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Franck, Adolphe (1809-1893). Esquisse d'une histoire de la logique ; précédée d

Franck, Adolphe (1809-1893). Esquisse d'une histoire de la logique ; précédée d'une Analyse étendue de l'"Organum" d'Aristote. 1838. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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Couwottufm iupefieute et inMfioutM encoutcuf E~4!M MttSTttXtU DE L A [.() Ct (VU F. tj i t)tM:A~u.Y~ttn:\t)t<: <')t A' a <)) t< tMd A<i st <t t < !'<n~t).m~<:«. t"t).S!tHKt)t.t't~<K'.Vf))t* ~aris~ ihMNAMtE Ct.ASSX~E !))!t<. HACMËTTE y )tu<!rKfn-t!atta!Mt,n'i3. M.CC'.c.XMv'tt. E~Q~SSE B'ex* msTomE M ~A MM~ML «AtfT.MMtM (Mt~ht). MMt~NUaxa WMM~ TXWMt ESQUISSE B~M HtSTOHtE DE LA LOGIQUE, pt4a!e4<t D UNE AjtAt.T~E ÉTENDUS M yOrganum d~Arxstote.. PM AD.FRANCK, fo~BMecf m ttmototaoh Paris. HBttAttME OASStQCE DEt.. HACMKTTE RueP:Mte-SMtMin, m° 49. tt.MCC.XMvm. Préface. Les étapespMosopHqnes ont pt&en Ftance une directionnouvelle, qmad~àprodu&et nonspMmet encorepourraven!rles phasaht-' tains t~s~ts.Dep~q~anÎBt&~t~&t&'ttt ~atb~~nnecnt!~ savante d<sp!ta HM&'AŒ. cetebres monumens de rantiquiM; depuisque lesopinions denussemblables, leurs théories et !eurs systèmes sont eoaad&rës comme unepartie de l'Histoire, comme desfaitsaussi importants àconnattre queceux du monde politique etde notre propreexistence, !Mespnb ont visi- blementgagnéen etendae/en soHdiM, en profondeur. Lerespectet la connaissance du passe,la justice et r!mpart)a)t!té, mêmepour desdoctnncs qu'onne partage pas, sont des qualités moinsraresaujourd'hui qu'autrefois. C'està peinesi, de loinen loin,ron trouve encoreun de ceshommes qui, avanteuxet autourd'eux, n'aperçoivent quemensonge et folie;quise croient narvement obligés de re- commencer la plusvasteet laplusdiŒeue de toutestessciences, ou qui lesfontremonter tout au plusjusqu'au cëtèbrechaneetier d'An- gteterre. M~PACt!. m Mata tesMMMMts de cetteheureuset~voitatien ne retendent pas encore&toutes les branehea de lapM!oseph!e. M y en a une surtout qui est demeure de plusieurs aèdes en amete de toutes les autres. Après avoirété ton~-temps le seul aliment permis à la raison, la seule earrièrcouverteà la feuexmnet à respntd'm- d~pendanee;!orsqu'aa)ourd'hM! encoreetteest~ chezrëtranger, l'objetdes plusnoblestravaux) foccupationdes plus Mresintelligences, omla vo!tparminous tomberde plusen plusdansun mépr!s inexcusable. Nous voulons parler de la Logiquedont on faiià peinementiondansles ouvragesconsacrésà rense!goemeat comme dansceuxqui ont un but plusë!evë;que nous devonsa rambMon de reculertesbornesde la science. On croitavoirëptMsé cetterichentattere on neparaîtpassoupçonner qu~cMe Msseencore un seul problèmeà résoudre) t lorsqu'après la ~M f~ACR. aa~MeMMnandattMt dedouter &!amanËfe de Ceseartes,de chercher eosuiteta ~nM par analyse etparanythëseon <Mt parFapeth~ose doBaeoa,teptëtendM inventeur de1améthode d'<adttct!<m, parunetctens<S~fe a<heM<e<MH! mânes d'AttstoteqMi apKSCnt) <t!t-ott, lamarche cppo~e et parrexpMSMOM d'uM p~fbndMMt!