Olympe de Gouges étant femme engagée dans la politique au XVIIIe siècle fut gui

Olympe de Gouges étant femme engagée dans la politique au XVIIIe siècle fut guillotinée pour ses écrits polémiques. En 1791 elle écrit la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne pour complémenter la déclaration de 1789, revendiquant les droits des femmes et en s’inspirant des idées des Lumières qui marquaient cette époque. L’extrait présenté se situe au postambule juste après la forme du contrat social. Le contrat social met en valeur l’égalité des hommes et femmes face aux droits, la reconnaissance des enfants nés hors mariage et la possibilité de mettre fin à l’union conjugale. Dans ce passage l’autrice se montre certaine des effets bénéfiques d’une loi protectrice et égalitaire, à la fois sur les femmes vulnérables et sur toute la société, de même elle affiche un détachement face à ces détracteurs qu’elle défie. Le texte s’articule en 3 mouvements, dans un premier mouvement elle défend et justifie le contrat social, puis dans le deuxième mouvement elle demande des lois pour la protection des femmes et enfin dans un dernier mouvement elle montre les bénéfices de l’égalité entre hommes et femmes. Nous allons nous demander comment Olympe de Gouges défend la forme du contrat social qu’elle propose, et nous allons maintenant procéder à la lecture du texte. En commençant avec « je propose […] ce bizarre écrit » Gouges s’affiche comme rédactrice de la loi et est consciente du caractère insolite et étonnant de l’acte conjugale qu’elle vient de présenter. Dans ce premier mouvement elle se met en scène avec ses détracteurs avec de l’ironie, dans l’hypotypose et l’accumulation des termes très péjoratifs, « je vois s’élever contre moi les tartufes, les bégueules, le clergé et toute la séquelle infernale » ligne 2, tous se réfèrent a une vision moralisatrice des relations hommes-femmes. Loin d’être immorale, les propositions d’Olympe de Gouges peuvent améliorer la société, on justifie avec la conjonction « mais » qui marque l’opposition. La phrase exclamative marque l’enthousiasme et l’espoir. L’hyperbole « combien il offrira … » ligne 3 exprime que les avantages seront exemplaires et abondants et le verbe au futur montre qu’elle envisage un progrès social. L’autrice donne un exemple pour appuyer son argument, avec une antithèse « Le riche Epicurien trouve »/ « une loi qui autorisera la femme du pauvre » ligne 5. Les relations hors mariage sont déjà existantes dans la société, en fait il ne sert à rien d’avoir un discours hypocrite sur ce sujet, les lois protégeant les enfants illégitimes permettraient de fixer des limites dans l’attitude inconséquente des hommes. Le vocabulaire mélioratif « plus resserrés », « plus épurées », « le bien » présent les avantages sociaux de cette loi, par contre les termes péjoratifs «le désordre », « opprobre », « bassesse », « dégénération » dénoncent la situation actuelle qui n’est pas idéale, au contraire. Ainsi, la personnification a la ligne 10 « gémit la nature » nous veut faire ressentir de la peine envers les pauvres ou la société en général. Avec la phrase injonctive « Que les détracteurs de la saine philosophie cessent donc de se récrier contre les mœurs primitives, ou qu’ils aillent se perdre dans la source de leurs citations. » lignes 11-12 elle se dirige en terme péremptoire à ses opposants leur demandant de se taire. Le mouvement à une forme circulaire en effet il s’ouvre et se termine sur la référence aux détracteurs. Gouges se déclare comme l’autrice d’un contrat infaillible et le défend envers ses opposants en les dénigrants. Pour le deuxième mouvement, avec l’anaphore « je voudrais » elle fait la projection d’une utopie et montre l’insistance du souhait. En outre, l’accumulation de termes péjoratifs « trompées », « fausses promesses », « inconstant », « inconduite », « dépravation » présent le pouvoir de l’homme sur la femme de manière négative. En ajoutant les expressions : « avantageât », « indemnité proportionnelle »/ « forçat à tenir ses engagements » « rigoureuse » ou on trouve 2 champs lexicaux qui se réfèrent aux termes de la moral : la trahison et le devoir de fidélité, expriment le support d’Olympe de Gouges pour toutes les femmes même celles qui ne font pas partie de la bourgeoisie ou de la noblesse et que la loi doit être inflexible et s’appliquer également à tous, hommes ou femmes. La métaphore qui finit ce deuxième mouvement « Cette chaine d’union fraternelle offrira d’abord le désordre, mais par les suites, elle produira à la fin un ensemble parfait » ou on perçoit une antithèse a la ligne 23 « désordre »/ « ensemble parfait » et une hyperbole « ensemble parfait » fait référence a une société utopique désirée par l’autrice. Dans ce mouvement l’autrice s’intéresse aux femmes désavantagées par les lois actuelles et offre des solutions. Enfin, elle commence son dernier mouvement avec « j’offre » et « les joindre », l’emploi du présent montre que Gouges considère l’issue comme acquise. L’hyperbole à la ligne 24 « moyen invincible » du champ lexicaux de la victoire met en évidence qu’Olympe d Gouges a une confiance inébranlable dans le progrès que permettra son contrat. Comme cela, « ajoutez-y » ligne 27 étant un verbe a l’impératif, interpelle le lecteur sur les derniers progrès à accepter. Elle envisage encore une société utopique : des solutions aux malheurs humains avec des droits, en utilisant un rythme ternaire a la ligne 27 « Le préjugé tombe, les mœurs s’épurent, et la nature reprend tous ses droits. ». Les expressions « les joindre à tous les exercices », « qu’il partage avec la femme » appartenant au champ lexicaux de l’égalité de sexes et les expressions « élever l’âme », « s’épurent », « ne saurait plus périr » qui appartiennent au champ lexicaux de l’spiritualité montrent que l’inclusion de la femme a tous les exercice est aussi bénéficiant pour les hommes et les institutions. Pour finir avec les expressions « sagesse de la loi », « nature » et la dernier phrase « le Roi raffermi sur son trône, et le gouvernement français ne saurait plus périr » allégorie au compliment de lois, Gouges révèle les moteurs de sa réflexion ; le principe rousseauiste de la nature ; la contrainte vertueuse de la loi ; la représentation politique française. Dans ce mouvement, elle insiste avec le contrat social pour arriver à la projection idéal de la société. Pour conclure, Olympe de Gouges garantit les bénéfices de son contrat social, et envisage une projection idéale de la société. Elle défend son contrat en insistant sur les avantages de son contrat non seulement pour les femmes mais aussi pour la société en général en s’opposant aux détracteurs, s’intéressant aux femmes vulnérables en présentant des solutions et s’inspirant des idées révolutionnaires pour arriver à cette société utopique et idéale. Olympe de Gouges non seulement impliquée dans la défense des droits de femmes elle s’engage pour l’abolition de l’esclavage à la suite du postambule. uploads/S4/ lecture-analytique-2-odg.pdf

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  • Publié le Jui 05, 2022
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
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