L'Église collégiale de N.-D. du château de Loches, maintenant église paroissial
L'Église collégiale de N.-D. du château de Loches, maintenant église paroissiale de Saint-Ours... par M. l'abbé A. [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Bardet, A. (Abbé). L'Église collégiale de N.-D. du château de Loches, maintenant église paroissiale de Saint-Ours... par M. l'abbé A. Bardet,.... 1862. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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L'EGLISE COLLEGIALE DE M, DU CHATEAU DE LOCHES MAINTENANT EGLISE PAROISSIALEDE SAINT-OURS SONHISTOIREET SONCULTE SES TRÉSORS ET SES PRIVILÉGES SPIRITUELS PAR M.L'ABBÉ A.BARDET CUIlÉ DELACROIX-DE-BLÉRÉ DÉDIÉA Mgr L.-A. NOGRET Evêqne deSaint-Glande 2tnrimaire if Uotre-Damt bt Sac\)ts TOURS IMPRIMERIE DE J. BOUSEREZ 1862 A SA GRANDEUR MONSEIGNEUR LOUIS-ANNE NOGRET ÉVÈQUE DE SAINT - CLAUDE MO>\SEIGNEUR , Au moment où vous quittez la belle église du château de Loches, qui fut si longtemps votre église paroissiale, pour aller vous asseoir sur le siège épis- copal de Saint- Claude, jicrrnettez - moi de vous offrir ces péages, qui résument l'histoire de l'antique collégiale. Je le sais, MONSEIGNEUR, VOUS n'aurez pas besoin de ce modeste opuscule pour vous rappeler toujours cette magnifique église que vous avez fait restaurer avec un goût si parfait, où vous avez exercé le saint ministère avec tant de consolation et tant de succès, où l'on aimait tant à vous entendre annoncer, du haut de la chaire, la parole de Dieu, et où votre sou- venir sera toujours durable. Je sais bien aussi qu'au milieu des pompeuses cérémonies et des brillantes fêtes religieuses que vous devrez présider, soit dans votre ville épiscopale, soit dans les grandes paroisses de votre diocèse, vous n'oublierez point les belles solennités que vous avez présidées dans votre antique église de Loches. En vous faisant hommage de f histoire de /'ÉGLISE COLLÉGIALE DE NOTRE-DAME DE LOCHES,j'ai voulu, MONSEIGNEUR , vous donner un témoignage de ma vive reconnaissance pour l'intérêt si bienveillant dont vous avez daigné m' honorer pendant les trop courtes années que lai passées près de vous. J'ai voulu vous remercier de m'avoir procuré les moyens de faire sur l'église collégiale cette intéres- sante étude; car c'est grâce aux riches matériaux que vous avez mis à ma disposition avec une bonté par- faite, que j'ai pu entreprendre ce travail. Mais, MONSEIGNEUR, cette offrande n'est pas seule- ment la mienne;elle est celle également de tous les prêtres de votre ancien doyenné, de MM. les Fabri- ciens de l'église Saint-Ours, et d'un grand nombre de personnes de Loches et d'ailleurs, qui ont voulu s'unir à moi quand je leur eus communiquéF in- tention oùjetais de vous donner ce modeste souvenir. Veuillez agréer, MONSEIGNEuit, Phommage du pro- fond respect avec lequel j'ai l'honneur d être, DE VOTREGRANDEUR, le très-humble et très-obéissant serviteur, L'ABBÉ BARDET, ancien vicaire deSaint-Ourt dehochet. fa Çreix-de-Bléré, 30juin1863. L 1 Sur la rive gauche de l'Indre, rivière si capricieuse dans son cours et qui promène ses eaux à travers de si riantes campagnes, se dresse une charmante petite ville. C'est Loches, chef-lieu du deuxième arrondissement du dépar- tement d'Indre-et-Loire, situé à quarante kilomètres sud- est de Tours, presque sur les confins de la Touraine et du Berry. Rien de plus charmant que le paysage qui l'environne de tous côtés. Partout la nature s'y montre pleine de frai- cheur et de grâce. Ici, s'élèvent des collines verdoyantes, des coteaux avec leurs vignes grimpantes et leurs sommets boisés; là, se déroule la superbe vallée de l'Indre avec ses prairies émaillées de boutons d'or à chaque retour du prin- temps, ses peupliers, dont quelques-uns, réunis par groupes, forment d'agréables massifs de