- mentdepitié pources pauwesphHosophes sehe- lastiques quineprocédaient queparsyMogbtnes, dansao tempsoùlarëi!ex!oa ne pouvait nine devait exister sous uneforme plushardie. Cen'estpasicilelieudefaire connaKM toute fimpottance et l'étendue decette nob!ese!cnce, siinjustement oubliée parlesuns,sicruellement mutilée parlesautres. NousneparteMns pasnon plusdel'ingratitude dontonestcoupable envers rhonone de géme quil'aoc~ee, etdonttes idées éclairentencoreaujourd'huiceux-Rmêmes qui outragent sa memoife. Nousdemandetons Pa~PACB. M Maternent s*tt <stparm!s dete «mdMMM-pMM <M))t!a!tte ao auw~t; s'itn'est?? juste deMM- parercequ'ila Mtavec cequeMMS dewMaux gMa&hommes quiao~ entr~ ap~ hM dans lamême eani&M; eaBtt,s'ilestbienjdntonM que, pendantcettetengMp~Mude de notre MtteiM intellectuelle e&ilF<!gaa!t Mas partage, le aynogtMne, avecsesformes un peuMd<s, aveescs ~!e9 unpeM subtiles, n'aeMF<~ aucune in~tteace sur te progrèsdes tam!&t~ et de la liberté. Sansdoutequepourdécouvrir tMMad!t!o)M et les formes de la vente,pourdetenamer la puosanM de nostae~Ms mteMectue!tes t'asage qtt'aestpermis d'enfaireet tesloisquileseou. vement,noussommes eMges d'enappeler,en dermer~sort, autémoignage deheensdenee 1 car, ceslois et cesfacultés ne sont, après tout, quedespoints devuedMerentsde notre H~ACN, !ï propreexisteuee. t<~formes de ta ~nM sont enmCme temps tca mo~s detapeos~e hMma!<Mt, et quelleque :a!t la valeur ou !*ef!g!Ma qH*oa leur attribue ~t-o<n taCme les considérer eexamo desmoments «deessatMa do régence divine,e'estM~cr~on quipeut se~tenMM en donuerla ?<???)? eanM!ssanN. Maa les faitsque nous trouvous ea noMs-MËMe~, <t'n moinsceux quenous!ageeM tesptasessent:cb &notre nature, Mut qui portentle double caractère de ta nécessité et de t'MnwMaMte, «o!vent seprésenter également à ta coMMienee denoasemblables. t<ea philosophes quinousont po~e~ ont 4&enêtrefrappés et lesrecueillir commeoow; par conséquent, une étudeap- profondie deleum opinions, uneanalyse impar- tiatede touteslessolutions données auxpro- blêmes quenousvenons d'énumérer est~sotu- meutind!spensaMe, soitpour confirmer, soit Nt~ACR. M MMpMtf!j;<!f tpst~aat~~de aea pmp)~iu- vo)!ga<t!ena. !) n'estpasmmns wa!, d'unMtfeeôM, que aeM< le pa!at de vue iateW~toet et moral, comme dans sesconditions maMfMtes, lavie ~'Mn hemmeMssetnMe peu&MKed'MRMhpehemme. IlestrareaM~! qM*MR aM'e!e soitamm<! duat&aM <spnt,qu'iladop~eat!&p<:meat lesm&mes pNa- c!p!s,ou du moinsqu'!t les !ateFpt<H6 de !a m8memant6reqwe lessiècles p~c~ea<9.U<!Spnt humainn'estpascondamné, comme lesph6- aom&nes de la natafe,&tourner éternellement dansun tefde invariable; mais Mpasse par un nombre indéterminé derévolutions quiMMvent graduellement des formes part!caU6fes et sen- sibles &l'idéepuredelavérité,&laforme M~ tionnelle et absotxe. Toutcequenoussavons et toutceque nouscroyons du mondeinvisible estsoumis àcette toigénérale delapensée. Que! M~tACR. !M <pMMtt <hme !eproblème quieceapanotreot< <~M<!<m, poww qa'H ne $o~ pMde MMe apItBK!; quelle que soittop~e dalaphilosophie ~aneMc~Mom dep~Maco,6!<!e~<!a <~<a hiatoriquea ne~eaneatpassa{eMfO au NmoxaomeMt et &Fo~er~M~ HMas sommes onp~n! d'a~nver, ap)i~ bien<!e$ eïïerb, a uo qMd'aatfMea~passë aepMb!eag4etapa. AuMm homme,B~t-it deugde toutes lespM!s- Stmcea da~nie, ao peut ignorer impunément tes découvertes et même les erfeumde ses semblables. Telles sontlesraisons qui nousontportéà publier cettehhto!fe delaLogïqMe, queronpeut t&umer touteBt!eFedam!escinqaomssu!van<s: AristoteBaMO,Dcsear~s,Kant et Hegd. Omomde cesgrands hommes a contribué pour unepartà peuprès~!e à hNNKoemmune, etdo:t!nqp!fefà lapoaMnM la même MconcM- Ma&M~. !UM MOM; Mah e*<9t aupM~eyqfa <?