Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Histoire du tribunal r

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Histoire du tribunal révolutionnaire de Paris : avec le journal de ses actes / par H. Wallon,... Wallon, Henri (1812-1904). Histoire du tribunal révolutionnaire de Paris : avec le journal de ses actes / par H. Wallon,.... 1880- 1882. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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LAHURE 9, rue de Fleurus, 9 TRIBUNAL RÉVOLUTIONNAIRE DE PARIS AVEC LE JOURNAL DE SES ACTES LIBRAIRIE HACHETTE ET G" 79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79 HISTOIRE DU PAR H. WALLON Membre de l'Institut TOME CINQUIÈME PARIS 1881 Droit»de propriété«t da tr.ductioor««rv«a LE TRIBUNAL RÉVOLUTIONNAIRE DE PARIS CHAPITRE XLVI MESSIDOR (TROISIÈME décade) 1 Robespierre aux Jacobins le 21 messidor. Le massacre judiciaire des principaux détenus du Luxembourg, commencé à la fin de la deuxième décade de messidor, s'était achevé au commencement de la troisième. Au milieu de ces sanglantes journées, Ro- bespierre trouva une occasion de s'associer ouvertement à l'œuvre du tribunal et de déclarer qu'après cela rien ne serait fini encore. Le 18 messidor, trois révolutionnaires lyonnais, poursuivis pour abus de pouvoir, avaient été acquittés Le 21, l'un d'eux, Benoist Pignon, ancien commis des représentants du peuple, vint à la séance des Jacobins; il prit texte de son acquittement pour accuser les aristocrates, c'est-à-dire ceux qui avaient voulu ré- primer ses excès, et pour exalter le tribunal contre lequel s'élevaient aussi les calomnies des ennemis publics un tribunal dont les juges, « inflexibles envers le crime, sont les amis zélés, de l'innocence et du patriotisme » où « tout juré est le défenseur officieux de tout homme de bien1, etc. » Après la réponse du président Barère, toute à la gloire de l'innocence vengée de ses calomniateurs, Robespierre, montant à la tribune, reprit l'affaire des conspirations qui était la questiondu moment, afin de montrer qu'elles s'étendaient jusque parmi les patriotes, pour les diviser et ruiner le gouvernement révolutionnaire. Élevant la terreur à la hauteur de la loi morale de la Révolution De tous les décrets, dit-il, qui ont sauvé la République, le plus sublime, le seul qui l'ait arrachéà la corruption et qui ait affranchi les peuples de la tyrannie, est celui qui met la pro- bité et la vertu à l'ordre du jour. Mais les hommes qui n'ont que le masque de la vertu mettent les plus grandes entraves à l'exécution des lois de la vertu même. Tous les scélérats ont abusé de la loi qui a sauvé la liberté et le peuple français. Ils ont feint d'ignorer que c'était la justice suprême que la Convention avait mise à l'ordre du jour, c'est-à-dire le devoir de confondre les hypocrites, de soulager les malheureuxet les opprimés, et de combattre les tyrans. Qu'on ne lui parle donc pas de la vertu de Roland, de la probité de Necker. C'est sous ce masque trompeur qu'on a persécuté les patriotes, emprisonné quelques ivrognes et laissé les contre-révolutionnaires en liberté. 1. Moniteur du 25 messicluï (13 juillet 1794). Il importe de revenir à une plus saine application de la loi, et la loi c'est la guerre à tous ceux qui ne sont pas avec le gouvernement, qui ne le suivent pas jusqu'au bout dans la voie sanglante où il s'est engagé Quiconque veut cabaler contre le gouvernement est un traître. On veut calomnier le gouvernement révolutionnaire pour Je dissoudre. On veut flétrir le tribunal révolutionnaire, pour que les conspirateurs respirent en paix. La bataille de Fleurus, qui dissipait toute crainte du dehors, pouvait faire inclinerl'indulgence Robespierre constate cette disposition des esprits pour en montrer les périls Il est naturel de s'endormir après la victoire. Nos ennemis, qui le savent bien, ne manquent pas de faire des efforts pour détourner notre attention de dessus leurs crimes. La véritable victoire est celle que les amis de la liberté remportent sur les factions c'est cette victoire qui appelle chez les peuples la paix, la justice et le bonheur. Il faut donc en revenir à la lutte, c'est-à-dire à l'exter- mination Nous ne pouvons atteindre ce but que par des institutions qui ne peuvent être fondées que sur la ruine des ennemis in- corrigibles de la liberté. Il faut une excessive légèreté pour s'endormir sur les conjurations et pour perdre un instant ce courage ardent qui nous porte à dénoncer les conspirateurs. Mais où sont les conspirateurs? Il y en a eu dans la Convention; n'y en a-t-il pas encore? et, de peur d'être atteints, n'arriveront-ils pas à persuader à l'Assemblée, comme on l'avait vu durant la discussion de la loi du 22 prairial, que nul n'est en sûreté si l'on n'ôte pas au Comité cette arme redoutable? Robespierre savait trop qu'il en était ainsi pour ne pas aller à l'encontre de ce sentiment On veut, dit-il, avilir et anéantir la Convention par un sys- tème de terreur. Il existe des rassemblements qui ont pour but de répandre ces funestes idées; on cherche à persuader à chaque membre que le comité du salut public l'a proscrit. Ce complot existe, mais puisqu'on le connaît, tous les bons citoyens doivent se rallier pour l'étouffer. LesJacobins, eux, n'ont rien à craindre qu'ils sortent enfin de ce qu'il appelle « leur sommeil léthargique » On veut donc, ajoute-t-il, forcer la Convention à trembler, on veut la prévenir contre le tribunal révolutionnaire et ré- tablir le système des Danton, des Camille Desmoulins. On a semé partout les germes de division on a substitué la dé- fiance à la franchise. Et faisant un supplément à la loi des suspects Il est un sentiment gravé dans le cœur de tous les patriotes, et qui est la pierre de touche pour reconnaître leurs amis quand un homme se tait au moment où il faut parler, il est suspect; quand il s'enveloppe de ténèbres ou qu'il montre pendant quelques instants une énergie qui disparaît aussitôt; quand il se borne à de vaines tirades contre les tyrans sans s'occuper des mœurs publiques et du bonheur de tous ses concitoyens, il est suspect Quand on voit des hommes ne sacrifier des aristocrates que pour la forme, il faut porter un examen sévère sur leurs personnes. Quand on entend citer des lieux communs contre Pitt et les ennemis du genre humain, et que l'on voit les mêmes hommes attaquer sourdement le gouvernement révolution- naire quand on voit des hommes tantôt modérés tantôt hors de toute mesure déclamant toujours et toujours s'oppo- sant aux moyens utiles qu'on propose, il est temps de se mettre en garde contre les complots. Après ce réquisitoire où Barère qui présidait pouvait se demander s'il n'avait pas été visé lui-même Concluons de là, dit-il, que le gouvernement républicain n'est pas encore bien assis, et qu'il y a des factions qui con- trarient ses effets. Le gouvernement révolutionnaire a deux objets la protection du patriotisme et l'anéantissement de l'aristocratie. Jamais il ne pourra arriver à ce but tant qu'il sera combattu par les factions. Assurer la uploads/S4/ histoire-du-tribunal-revolutionnaire-t5.pdf

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  • Publié le Apv 24, 2022
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
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