verdure, tandis que les autres, rangés en ligne droite, se développent en un double rideau d'une immense étendue; enfin, avec ses H cours d'eau dont le blanc argenté tranche d'une manière gracieuse sur le vert d'émeraude des herbes touffues. La ville de Loches semble baigner ses pieds dans les eaux de l'Indre; mais elle ne rampe point à terre, «elle s'attache, comme la fleur, aux flancs du coteau » sur lequel elle est en partie construite; ses maisons et ses rues s'élèvent en amphithéâtre; elle a pour couronnement « les tourelles de son château, les pyramides de son église, et l'immense donjon de son vieux fort (1). » Il est difficile de rencontrer une ville d'aussi petite éten- due qui offre autant de souvenirs et de monuments histo- riques. Dans la ville proprement dite, vous voyez s'élever la belle tour de Saint-Antoine, ancien beffroi de la cité. Les portes des Cordeliers et de Picois, parfaitement con- servées, vous rappellent qu'autrefois Loches était une ville forte. Vous ne pouvez vous empêcher d'admirer les restes de cette triple enceinte qui autrefois, entourait le château et en défendait l'accès, et ces forts assez bien conservés, et cette porte, unique entrée du château, encore dans son entier, qui n'a perdu que son pont-levis dont on aperçoit encore l'emplacement, et cette haute tour carrée que les injures du temps et des hommes n'ont pu renverser, et (I) LaTouraine,histoireet monuments,publiésousladirection de M. l'abbéJ.-J. Bourassé;article Loches, par M. Eug. de la Gournerie.Tours, Marne,1835. III cette église avec ses clochers à jour et ses pyramides de pierre qui lui tiennent lieu de voûtes. Nous laissons à d'autres le soin de décrire les monu- ments que renferme la ville de Loches; nous voulons nous occuper exclusivement de sa belle et antique église du Château. Pour en parler convenablement, nous avons étudié les auteurs qui s'en sont occupés, tels que Dufour, Dictionnaire de l'arrondissement de Loches; Chalmel, M. de Pierres, dans ses Tablettes chronologiques de la ville de Loches ; la Touraine, de M. Mame; les Chroniques Tourangelles et Angevines, et surtout les vieux manuscrits laissés par l'ancien Chapitre de l'église collégiale. Notre travail n'est point une œuvre d'amour-propre; nous ne tenons point à passer pour un savant; nous nous contentons d'un rôle plus modeste ; nous voulons résumer en quelques pages ce que l'on a écrit de plus intéressant sur l'ancienne collégiale, en faire l'histoire depuis sa fon- dation jusqu'à nos jours, en donner la description archéo- logique; nous voulons faire connaitre en outre quels sont les riches trésors qu'elle est fière et heureuse de posséder, donner enfin quelques détails sur les saints qu'elle a hono- rés par le passé et qu'elle honore encore d'un culte spécial. Tel est le plan de ce modeste travail. L'EGLISE COLLÉGIALE DE N.-D. DU CHATEAU DE LOCHES PREMIÈRE PARTIE HISTOIRE DE LA COLLÉGIALE CHAPITRE PREMIER Fondation de GeoffroyGrisegonelle.— L'an mille. — Donsde FoulquesNerra. — Translationde saintBaud. 962-1160. Un des plus anciens historiens de la France, le moine Jean, connu sous le nom de l'Anonyme de Marmoutier, qui vivait dans la seconde moitié du Xlle siècle, rapporte que, vers l'an 372, l'illustre évêque de Tours, saint Mar- tin, convertit à la vraie foi le peuple de Loches, encore plongé dans les ténèbres de l'idolâtrie. On ne sait en quel lieu les nouveaux chrétiens de Loches se réunirent pour assister à la célébration des saints mys- tères , depuis l'époque de leur conversion jusque vers le milieu du ve siècle; ce qu'il y a de uploads/S4/ l-x27-eglise-collegiale-de-n-d-du-chateau-de-loches.pdf
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- Publié le Fev 20, 2022
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
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