<?dc~M~ h &~t'M<!a, !a bagw etle p~MS t~~ehatMM" mentd'aaescience dontMnetMweWMtlui OMe ~e9t~acoïmpeMCpttMea ou deslambeaux !atKgnea d'~ t!t~4c hpe~~C! MMavons da, par censC~Nent, lui MMacMf une place p!m ~enNue~e'&s~ medefaes8MC<:eMeM<s. Saas~meëtfwtht base deeMMqaît'antaaM, !a defsam laquelle oa neauraitMmpfea~e d'unemaaKre un peu ~M<'e les théoriesles plushafA!es de notreépoque,ila fallu!odé- pouiller d'un luxede détails queron pourrait appeler eNtayaot; ilafalluenrapprocher toutes lespMt!es sansen altérerla substance; enfin, nousy avonsaussiMncentfd desnuagesqui n'ontpuêtredissipés sans eBorts.Ilserait d'a3- leursimpossible de consacrer tropdetemps et d'espace à eemonument exttaoKunaMe qui? -j pendant plusieurs s!Me!, a tenulieudetoute JCa~ACR. Xtv pM!<MOpÏMO, de toute science en g&MSra!et ~jtua eu t~Mte~ J'MM t~w M!ntMtc!e& pt~ gKm~b g&)MM du moyenËge. Koat devonsrM~epFem!~ de ce faibleeisai &t'AcadëMM des seteaces morates et paMUqu~t, ~a! proposa, il y a deux ans !e sujet de pni!! ca!~)nt: JMteMMr r<t<~eH«!e<it<<~ fOfganum et <~M <Ct~MJMM'<Kt <&H< il seCOM~W; i 2"Faire ecHMatÏM fOrganum par Maeana~ ~ed~n~te~ <A&em<Mer &~&!M, &e<MVtc~e etlebut deceteMMogre i 3*jEf<A~fA&<M~ exposer fti~MCHM de la &jy~Me <r~n~O<CJMrfMMA!MM<& y~MM de A~t~w de faM~M~, du m~t! <~eet des tempsmodernes 4° ~jM~eter la <Mt&t<r Mtr&M~Me de cette logiqueet signaler~enyran<t utiles~Me~oM~- rait ~Mt/o~B &x~MM<~& notrej~c&. M~ACR. XV <Qt)MM<pM)Mtte epMoa pa~eaMM 6w !ea trappMtx de b pMtompMe et de son &!s<<t!ce Mf aoto penoM po$ de t~eMs eaMthfmet' eattSfoacnt à te pMgtaaMae, MoeaaveM ea cependant te <!&!f d'en~NT~ans ta !!ee; tMa, par awte A'nn ace~ent qu! ne pcMt inMfCftser te teeteup, notre mdHMMFa aFfMa trop <M~ pour Mre a~Mts aH MaMUM. K MRut MsM tong-temps CMon: sema vow h tMm!6fe, a! uo hocHae qut a MadMà !a pM< tesophietes plus éclatantssemées, t'un des mem- bre! teapttmMustfcs de!a savante Académie dont o<MM avons azab!t!onMe!e suCfage, ne nous avait Mt espCMr qu'it pottnra etM de quelque proRt pourt'eoMtgnement etpoup!asc!ence.Pu!s!<ete pMbUcpattagefson avbettmher son !ndutgence ANALYSE en ~MMtAMJN B'AMMWTB. mÉBe6N&MMMŒTOCVBAC& L'oovaACB dontnom allonsn«asceeopaf ~t sans contredit ïeptasandentraité deLo~pm ~aiso!tparvenu )<~<t'& nous,etteatnoaapmrte à <xohe qo'aestle pramormotfMment de cette Menée.QuandBpamt, on eonnaesatt depa& M ANALYSE iong'teMM Part frivoledessophistes et <!ea r~* teaM; Zenon et PlatonSTMent porte bien !om le talent de hDMecttqne; mais on n'avahpas songéencoreà exposeret à rassembler dans M systèmescientifique les formesde la penséeet de la démonstration,qui sont les conditions mêmesde la science. Cette tacheétaitréservée au génied'Aristote. Ce n~estpas Aristotequi a imaginéle titre d'O~MMm maisaucunautre que lui n'a ms lamainat'cBMwe dont, au reste, ce titredésigne assezbienle but etlecaractère.En mêmetemps que nous exposerons les doctrinesqu'elleren- ferme,nousdémontrerons ce ~dtqu'on a va!ne- ment cherchéà révoquer en doute; mah il uploads/S4/ esquisse-d-x27-une-histoire-de-la-logique.pdf