Un exemple de dissertation philosophique La peine de mort présentée par les deu

Un exemple de dissertation philosophique La peine de mort présentée par les deux opinions éthiques opposées, en 4 pages chacune Voici Pour et contre la peine de mort « La peine de mort est-elle juste ou injuste ? » sujet de dissertation philosophique PLAN: La question: « La peine de mort...» Le principe: Le devoir, le plaisir, l'ordre social, la liberté individuelle, la conscience, la justice, la prudence, la logique, la nature, etc. L'argumentation: (la plus longue partie): arguments tirés d'Aristote, des sciences de l'homme et de la nature, de l'expérience commune, de votre expérience personnelle, de l'Histoire, de la logique envers les principes évoqués, de la rhétorique, de vos lectures littéraires, des films sérieux, etc. Un argument rhétorique se définit ainsi: le plus bas, il fait rire votre lecteur, ridiculise votre contradicteur, contient une part de vérité. N'en utilisez pas trop. En conclusion, le choix éthique: Non, leur choix est éthiquement fautif, et inacceptable moralement. Oui, mon choix est éthiquement correct et acceptable moralement. Oui La peine de mort est-elle juste ou injuste ? Assurément qu'elle est juste, et je vais le démontrer par l'irrécusable principe de l'égalité entre le préjudice et le châtiment. En vérité, il y a plusieurs principes à partir desquels la peine de mort se justifie. Autant de principes qui sont autant d'arguments valables. Mais il y a bien d'autres arguments qui ne sont pas des principes -des points de départ-, mais qui découlent des principes. Par exemple, l'ordre social est un principe, et l'argument qui en découle est la nécessité de ne pas avoir peur de ses compatriotes qui s'abandonnent au crime contre nous. Il y a un ordre social à préserver et le criminel le bouleverse. Il n'y a pas d'ordre social qui se tienne sans la fermeté punitive qui le préserve. Cette peur constante ou aggravée saboterait toutes les ententes entres les citoyens et couperait à terme tous les liens sociaux. Ainsi, éliminer physiquement les assassins nous rassure contre eux. La peur que les meurtriers nous inspirent disparaît par leur disparition. Notre compassion à ne pas les exécuter n'est pas la grandeur d'une âme ferme, mais une faiblesse d'une intelligence inconséquente. Il n'y a pas de reconnaissance à espérer d'un meurtrier qu'on absout. Il recommencera en vous riant au nez de vous avoir berné. Vous vous laissez berner par le criminel qui demande une grâce qu'il a lui-même refusée à sa victime. En intelligence le meurtrier paraît plus solide que vous l'honnête citoyen. Le meurtrier a intérêt à être plus retors que vous pour sauver sa vie, mais vous avez l'obligation de l'être tout autant, voire plus, pour réparer celle qu'il a réduite à néant, et prévenir ses potentielles victimes. La loi, qui doit être obéie par les meurtriers, ne l'est pas et ne le sera pas plus par les bontés que vous leur prodiguerez à votre détriment; mais elle sera bel et bien obéie par la force que vous leur imposerez. La loyauté envers notre loi commune fait le bon citoyen, la déloyauté le mauvais. Le meurtrier, déloyal au suprême degré, doit subir le châtiment tout aussi suprême. Le même qualificatif tient lieu d'égalité, donc de justice, entre la faute et le châtiment. Quand un voleur est puni, ne trouve-t-on pas juste et conséquent qu'il rembourse la valeur du bien volé; on exige même qu'il rembourse un peu plus pour compenser le désagrément temporaire causé au volé et pour effacer l'injure faite à la loi transgressée. Il est illogique d'en exiger moins d'un meurtrier qui cause un tort plus grand encore, car irréparable. Le contrat social, métaphore imaginée par Hobbes et reprise par Rousseau, par lequel je m'engage au respect et secours mutuels avec mes semblables, fonde la société. Ce contrat a été rompu par le meurtrier qui fit sur sa victime tout le contraire du respect et du secours. Il est passible de la peine de mort dit l'un des tout premiers fondateurs de la démocratie libérale moderne, John Locke. Rousseau pensait de même, et Kant aussi. Le plus grand humaniste de la Renaissance, Érasme, acceptait même qu'on les torture. La peine de mort existe depuis plus longtemps et dans plus de pays que son contraire. La constance géographique et historique doit prévaloir sur une nouveauté dont l'efficacité n'a pas encore pu être universellement prouvée, sur une mansuétude qui nous paraît une trahison envers la justice séculaire, voire multimillénaire. Une loi ancienne, même sévère, est meilleure qu'une loi nouvelle, même plus douce. L'ancienneté contient un plus grand réservoir d'expériences concluantes qu'une nouveauté. Les intellectuels, les