La Lumière maçonnique : revue mensuelle de la maçonnerie universelle Source gal
La Lumière maçonnique : revue mensuelle de la maçonnerie universelle Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France La Lumière maçonnique : revue mensuelle de la maçonnerie universelle. 1910-1914. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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C'est le charme des grands coeurs. De la chaîne qui nous lie, Ohers Frères, chantons les douceurs. De l'antique chevalerie Faisant revivre les beaux jours, Servons le prince et la patrie, . Chantons Bacchu£>è|f h)s-amours. Vive l^É&çonnerié,Cetc. (1) Cette poésie a été publiée !Nen [§'à1,k\ans: YUfiwèh Maçonnique. - 98 — Sous l'allégorique figure Que nous offre chaque leçon, Je vois la gaité d'Épicure Et la morale de Platon. Vive la Maçonnerie ! etc. Si dans le monde on nous condamne De nous tenir souvent reclus, Qu'importe le monde où l'on se damne, Quand on est parmi les élus ? Vive la Maçonnerie 1etc. Le profane, dans son audace, Par ses plans nous croit confondus. Il faut, quoi qu'il dise ou qu'il fasse, Qu'il reste dans les pas perdus. Vive la Maçonnerie ! etc. Le Maçon sacrifie aux Grâces, Mais il dédaigne les grandeurs, Et, sans s'arrêter aux surfaces, Il pénètre les profondeurs ! Vive la Maçonnerie ! etc. Ose-t-on franchir toute épreuve, Pour connaître tous nos secrets : Sur l'orphelin et sur la veuve, On voit répandre des bienfaits. Vive la Maçonnerie ! etc. Puissent sur les deux hémisphères, Réunis par nos voeux secrets, Tous les peuples devenus frères Sceller une éternelle paix ! Vive la Maçonnerie ! etc. G. QUIIXET. - 99 — L'origine denostraditions rituéliques Il y a un an, dans le N° 416 du « Hamburger Logenblatt », le F. •. 0-.« Dreyer de Wolfenbùttel, a établi d'intéressants rapprochements entre les traditions maçonniques les plus anciennes et les usages pri- mitifs des peuplades germaniques. L'importance accordée au Maillet en Maçonnerie, pourrait bien, en effet, être une réminiscence païenne, remontant à l'époque où tout chef de famille devenait, par le fait même, prêtre du Dieu Donar, et pontifiait à l'aide du marteau, insigne de la suprême divinité.. Leshpmmes libres s'assemblaient en outre jadis aux époques solsti- ciàles et équinoxiales, pour délibérer sur leurs affaires communes, pour rendre la justice et satisfaire aux exigences du culte national, comme chacun d'eux accomplissait pour le compte des siens les rites du culte familial. Certaines habitudes d'une très haute antiquité se transmirent ensuite aux institutions du moyen-âge, aux corporations d'arts et métiers, pour se maintenir finalement jusqu'au sein des Loges de la Franc-Maçonnerie moderne. Il est à remarquer que les assemblées des hommes libres compor- taient un rituel, dont témoignent les Codes germaniques qui nous ont été conservés, en particulier le « Saehsenspiegel » (Miroir des Saxons). On en trouve de nos jours encore des traces dans les assemblées sou- veraines annuelles des citoyens de quelques cantons Suisses. Ces assemblées se tenaient- en plein air, généralement sur des hau- teurs, en un lieu consacré. La protection divine leur était acquise, non plus celle de Donar, dieu du foyer familial, mais bien celle du dieu national : Saxnol, Tyr ou Ziu, dont l'insigne était l'épee(l). Cela n'em- pêchait le maillet ou marteau d'avoir son rôle, mais un rôle subor- donné, au sein de l'assemblée. Celle-ci siégeait dans une enceinte réservée, délimitée par une corde reliée à des lances ou à des piquets plantés en terre. Sur un éminence naturelle ou artificielle, prenait place le juge ou le chef chargé de diriger les débats. Un pliant richement travaillé lui servait le trône et caractérisait sa dignité (2). Des sièges analogues étaient attribués à l'assesseur du iuge et à l'orateur. Devant le juge se dressait un autel, prêt à recevoir la victime destinée à être sacrifiée (1) Dans le canton d'Untcrwald, le Landammann, chef du gouvernement, qui n'est élu que pour un an, porte une gigantesque cpée, qu'il remet à son successeur, des que l'élec- tion de celui-ci a été proclamée. (2) On a retrouvé de ces meubles dans des tombeaux du Ilolstein. — 100" -r- au dieu protecteur, puis consommée en commun par les assistants. Un héraut, porteur chez les Anglo-Saxons d'une massue à pointes de fer, avait pour, mission d'annoncer l'ouverture.des travaux, de:veiller' au bon ordre et d'empêcher l'intrusion de personnes n'ayant pas-le' droit de participer à l'assemblée. Dès que le soleil atteignait le méridien, le juge se couvrait la tête de la coiffure désignant sa dignité, en donnant ses ordres en vue de l'ou- verture de l'assemblée. Les hommes nés libres entraient alors, tous revêtus de leurs'armes pendues à leur ceinture, qui affectait la forme d'un tablier, en particulier chez les Francs,/très portés à combattre nus, tout comme les. Gaulois, leur équipement de guerre tenant alors lieu de.vêtement. . ' Chacun ayant pris sa place, le juge demandait à l'assesseur ; « L'heure convenable pour tenir l'assemblée est-elle venue?» Il lui était répondu : « Oui, l'heure est convenable pour l'assemblée». Le juge alors prenait en main l'épée ou le marteau, insigne de sa fonc- tion, et invitait lès assistants a se mettre à l'Ordre (in Ordnung treten). Il est probable qu'ils devaient alors s'aligner régulièrement et prendre une attitude convenue. La victime était alors conduite à l'autel, puis égorgée selon les rites, des pronostics étant tirés de l'écoulement, du sang ou d'autres indices divinatoires. Les assistants faisaient ensuite le tour de l'autel à pas. rythmés parleurs chants sacrés. Une fois revenus à leur place, le juge ouvrait définitivement les débats de l'assemblée; qui se prononçait sur des questions de droit, décidait de la paix et delà guerre, ratifiait des traités passés avec des peuplades voisines, etc. —Tout individu qui refusait de se soumettre aux décisions de l'assemblée se.trouvait, du fait même, exclu de la communauté ; il se mettait hors la loi commune et ne pouvait plus invoquer sa protection. L'assemblée procédait aussi à l'admission des jeunes gens devenus majeurs au nombre des hommes reconnus libres et en possession de tous leurs droits. Or, le Saehsenspiegel spécifie que les récipiendaires devront, au préalable, être dépouillés de leur coiffure, de leurs gants, dé leurs armes et de tous les métaux. Ils étaient ensuite solennellement ceints de leurs armes et admis à jouir de tous les droits des hommes libres. Pendant l'assemblée, tout se passait dans le plus grand ordre (1). Nul n'y prenait la parole sans en avoir obtenu la permission. On manifes- tait son approbation en frappant de la lahce sur le bouclier. Primiti- vement, les lois et les décisions de l'assemblée n'étaient pas consignées par écrit. La mémoire devait tout retenir. On la rafraîchissait par des instructions par demandes et réponses qui terminaient les assem- blées. (1) Il en est encore ainsi on Suisse clans les assemblées souveraines où le peuple décide lui-même directement des affaires politiques du canton. RECEPTION&X&MAITKES ÛRRVURE SATIRIQUE PU XVIII* SIECLE -- 101 — Après clôture des débats, le repas sacré, dont la chair des victimes sacrifiées faisaient les frais, uploads/S4/ la-lumiere-maconnique-1910-jul-aug-pdf.pdf
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- Publié le Aoû 31, 2021
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
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