héroïsme chrétien de cette race de Port-Royal, cette vertu singulière qui était un anachronisme sans doute, mais qui tendait à re- tremper les âmes, et que le caractère français n'a AVERTISSEMENT. IV pas eu la force de porter. La littérature de cette forte école, en prenant le mot de littérature dans le sens le plus étendu et le plus élevé tel est propre- ment mon sujet. Mars 1868. La première édition portait cette dédicace A MES AUDITEURS DE LAUSANNE. Pensé et formé sous leurs yeux, ce livre leur appartient. PRÉFACE DE LA PREMIÈRE ÉDITION. Voyageant en Suisse durant l'été de 1837, .au mi- lieù des émotions poétiques et de ce bonheur de chaque moment que suscite à l'âme la nature du grand pays dans sa magnificence, j'y rêvais aussi de plus longs loisirs pour achever une histoire depuis longtemps méditée et déjà ébauchée. J'en parlais un jour au hasard, sans autre but que de m'épancher et de me plaindre un peu des obstacles; mais j'en parlais à des amis en qui nulle parole ne tombe vai- nement. Ce mot recueilli, porté ailleurs, également agréé et favorisé par d'autres amis inconnus, fruc- tifia à mon avantage, et me revint tout mûri et sous une forme hien flatteuse. Il en résulta l'honorable proposition qui me fut faite d'un Cours à professer I 1 2 sur Port-Royal à l'Académie de Lausanne. Après quelque première méfiance de mes forces, je me décidai et n'eus ensuite qu'à m'en applaudir. Une bienveillance sérieuse m'y a pris au début et m'a soutenu jusqu'au terme. Je serais trop simple de sembler croire cette bienveillance tout à fait una- nime, rien n'est unanime nulle part mais il serait ingrat à moi de ne pas la croire générale. Le livre que j'offre maintenant aux lecteurs, et qui est sorti de.ces leçons, porte en plus d'un endroit la trace de son origine locale, et j'avoue que j'ai peu cherché en ce sens à y effacer. Cette destination particulière d'une histoire toute particulière elle-même me plaît, et, ce semble, ne messied pas. Le beau lac, au cadre auguste, dont les rivages tant célébrés ont eu de tout temps de délicieuses retraites pour les gloires heureuses et des abris pour les infortunes, a offert un nid de plus à une doctrine étouffée, qu'il plaisait à un esprit libre d'y transplanter un moment, et dont l'exposition n'aurait jamais eu ailleurs tant de soleilet de lumière. Là, me disais-je, Rousseaujeune a passé; plus tard, son souvenir ému y désignait, y nommait pour jamais des sites immortels. Là-bas, Voltaire a régné; madame de Staël a brillé dans l'exil. Byron, dans sa barque agile, passait et repas- sait vers Chillon. Ici même, Gibbon accomplissaitavec lenteur l'oeuvre historique majestueuse, conçue par lui au Capitole. J'y viens avec mes ruines aussi 3 pauvres ruines de Port-Royal, combien modestes et imperceptibles auprès de celles de l'antique Rome 1 mais c'est le cas de se répéter avec Pascal que la vraie mesure des choses est dans la pensée. Ici, à Lausanne encore, me disais-je, le mysticisme de ma- dame Guyon, repoussé d'autre part, s'est réfugié, s'est ramifié non sans fruit, et n'a pas tout à fait cessé de vivre; le Jansénisme, son vieil ennemi, trou- vera-t-il asile à côté ? Dans cette patrie de Viret, dans ce voisinage de Calvin, il me semblait que c'était le lieu de tenter, s'il se uploads/S4/ sainte-beuve-port-royal-tome-1.pdf
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- Publié le Jui 19, 2022
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
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