humanistes, les philosophes, ceux qui se croient plus éclairés que les autres, préconisent l'abolition de la peine de mort; mais le peuple, le peuple au bon sens a toujours reconnu la justesse de la peine de mort pour le meurtrier. Les membres de l'intelligentsia veulent toujours paraître plus intelligents que la loi, et tentent toujours de la modifier au dernier moment et selon leurs désirs. Le peuple veut bien plutôt la stabilité des lois, car il voit la justice dans la constance. À l'opposé, les autres prétentieux, qui dans les media compétitionnent par vanité publicitaire et ambition politique, voient à tort la justice dans la conformité de la loi à la meilleure idée qu'ils viennent tout juste de cogiter. Ces humanistes errent et se laissent griser par le plaisir d'argumenter habilement, tandis que c'est le peuple qui vivra avec leur meurtrier qu'ils auront épargné et qui paieront $70 000 par an pour le garder en prison jusqu'à ce qu'il y rende l'âme par la voie naturelle, qu'il a bloquée naguère à sa victime. Les grands chefs mafieux sont plus forts que de nombreux États, contrôlent dans l'ombre de grands États démocratiques comme l'Italie de Andréotti dans les années 1980s, corrompent juges, avocats, ministres, fonctionnaires, législateurs, policiers., et tuent assez souvent de jeunes enfants, volontairement ou par accident lors des guerres de clans. Le refus des intellectuels de la peine conséquente à un tel péril amène nos pays à leur perte. En conséquence, la démocratie implique que l'opinion du peuple, plus nombreux, plus sensé et moins idéaliste, prévale. Il y a même une secrète connivence entre ces beaux esprits faussement charitables et les meurtriers. Tous ces psychologues, philosophes, avocats, gardiens de prisons, commissaires aux libérations conditionnelles gagneront facilement et confortablement leur vie à s'occuper des petits bobos psychologiques, juridiques et sociaux de ces pauvres petits misérables gardés en prison à nos frais à se polir les muscles au body building à même des jouets qui nous coûtent la peau des fesses ! Et que dire de ces professeurs contre la peine de mort, pourtant bien éloignés des prisons et des cours de justice, qui pontifient sur les nécessaires bonté et mansuétude humaines. En vérité, ils se tapent vaniteusement la bedaine devant leurs étudiants, qui préféreront toujours un professeur gentil à un professeur sévère. Il faut éviter de se laisser berner par la magie doucereuse d'un bel idéal, mais au contraire se laisser conduire par la fermeté du réel qui consiste ici dans l'horreur d'un crime et la perte d'une vie noble et chère à ses proches. Le monde idéal, angélique et déconnecté des abolitionnistes n'est pas le vrai monde. Le vrai monde, c'est celui des meurtriers et des victimes. Vivons donc sur terre si nous voulons y vivre longtemps. Aurions-nous la même attitude envers le meurtrier de notre propre femme, de notre propre mari, frère, sœur, et enfant chéri ? N'appliquons pas un double mesure, qui est une injuste mesure, en graciant un meurtrier qui ne nous a pas touché et en tuant par juste colère le meurtrier de ceux qu'on chérit le plus au monde. Quand il y a deux justices, il n'y a pas de justice. Nous pouvons le vérifier empiriquement: allons interviewer les anciens abolitionnistes victimes à leur tour d'actes criminels graves. Le meurtrier n'avait rien à craindre de la victime, et il l'a tuée. Nous avons à craindre de lui et il voudrait qu'on l'épargne ? La logique, par nature, est la suite conséquente. Si nous refusons la logique, nous serons contraints de le récompenser pour son meurtre. L'absurdité guette l'inconséquent par faiblesse, guette le bon sans tête et le bienveillant sans prudence. Le meurtrier fut nourri par ses parents respectueux des lois, instruit à l'école payée par ses compatriotes, et il nous rend ces bontés par la mort d'un innocent, par convoitise, colère, ou froide préméditation. L'indignation est dès lors juste, et le pardon aberrant. La nature elle-même, notre guide en la matière, est plus juste que les abolitionnistes. Un champ donne des fruits s'il a reçu de la pluie et du soleil, et ne donne rien s'il reçoit froidure, sécheresse et obscurité. Il est donc, métaphoriquement à tout le moins, non naturel d'épargner la vie de celui qui l'enlève aux autres, qui ne rend pas les bontés reçues. Pire encore, il nous les renvoie souillées de sang, de haine et de mépris. Le meurtrier n'a rien, ou presque rien, à reprocher à la cité qui lui a donné la vie. uploads/S4/ la-peine-de-mort.pdf

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  • Publié le Mai 14, 2022
  • Catégorie Law / Droit
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