Chi Fa Hian. @ - Fo Kou Ki, ou Relation des royaumes bouddhiques, voyage dans l

Chi Fa Hian. @ - Fo Kou Ki, ou Relation des royaumes bouddhiques, voyage dans la Tartarie, dans l'Afghanistan et dans l'Inde, exécuté, à la fin du IVe siècle par Chy F Hian. Traduit du chinois et commenté par M. Abe.... 1836. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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Tant de considérations de l'ordre le plus élevé- se rattachent aux croyances qui ont donné lieu à la composition première et originale du FOË KOUË KI ; tant de questions, les unes obscures, les autres tout à fait nouvelles, ont été soulevées, discutées et éclaircies dans le Commentaire qui y est joint; les particularités qui y sont rapportées touchent aux subtilités d'une métaphysique si abstruse, aux rêveries d'un mysticisme si raffiné ; elles expliquent tant de contradictions, rectifient tant d'erreurs, que lorsque, par des circonstances aussi funestes qu'imprévues, un esprit ordinaire s'est trouvé appelé à les résumer, inopinément transporté dans une sphère aussi élevée au-dessus des idées communes, ses efforts même l'ont ramené à tout le sentiment de sa faiblesse et de son insuffisance : fatale impression, qui s'est emparée de lui comme cette espèce d'éblouissement dont on ne peut se défendre quand, d'une hauteur considérable, on jette les yeux au-dessous de soi ! Telle ne serait pas la position de M. Rémusat s'il lui eût été permis de mettre la dernière main à ce livre et d'en écrire lui- même l'introduction. Habitué à traiter des sujets qui demandent toutes les ressources d'une réflexion puissante et l'emploi de la plus rare sagacité, son esprit avait assez d'étendue pour embrasser dans leur ensemble ii INTRODUCTION. les opinions indiennes et assez de force pour les faire apprécier jusque dans leurs moindres résultats. Son imagination vive, mais cependant tempérée par un jugement sévère et par la critique la mieux raisonnée, était assez patiente pour chercher dans toutes les sources, et par des procédés aussi ingénieux que multipliés, l'interprétation d'une doctrine qui a tenté de s'élever où l'intelli- gence humaine ne peut atteindre. Et soit que, la considérant dans ce qu'elle a de purement spéculatif, il eût cherché à pénétrer dans ce sanctuaire tout de mystères et de symboles où elle a comme enfermé la religion ; soit que, se plaçant sur un terrain plus solide, il l'eût considérée dans ses rapports avec presque tous les systèmes de la philosophie orientale, et dans son influence sur la civilisa- tion des peuples de la haute Asie ; soit que, s'attachant à en sonder les profondeurs, à en peser le fort et le faible, à séparer l'absurde de ce qui était rationnel, il l'eût observée dans sa sublimité et dans ses écarts; soit enfin que, se bornant à l'exposition des faits qui ont accompagné ses progrès et sa décadence et à l'apprécia- tion des causes auxquelles il faut les attribuer, il l'eût suivie dans sa propagation, depuis l'Hindoustan où elle est née et où elle s'est éteinte, jusqu'aux bords du grand Océan et jusqu'au Japon où elle a été adoptée; de quelque manière qu'il eût envisagé son sujet, on eût retrouvé dans le résumé qu'il aurait offert cette critique élevée des faits généraux, cette consciencieuse érudition des faits de détail qui distinguent tous ses écrits. Philosophe, ces antiquités de la métaphysique n'auraient eu rien de caché pour lui; les dogmes auraient été sans extravagances, les allégories sans voiles, les initiations sans mystères. Historien, l'origine de ces opinions converties en croyances et celle des peuples qui les ont em- brassées, n'auraient plus eu rien de vague; dans les traditions plus de fables, dans les dates plus d'incertitude, dans les événe- INTRODUCTION. m ments plus de confusion. Comment oser s'élever jusqu'à ces régions inaccessibles où lui seul eût pu nous conduire ! Les points auxquels il faudrait s'arrêter embrassent toutes les parties de l'érudition, intéressent les peuples les moins connus de l'Asie, rassemblent les notions les plus contradictoires et touchent à la fois au polythéisme le plus grossier et à l'idéalisme le plus sublime. Que l'on parcoure le Commentaire de M. Rémusat sur le FOË KOUË KI, on verra que cet aperçu, que j'aurais pu étendre bien davantage, n'a rien d'exagéré; on comprendra toute la difficulté de réunir et de rapprocher dans un seul cadre tant de documents épars auxquels s'attache un intérêt si varié, et l'on appréciera par quelle réserve on ne trouve ici, au lieu dune des pages les plus intéressantes de l'histoire de la philosophie que sa plume aurait tracée, que de simples détails sur une publication qu'à deux reprises la mort est venue interrompre. Mais, auparavant, qu'il me soit permis de jeter un coup d'oeil sur les efforts qui ont été tentés jusqu'à présent pour éclaircir un des points restés les plus obscurs dans l'histoire des doctrines et des peuples. Quoique l'on connaisse et la part que M. Rémusat y a prise, et celle qu'il convient de lui assigner dans les progrès récents de l'étude des livres et des traditions bouddhiques, il ne peut paraître hors de propos de rappeler ici quels travaux ont précédé et en quelque façon préparé la composition du FOË KOUË KI. En de telles matières, pour bien juger le mérite, il ne suffit pas de savoir ce que le mérite a produit, il faut surtout le mesurer d'après les facilités qu'il a pu rencontrer et les obstacles qu'il lui a fallu vaincre. Il y a vingt ans, quand M. Rémusat commença à s'occuper du Bouddhisme, il n'avait aucun modèle à suivre; ni conseil, ni iv INTRODUCTION. secours à espérer. Cette religion célèbre n'avait encore été l'objet que d'un petit nombre d'essais, dont les résultats se bornaient à des rapprochements hasardés ou à des conjectures téméraires. On s'était peu occupé de ses abstractions morales et métaphysiques, ou ceux qui avaient été tentés d'y jeter les yeux avaient, les uns renoncé, les autres mal réussi à nous les faire connaître. Trop souvent elles sont rendues par des expressions qui ne correspon- dent à aucune des nôtres, qui se groupent d'une manière diffé- rente et qui sont autant de métaphores prises d'objets matériels ou sensibles autres que ceux qui ont servi à former notre langage figuré. Le vide pour Yesprit, Yignorance pour la matière, Iapparence pour le corps, les cinq racines pour nos organes, les cinq pous- sières pour nos sens, les cinq amas pour nos facultés, et une infi- nité d'autres termes du même genre, doivent être pris dans une acception si éloignée du cercle ordinaire de nos idées, que long- temps elle a pu échapper à l'intelligence la plus exacte des textes. Ce n'est rien, en pareil cas, que d'entendre les radicaux, quand il reste encore à savoir quel sens abstrait ou détourné on a attaché, soit par caprice, soit par convention, à tel ou tel dérivé. Pour ne s'être arrêté qu'à la signification littérale et souvent absurde de ces expressions, on n'a pas su démêler, dans l'appré- ciation du système bouddhique, l'idée uploads/S4/ abel-remusat-foe-koue-ki.pdf

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  • Publié le Jan 11, 2021
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
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