Lambert, Gustave (Dr). Histoire de Toulon. 1892. 1/ Les contenus accessibles su
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L'oeuvre de la rédemption des captifs à Toulon. In-8o. Histoire du siège de Toulon en IVOV, d'après des docurjcioixts inédits. Avec un plan indiquant les positions dos batteries ennemies. In-8°. Histoire de Toulen, 4 vol. in-8°. HISTOIRE DE TOULON PAR LE Dr GUSTAVE LAMBERT X<Ï#6EUXIÈME PARTIE -^ Depuis la réunion de la Provence à la France (1487) jusqu'à la Révolution (1789) TOME QUATRIEME TOULON J3VII>».II»IEB-IE XDTJ-VA.-R.,03.XJE PICOT, 48 I 892 HISTOIRE DE TOULON èr^APITRE XVIII •EÔUjkON SOUS LOUIS XIV fSuilc) 1680-1700 Agrandissement de la ville : ouverture de sept rues nouvelles; la place d'Armes, la place Saint-Roch et la porte Royale. — Construction de la Fonderie, du collège royal ou Séminaire de la Marine et de l'hôtel de l'Intendance. — Etablissement à Toulon d'un commandant militaire en résidence fixe. — Conflit entre le commandant militaire et les consuls. — Ordonnance du roi réglant leurs rapports. — Le Cérémo- nial de la ville de Toulon. — Des visites des consuls après leur élection. — Marcheset cérémonies publiques. —De la réception par les consuls des souverains et des princes, des gouverneurs de la province, des ministres, ambassadeurs, etc. —Les querelles du Jansénisme à Toulon. — Jean de "Vintimilledu Luc, évoque.—La vénalité des offices à Tou- lon. —Armand, Bomiin de Chalucet, évoque. —Fondation de l'hôpital de la Charité. — Institution d'une école primaire gratuite de filles. — Introduction des PP. Récollets dans la ville et construction de l'église Saint-Jean. —Construction de la Poissonnerie. Les vingt-huit mille cinq cents toises carrées, demandées par Yauban pour l'agrandissement de l'arsenal et la création d'un quartier urbain nouveau relié à la ville de Henri IV, avaient été expropriées par l'Etat. Vauban, étranger à Toulon et trompé sans doute par de fausses appréciations locales, avait commis une erreur en estimant le prix total d'achat à cinquante mille sept cent cinquante francs ; en réalité, il atteignit la somme élevée pour l'époque de cent cinq mille six cent soixante-dix-huit francs, quatre sous,' 2 HISTOIRE DE TOULON huit deniers. Les terrains acquis se composaient généra- lement de jardins, dont quelques-uns ayant une maison d'habitation, d'une bastide convertie en couvent par les PP. Récollets, qui n'avaient pu encore se faire admettre dans la ville, et de l'abattoir communal, désigné dans l'acte de vente sous le nom de Tuerie (1). L'année 1680 fut entièrement consacrée à la démolition' des anciens remparts, s'étendant du bastion Saint-Roch ou de la Fonderie à la mer. Les travaux du port, à l'exception de ceux de la jetée, ne commencèrent réellement qu'en 1681, lorsqu'on eut élevé la muraille de séparation de l'arsenal et de la ville, laquelle existe encore sous le nom de mur de la Gorderie. La délimitation du parc royal étant ainsi posée, on traça sur les terrains restés libres une place d'Armes pour les exercices journaliers de la garnison, et (1) La Tuerie, expression qui est restée dans le langage du peuple de Toulon pour désigner l'abattoir, occupait l'emplacement de notre ancien hôpital militaire, dans la rue de la Comédie, -aujourd'hui dénommée rue Denfert-Rochereau. Lorsqu'on la démolit, en 1680, la ville la fit réédifier sur un terrain loué à un sieur Gérin, englobé actuellement dans le champ de manoeuvres dit Champ-de-Mars. L'acte de location est à la date du 26 août 1680. Pendant le siège de Toulon par le duc de Savoie, en 1707, tous les bâtiments situés sous la place ayant été abattus pour en dégager les approches, ceux de la Tuerie furent rasés. Après la levée du siège, le roi lit défense de bâtir, à l'avenir, dans un rayon de deux cent cinquante toises autour des remparts, et force fut à la ville de transporter son établisse- ment communal plus loin. Elle loua alors une prairie appartenant à un sieur Revest, située au delà du pont do l'Eygoutier, sur notre route du Cap-Brun, où elle n'éleva que des hangars provisoires en attendant d'acquérir un terrain définitif. En 1715, en effet, elle fit l'achat de la propriété d'un bourgeois du nom de Beaussier, « sise près du pont de » l'Eygoutier, au quartier de la Galade », où elle édifia ces bâtiments qui ont existé jusqu'à nos jours et viennent d'être remplacés par des cons- tructions plus appropriées aux exigences de l'hygiène publique. L'acte de ' ratification d'achat est du 25 avril 1715. HISTOIRE DE TOULON 3 nos rues dites aujourd'hui : Nationale, prolongée de la place de l'Intendance à la place Saint-Roch, de Saint-Roch, de la Corderie, de la Comédie, primitivement appelée du Jeu- de-Paume, du Trésor (1), de l'Ordonnance et de Possel (2), ainsi que la place Saint-Roch. La porte de Notre-Dame,, située sur la place actuelle de l'Intendance, à l'ouvert de la rue Nationale, fut démolie et reportée au côté Nord de la place Saint-Roch, où elle prit le nom de porte Royale. Elle a disparu à son tour en 1852, lors du dernier agrandisse- ment de la ville, et s'ouvre aujourd'hui à l'extrémité Ouest , du boulevard de Strasbourg, sous l'appellation de porte Nationale. Dans le périmètre de la ville agrandie, outre la place d'Armes, l'Etat s'était réservé un espace de terrain assez étendu pour y construire une fonderie de canons et un (1)Cenom 'dérue du Trésor est le résultat d'une altération du nom primitif provençal de rue des Très oratori. Il existait, en effet, sur le tracé de la nouvelle voie, un carrefour duquel partaient trois chemins divergents,marqués chacun par un oratoire, simple pilastre en maçon- nerie, commeon en'rencontre encore beaucoup sur nos chemins ruraux, danslequel était creusée une niche renfermant l'image du Christ ou de la Vierge.Avecle temps, soit que la dénominationpopulaire de rue des Très oratori fût trop longue, soit, ce qui est plus probable, qu'elle fût mal interprétée par les habitants du quartier, presque tous officiersde la flotte ou de l'armée et ignorants do l'idiome du pays, l'expression de rue du Trésor prévalut définitivement sur celle de Très oratori et finit par Être adoptéeofficiellement. (2)La rue Possel, parallèle à la rue Nationale, entre celle-ci et la place d'Armes, porta primitivement le nom de rue de la Gabelle. Cette appellationlui vint de ce que les greniers à sel, situés sur la place d'Armes,avaient une porte donnant sur cette rue, par laquelle on emma- gasinait le sel à son arrivée des salines et où on le chargeait sur des charrettes pour l'exportation. Plus tard, M. de Possel, commissaire ordonnateur de la marine, ayant acquis la maison de la rue Nationale où se trouve aujourd'hui la sous-préfecture et ouvert uploads/S4/ n5773955-pdf-1-1dm.pdf
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Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Nov 27, 2022
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
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