PAGE 1 - LA SEMAINE AFRICAINE N° 3741 DU VENDREDI 10 NOVEMBRE 2017 65ème année

PAGE 1 - LA SEMAINE AFRICAINE N° 3741 DU VENDREDI 10 NOVEMBRE 2017 65ème année BI-HEBDOMADAIRE D’INFORMATION ET D’ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE N° 3741 du Vendredi 10 Novembre 2017 - 65e Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P.: 2080 - CONGO: 500 F. CFA - FRANCE: 1,75 Euro -Tél.: (+ 242) 06.678.76.94 / 06.889.98.99 / 05.528.03.94 - E-mail: lasemaineafricaine@yahoo.fr AMIS LECTEURS, Nous vous invitons vivement à ne pas manquer notre rubrique hebdomadaire «Un Dimanche en paroisse». Mardi 14 Novembre 2017: Ndona Marie de Mfilou-Ngamaba La Rédaction. lasemaineafricaine.net Presse Des organisations de la société civile demandent la libération de Ghys Fortuné Dombe-Bemba (P .3) Diocèse de Nkayi Mgr Daniel Mizonzo a inauguré le Centre de santé intégré de Kingoué Eglise Evangélique du Congo Un colloque international pour réfléchir sur la mission et l’évangélisation de l’Eglise (P .9) Célébration de la 31e Journée congolaise de l’arbre Protéger la vie en plantant un arbre (P .11) Club 2002 PUR (Parti pour l’Unité et la République) Face à la crise, le secrétariat permanent en appelle à la solidarité nationale (P .3) Jean-Didier Bidié, président de la Chambre nationale des huissiers de justice du Congo L’huissier de justice, baromètre de l’Etat de droit (P .5) La prochaine crise Editorial Mgr Daniel Mizonzo épinglant un morceau de ruban sur la veste de l’abbé Lambert Kionga. (P.9) PAGE 2 - LA SEMAINE AFRICAINE N° 3741 DU VENDREDI 10 NOVEMBRE 2017 PUBLI-INFO D epuis près d’un an, nous avons observé le président du Parti, M. Guy-Romain Kinfoussia, s’illustrer par un com- portement et des actes qui mettent en danger jusqu’à l’existence même du Parti. Ses sorties mé- diatiques et sur la place publique m’amènent à prendre la parole pour restituer la vérité. En effet, au cours de celles-ci, notamment : le mémorandum, d’initiative per- sonnelle, publié le 10 août 2017 dans le journal La Griffe, le 25e anniversaire du parti, d’initiative unilatérale, à Sony Labou Tansi, avec l’appui et la participation active d’anciens dirigeants du Parti ayant depuis longtemps créé leurs propres formations politiques et la rencontre informelle avec des militants du Parti de la Section de MADIBOU, il a proféré des contrevérités sur une crise pour- tant générée par lui-même. De la crise prévalant au sein du Parti En effet, c’est depuis le 7 juillet 2016, qu’au cours d’une réunion du Bureau Politique, M. Guy-Ro- main Kinfoussia demandait à ses membres de se prononcer illico presto sur la dissolution du Parti pour le fondre dans un parti unifié du Pool. Cette démarche se basait sur deux textes produits par lui et respectivement intitulés : - Chronogramme pour la création d’un parti unifié ; - Yuki, tremplin pour la création d’un parti unifié ? Le Bureau Politique, dans son écrasante majorité, s’est opposé à cette démarche dont la dange- rosité était prévisible. Mais hélas, le mal était fait: l’initiative a créé une crise grave au sein du Parti avec l’émergence de deux lignes, à savoir : une ligne favorable à la dissolution du Parti, d’une part, et une autre prônant sa survie, d’autre part. Cette crise, sur fond d’une cam- pagne menée neuf mois durant par M. Kinfoussia et ses acolytes, a culminé, devant la résistance farouche des partisans de la non dissolution, avec le départ de quelques cadres, dont le deu- xième vice-président, vers le parti UDH YUKI, tandis que, dans le même temps, lui-même, cerveau du projet, retournait sa veste, abandonnant les «brebis égarées» dans leurs errements, affaiblissant ainsi les effectifs du Parti. Le président de l’UDR-MWINDA jouait ainsi, et personnellement, à l’équilibrisme entre le FRO- CAD-IDC, dirigé par Munari et la CODEHA, dirigée par Guy-Brice Parfait Kolelas, et ce, en mettant en péril la cohésion et l’unité du Parti déjà entamée par sa volonté de le dissoudre. Voilà la quintessence de la crise créée de toutes pièces par M. Guy-Romain Kinfoussia qui s’est ensuite lancé, par une fuite en avant, pour tenter de faire oublier qu’il est le principal artisan de toutes crises qui ont abouti à l’af- faiblissement des effectifs du Parti. De la participation de l’UDR-Mwinda aux élections législatives et locales de 2017 Mise au point du Secrétaire Général de l’UDR-MWINDA Il n’est pas dans mes habitudes de m’épancher sur la place publique sur des débats internes au Parti. Si au- jourd’hui, je m’oblige de sortir de la réserve, c’est que, certaines lignes rouges ayant été franchies, il devient impérieux d’éclairer notre base ainsi que l’opinion publique sur la crise créée au sein du Parti par certains