Bosquet, Pierre-Joseph-François (1810-1861). Lettres du maréchal Bosquet à sa m

Bosquet, Pierre-Joseph-François (1810-1861). Lettres du maréchal Bosquet à sa mère, 1829-1858. 1877. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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LETTRES MARÉCHAL BOSQUET POUR LA SOCIÉTÉ DES BIBLIOPHILES DU BÉARN T0116 TFOISIkIIE LFO\ RfB.4C'T, LIBRA1RE DE t.A SüU(:TÉ M DCCC LXXVIII A SA MÈRE 1829-1858 PUBLIkfS PAU DU LETTRES DU MARÉCHAL BOSQUET A SA MÈRE Cet ouvrage n'a pas été mis en ve~tte; tous droits depropriété sont réservés. LETTRES MARÉCHAL BOSQUET PO~'1: I.A SOCIÉTÉ DES BI13LIOPlilLES DU BÉAR~ TOME 1P,JI°IEME T-.0\ RIB.I'T [iI3RA:FL r,E I.A SOClI:T!: Dt DCCC LXXVIII A SA MÈRE r829-r858 PAU P6BLIPES 70\'01\)5 '"fn\ Etaient membres de la SOCIÉTÉ DESBIBLIOPHILES DU BÉARN, quand le présent ouvrage a été achevé d'im- primer (le io août 1878) l M. le baron de LAussAT,ancien représentant des Basses-Pyrénées. II M. Jules de LESTAPISsénateur des Basses- Pyrénées. III M. Louis LACAZE, député desBasses-Pyrénées. IV M. le marquis de NOAILLES, ambassadeur de France à Rome conseiller général des Basses-Pyrénées. V M. LAMOTTE-D'INCAMPS conseiller général des Basses-Pyrénées. VI Henri de LESTAP1S, conseiller général des Basses-Pyrénées. VII M. Adrien PLANTÉ,conseiller général des Basses-Pyrénées. VIII M. le docteur DEPAUL, membre de l'Académie de Médecine. IX M..l'abbé TERRÈS, curé-doyen de Lescar. il X Mne A. LAVIGNOLLE. XI M. le docteur Henri LACOSTE,adjoint au maire de Pau. XII M. le marquis de SANTA-COLOMA. XIII M. le docteur DUBOUE. XIV M. Louis LARROUY. XV M. Hilarion BARTHETY. XVI M. ArnaudDÉTRoYAT. XVII M. A. de LASSENCE. XVIII M. Hermann LAVIGNOLLE, conseiller général des Basses-Pyrénées. XIX M. Adolphe VERONESE, imprimeur. XX M. Léon RIBAuT,libraire-éditeur. XXI M. V. LESPY, secrétaire-général de la Préfec- ture des Basses-Pyrénées, en retraite. XXII M. Paul RAYMOND, secrétaire-général de la Préfecture des Basses-Pyrénées. XXIII M. Auguste PÉCOUL, archiviste-paléographe. XXIV M. Louis LACAZEsous-inspecteur de l'Enre- gistrement. XXV M. Félix ARRIU,adjoint au maire de Pau. ij j MEMBRES ADJOINTS. 1 M. Emile GINOT. II M. Casimir CHEUVREUX. III M. le baron A. de VAUFRELAND, ancien pré- fet des Basses-Pyrénées. IV M. J. STEWART. V M. Jules PISSON-ABBADIE. VI M. Firmin de LESTAPIS, capitaine au 144e de ligne. VII M. CONDOU, ancien représentant des Basses- Pyrénées. VIII M. le général vicomte de QUELEN. IX La Bibliothèque du SÉNAT DELARÉPUBLIQUE FRANÇAISE. X M. le comte G. de ROQUETTE-BuISSON, pré- fet des Basses-Pyrénées. XI M. Guillaume de BATAILLE, maire de Buzy. XII M. le baron PRON,ancien préfet des Basses- Pyrénées. Le tome troisième de la correspondance de Bosquet avec sa mère commence par les lettres qui furent écrites en 1842 celles qui le terminent, sont de 185 1. Entre ces dix années Bosquet était parvenu du grade de capitaine à celui de général de brigade. Nommé colonel le 8 novembre 1847, le jour anniversaire de sa naissance, il avait alors trente-sept ans, il était appelé, moins d'un an après, à commander, en qualité de gér.éral, la subdivision de Mostaganem. Sans doute, dans cette brillante fortune militaire où il arriva si vite, Bosquet dut beaucoup au général de Lamoricière qui avait pressenti de bonne heure ses talents supérieurs et lui avait fourni les occasions de les montrer avec éclat mais dans l'armée, depuis le simple soldat, qui aimait tant Bosquet parce qu'il avait ence chef pleine confiance, jusqu'au maréchal Bugeaud, si bon juge en fait d'hommes de guerre tous reconnurent que il chacun de sesgrades ne fut que la récompensed'actions glo- rieusementaccomplies,de grands ser~icesrendus. Une de ces récompensesput paraître