Rouaix, Paul. Dictionnaire des arts décoratifs à l'usage des artisans, des arti

Rouaix, Paul. Dictionnaire des arts décoratifs à l'usage des artisans, des artistes, des amateurs et des écoles... par Paul Rouaix. s.d.. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisation@bnf.fr. DICTIONNAIRE ARTS DÉCORATIFS DES FRONTISI'IŒ PORTE DE SALON (Style Louis XV) D'après Meiwonnier. DICTIONNAIRE ARTS DÉCORATIFS - A L'USAGE ;/MÏART^|jES ARTISTES, DESAMATEURS ETDES ECOLES PAR PAUL ROUAIX Ameublement» Armurerie.Bijouterie Broderie, Carrosserie, Ciselure, Costume, Coutellerie, Damasquinerie Dentelles, Emaillerie,Faïences,Joaillerie,Miniature, Mosaïque, Orfèvrerie.Porcelaine Poterie.Sculpturesurboisetsur ivoire,Serrurerie.Tapisserie, OS CINQ CENT-tJUARANTE-UNE QRAVUREt PARIS A LA LIBRAIRIE ILLUSTRÉE 7, RUE DU CROISSANT, 7 f"~ ~4 ns 3roits réservés, DES Tissus, Vitrerie, Vitraux ?" OUVRAGE ILLUSTRÉ pin: f ace Smis iliiiiiiniis un /mliltc l'oiicnu/e i/itf iimia mirions nmlit /unir nous-mriut lorsqur nous iiruiis commencé il nous occUjiri' îles m'Is ttéconitifs. il u'e.iislr jms ih' ilicliounuirr tirs arts ilrcoruli/'s. L'iinrruiji' ili' Viollrt-lr-ltuc. qui jouit ù juste titre, il'nnr si ijniiuli' autorité, ne comment e qu'il lu périoile etiiloeinqienne ri u'emhrusse, que lu mol/eu t'u/e. Sur si.e nihliiira, i/milvr stml ctwsitcivs un msltimr ri iln.v nrmrs. l'.r n'rsl /uis r.iiu/hrr i/nr ih' ilhr i/ilr ri'rhtiiii's jiili'lirs mmut mail [/isiiiilrs ri qnr 1rs tt'Hi'UH.r riili'i'jii'is ilrpuia l'rllr pilbln'ittinH oui ciutsiili'iillilrinnil ili'hhll/r ilrs ilnmtiiiirs JHsi/H'uliirs jii'K nmiiils..[ n'ilr île l'imn/ii/r itr Viullii-lr-ltw, nous roijons hrnui'oiij) ilr itictinitiHlil'i'ii il'nrls ri iiiiiiiiifiictitrrs ou il'urls iitilimlrirh. Mais rnlii/rs par île* hit/rniriirs. ils s'tirriijuiil siirlonl, sinon unii/umirnl, tir lu t/ruinlr imlnslrie. ri non île l'tnl ilrnimlif ml tin moins île re tjit'il 1/ il île ilénirtlli/ tlmis les mis inilllsliiels, D'ttillmrs, le rôle hislorii/iie leur il riliu\i\it' commeIr rôlr nitii/iir 1rs noms jiriiines tir jiui/s ou il'urlistes liourml /nls /ilure. Solre liul il rlr inul uulrr. Suit* nions iinml tout foutu fnii'i' un (liclio)intiiri' nilit/nr, r esl-ii-tltre un numn/r oit ïtt/i/iréeiiiliou suint l'eiiniieiiilitiu il il fuil flutijUr lois ijite i/iielijue question île iliiclrme ou île ijoilt étilil ru jeu. Ltl fotiui ilietionutlire nous il jilu f uni me ftilr qui jiirsrulilil le /il Us île j'inililés pour lu riiiisultiilinn. Moustirons rrinéilir ù ir qu'il u tir iitjiiiriru.r ilmis l'unlrr itliiltu- liéliqur m mrlhiul il lu jiu uur lubie îles miiliirrs, lulile stjnllirliqnr oii 1rs iniirlrs sont ramjrs île furon qu'on puissu lira le lirre commeun rniii's tl'inl ilecm'iilif. Ce tlouhle point île rue Klinllirliqui' ri iinflhjliqui' nmts il mctirr ijuiilé iliins tout ce qui louche nui: sli/les et il lu ilélenninnlion îles iiltrihnlions. Du sli/le, mi /uiuiiii irilesceinlre il Inttli'H 1rs ptllticultliilrs cilltlctrrisliqnrs, île mriue que, île lu jiilitirn- linitc ritntclrrisliqiic, ou /louiru remonter un sli/lr. In e.tein/ilr: Jr rrii.r connuilrr 1rs caruclrristiquif ilu stylr Louis XVJ, jr me pmtr n l'urliclr I.i.i'is XVI (ortlrr I Dicr. r>Ks Ahrs nÉr. PRÉFACE synthétique). Vun autre cite, si, mis en présenced'une œuvre quelconque,d'un cadre, si ton veut, j'y remarque des nœuds de rubans, des guirlandes, la forme ovale,etc., j'opère en sensinverse. J'ouvre le dictionnaire aux articles Nœud de Ruban, GUIRLANDES, OVALE; j'y trouve la mention « caractéristique du style Louis XVI ». J'établis ainsi lestyle d'une pièce. Pour la méthode denomenclaturemêmeetpour lesdéfinitionsnous avonsinnové. Si lelecteurveut chercher. dans un dictionnairequelconque la signification d'un mot. il lui estnécessaire de connaîtrece mot. Il en résulteun grave inconvénient. Exem- ple J'ai devant moi un objet, une aiguière, si l'on veut. Commentsaurai-je le nomde tellepartie de cetobjet,comment chercherai-jele nomde cellepartie dans un dictionnaire, si j'ignore ce nommême ? Dans notre livre, nous avons donné,après la définitionde l'objet, les noms des parties de l'objet défini, lorsquecela était nécessaire. Théoriede la décoration,déterminationdes styles (deraces, d'époques,d'indi' Didus) nousontfourni lesarticlesgénéraux. Puis viennentla définitionet Vhistorique desdiversarts décoratifs,la définitionet l'historiquedesobjets,desœuvresparticw Hères.Après l'histoire