de ses cadres. Au cours de ses sorties sur la place publique, M. Guy-Romain Kinfoussia a pris le parti d’évo- quer la participation du parti aux dernières élections générales de 2017 comme source d’une crise. Faut-il le rappeler ici, la participa- tion du parti aux futures élections de 2017 était acquise le 20 mai 2017, par décision du Conseil National du Parti, à l’unanimité moins deux voix, la sienne et celle d’un autre membre du Bureau Politique. Malheureusement, au lendemain de cette session, M. Guy-Romain Kinfoussia s’était employé à torpiller les décisions du Conseil National, dans une interview accordée aux Dépêches de Brazzaville et publiée le 24 mai 217 dans sa parution n° 2925. Or, les décisions du Conseil National, instance supérieure de direction du Parti entre les assises du Congrès National, s’imposent à tous. Si M. Kinfoussia présente cette situation comme base d’une crise, ce n’est pas tant à cause de la participation aux élections, mais plutôt du fait du non-respect par ce dernier des délibérations du Parti. M. Kinfoussia est donc dans une posture disciplinaire blâmable au regard des Statuts et du Rè- glement Intérieur du Parti. C’est ce qui, irréversiblement, l’amène à faire une fuite en avant, motif pris que le Conseil National serait soit un «club d’amis prêts à l’en débouter», soit une «instance démembrée». Pourquoi donc en avait-il convoqué et présidé les travaux, le 20 mai dernier, si elle n’est plus la direction supérieure du Parti ? S’appuyant sur cette participa- tion aux élections qu’il présente comme une collusion avec le pouvoir en place à travers des propos irresponsables du genre: «Ils sont allés à la mangeoire», M. Kinfoussia a entrepris de solliciter l’attendrissement et l’écoute des militants non et/ou peu affermis de l’UDR-Mwinda. Il s’emploie à les détourner pour les embarquer dans la deuxième phase de son projet de dissolution du Parti, à savoir : la création, sous le sceau d’une certaine renaissance, d’un parti parallèle à l’UDR-Mwinda sur la base des symboles falsifiés du Parti de Ya Milos. C’est son nouveau projet politique pour l’UDR-Mwinda qu’il avait déjà dé- cidé de dissoudre, voici plus d’une année déjà. Paradoxe politique. Non ! On ne va pas refaire la roue dans un parti qui a toutes ses instances de direction et d’ani- mation, sauf de s’aventurer dans une quête d’une nouvelle identité. M. Kinfoussia sème le trouble et la confusion dans l’esprit des militants peu ou non affermis et dans celui d’anciens dirigeants du Parti dont il se sert comme d’un appui ou d’un soutien pour survivre à ses fautes, en leur promettant un retour sous fanfare au parti. Une véritable pêche dans une eau trouble. Non ! L’UDR-Mwinda qui, depuis le 31 octobre 2009, prône son ou- verture à des nouvelles adhésions et au retour de ceux l’ayant quitté, pour une raison ou une autre, n’a pas besoin de cela pour retrouver sa cohésion et son unité. La souveraineté du Parti est exer- cée par le Congrès et par le Conseil National dans l’intervalle des assises du Congrès M. Kinfoussia se prévaut d’avoir été élu par le Congrès National et qu’à ce titre, il se considère au-dessus du Conseil National et du Bureau Politique. Erreur monu- mentale, car les textes fondamen- taux de l’UDR-Mwinda disposent que le président du Parti n’est pas l’émanation du Congrès National, mais plutôt celle du Conseil Natio- nal qui, conformément à l’article 49 des Statuts et 68 du Règlement Intérieur du Parti, l’a élu au cours de la même session comme le Bureau Politique et la Commis- sion Nationale d’Evaluation et de Contrôle du Parti. A ce titre, M. Kinfoussia ne peut se prévaloir d’aucune souveraineté, ni en dehors du Bureau Politique, moins encore du Conseil National, si ce n’est par pur esprit nombri- liste pour, se lancer, tout seul, dans une entreprise plurielle : - de rejet, au motif d’avoir été dé- savoué, des décisions prises par le Conseil National en sa session du 20 mai 2017 ; - de changement des symboles du parti (logo et carte de membre) ; - de changement des symboles d’identification de Mwinda News, le bulletin de liaison de l’UDR-Mwin- da dont il est subitement devenu le Directeur de publication et le Rédacteur en chef, après avoir nommé un comité de rédaction fantôme ; - de mise au point de nouveaux outils de recensement ; - de limogeage du président de la Fédération de Pointe-Noire sans consultation préalable du Bureau Politique ; - de recensement et restructuration de la base par des militants n’ayant uploads/S4/ la-semaine-africaine-n03741.pdf

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  • Publié le Sep 14, 2021
  • Catégorie Law / Droit
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