prématurée Sur ce point, lui-même s'expliqueavecune loyalefranchise il n'aurait pasvoulud'exceptionpour lui; il rendhommagela valeurd'un grand nombre de ses compagnons d'armes. « L'affectiondu général de Lamoricière dit-il et celle du général Cavaignac leur ont fait faire sur mon comptedes calculsd'avenir. Ces calculs ne devaient, en aucun cas conduireà une exception irritante » et il ajoute, en ce style imagé qui lui est si familier dans sa correspondance « le pays d'Afrique est assezriche, pourqu'ilspussentprocéderpargerbes,et nonparépisdétachés». ]Énmême tempsqu'il écrivaitcela un de ses amis, il disaità sa mère « Il fallait faireune nombreuse promotion, et non une exceptionqui me gêne personnellement». Bosquet n'était fier de ses heureux succès que pour sa mère il se plaisait à lui en reporter tout l'honneur avec l'expression de sa reconnaissance pour l'éducation qu'il avait reçue de son Onsait que le ministre de la Guerre, le général de Lamoricière, interpellé à la tribune sur le choix qu'il avait fait, avant le temps, du colonel Bosquet pour le grade de général, -se défendit victorieusement en disant « Je l'ai nomr.ll.~ pour les services qu'il a rendus et pour ceux qu'il rendra ». Cette parole, Bosquet la justifia, pour la gloire de la France, aux journées de l'Alma, d'Inkermann, et devant Malakoff. m noble coeur, pour les qualités qu'il tenait de son ferme esprit et de son àme virile. A chaque nouveau grade qui l'élevait, Bosquet renouvelait avec soi-même et contractait plus étroitement avec sa conscience l'obligation à laquelle il ne devait point faillir de redou- bler d'efforts pour être de plus en plus utile à sa patrie, soit dans le gouvernement des Arabes que son épée avait vaincus et que sa justice retenait soumis, soit à la tête de ses braves sol- dats avec qui il a tant fait pour l'affermissement de notre con- quête en Afrique, « pour l'avenir de ce pays qui pourra être si beau, si utile la vieille France ». Frappé, un jour, dans l'une de ses plus chères affections de famille, il déplora avec une éloquente douleur la perte de « la meilleure des soeurs, de la meilleure des femmes ». Entre temps, il adressait à sa nièce les lettres les plus aimables. De celles qu'il écrivait à sa mère, il y en a que l'on ne peut lire sans émotion il se plaint d'être si longtemps éloigné d'elle il se promet, au retour, les plus douces et les meilleures joies chaque année, le 1 Saoût, pour célébrer sa fête, il répand avec un ingénieux amour des bienfaits dans les villages afin qu'en ce jour de Marie des voix reconnaissantes bénissent le nom de sa mère il n'oublie point que ses prières ont détourné de lui plus d'un IV péril pour honorer sa piété, il a fait construire à Kharouba, tout près de Mostaganem, une chapelle dédiée à Notre-Dame de Bon-Secours. Ces lettres, où Bosquet savait si bien mettre ce qui charme l'esprit et ce qui touche le coeur, se trouvent, dans le cours du présent volume, mêlées à de brillants récits d'événements mili- taires, à des bulletins de victoires, à des réflexions politiques du plus grave intérêt. V. L. et P. R. L ETT R~S DU MARÉCHAL BOSQUET A SA MÈRE 1842 Mostaganem, le 25mai 1842. J'ai eu le coeur bien serré en lisant ta dernière lettre, ma bonne mère. Comment n'as-tu pas reçu de mes lettres depuis le 10 janvier? Je t'ai écrit deux fois de Mascara. Il est vrai qu'on ne peut plus compter sur le service exact de la poste dans cette partie de l'Afrique. J'ai reçu, il y a deux jours, une grosse dépêche qui court après moi depuis six se- uploads/S4/ lettre-marechal-bosquet-a-sa-mere.pdf

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  • Publié le Jui 25, 2021
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
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