de l'ameublementen général, l'histoire de la chaise, du cabinet, par exemple.Demêmepour l'orfèvrerie,etc. Lesartisans célèbres devaient figurer, naturellement,parmi leurs œuvres.Pour les contemporains, nousavons dû dire plus que sobre. Il y aura eu d'injustes mais involontairesomissions;qu'on nous les pardonne. D'ailleurs, nous pouvonsnom rendrece témoignage que la sin- cérité la plus loyalea guidé notreplume dans l'élogecommedans le blâme,sans qu'aucunepréoccupationétrangèrevîntjamais ôterà nosjugementsla valeur morale que nous revendiquons.Certains grands artisans anciens ont créé des « styles». Nous avons évité la biographieproprementdite pour étudier surtout l'artiste et lestylede l'artiste dans son œuvre ou dans les modèlesqu'il a dessinés.Ici nous insistons.Lesouvrages desBérain, desGermain,desMeissonnkr,desGtllot,desorne- manistesm général, atteignent,quand ilspassentdanslesventes,desprix considéra- blesqui enrestreignentlapossession à derares privilégiés.Dans les 560 gravuresen- vironqui illustrent cedictionnaire,on trouvera denombreuses reproductionschoisies dans lesœuvresdenosgrands ornemanistes.Grâceaux procédés actuelsde tiragedi- rect sur l'originalmêmeau moyende la photographie,ona pu garder à Ces reproduc- tionstouteleur valeur documentaire.Cenesontpas desdessinsd'après le dessinde Bérain, deGillot, de Delajoue,ce sont les dessinsmêmesde Bérain, Gillotet Dela- joue qui sont reproduitsdans le dictionnaire. Qu'il nous soit permis ici de remer- cierparticulièrementnotreami Paul Eudel, l'historiographe de l'HôtelDrouot,pour l'amitié,bienveillante aveclaquelleil nousa ouvertses cartonsd'estampesetsespré- cieuxalbums. INTRODUCTION Les arls décoratifs et industriels sont à l'ordre du .j • 11' Jamais les gouvernements et le public n'onl témoigné une inquiétude et une sollicitude pareilles touchant ces sources vives île la richesse nationale, que chacun sent menacées par les rivalités étrangères. Il ne s'agit pas de s'endormir dans une quiétude satisfaite c'est un véritable combatqui se livre sur le terrain industriel, combat pour lequel chaeiin doit iMre armé d'armes égales à celles de ses adversaires. Ce mouvement, ce qui-vive sont généraux, l'artoul les rapports, les empiètes, les lois, les créations, les institutions se succèdent. Partout s'élèvent les écoles el les musées. Les muniripalilés, les Ktats s'é- nieuvenl et rivalisent de zèle. Londres son South Kensington .Muséum, Nuremberg fonde son musée national industriel en 18.">2, Munich en 18i>:t,Vienne en 18f>:t.Berlin vers 1807. Une incroyable activité de cours, de reproductions, de publications, d'ex- positions spéciales organisées, font de ces musées des centres de rayonnement. La France était depuis longtemps pourvue d'éléments incomparables, mais d'élé- ments morts, parce (pion ne les utilisait pas. Londres a le Soulh Kensington. N'avions- nous pas Cluny. les collections du Louvre, celles du Muséede Sèvres, les richesses du (iarde-.Meiible? One sont les trésors du musée de Londres à côté du Musée que l'on formerait en réunissant toutes ces merveilles disséminées. éparpillées à plaisir! Si je veux étudier l'histoire de la céramique, il me faudra aller à Sèvres, au Louvre, à Cluny, au Conservatoire des Arts et Métiers et au Garde-Meuble. D'autres part les Musées industriels étrangers ne sont pas des rimetièreu d'art, ce sont des foyers, des féconda- teurs qui rayonnent dans l'art actuel par les publications (populaires et non savantes). Un moment, on a eu un espoir, dans le monde de ceux que ces choses émeuvent. On allait fonder une « école du Louvre ». Le titre promettait beaucoup, beaucoup aussi le dire du fondateur, M.de Konchainl. La mission était belle. « Kaire que le Louvre ne soit INTRODUCTION pas seulement un dépôt d'objets d'art, mais un centre vivant d'étude, une école dont l'enseignement se tire de nos collections mêmes. disait un rapport de juillet 1883. Enfin on allait utiliser un Musée! Nous aurions quelques cours sur l'histoire de l'orfèvrerie, de l'émaillerie, de la céramique, des ivoires etc. car il était à. supposer qu'à côté de la peinture et de la sculpture, les arts décoratifs, représentés par tant de chefs-d'œuvre dans (nos collections mêmes t, auraient une petite place. uploads/S4/ dictionnaire-des-arts-decoratifs.pdf

  • 23
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Jul 25, 2021
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
  • Taille du fichier 60.2976MB