Tabet, Elie. Notes sur l'organisation des tribus et l'étymologie des noms propr

Tabet, Elie. Notes sur l'organisation des tribus et l'étymologie des noms propres : ethnologie arabe. 1882. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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PAH ÉLIE TABET MtCnnf tftTtKPRtn'E JUOtCtAmB fRË8 ~U TBtBUKAI- CE t" (NSTAXCt. eOU~-CMtF &E BUaBAU L* PBSfEeTUtm tt'OBAN ORAN ~RÏ-ttE&IË DE L'ASSOCIATION OUVR:ERE SBB%S~ -"E!N~FZ, CH&ZEAU ET C"' S~KSS~ ~B<m)tv<MtM<tt<tt'<'a'.t6 ETHNOLOGIE ARABE ~W f~ T' tH" v JtL~! jL JE~; SUR L'ORGANISATION DES IRiMS ET L'EHMOLOHE DES NOMS PROPRES S'K.~ N~ ~r PAR ÉLIE TABET ANCIEN INTERPRÈTE JUDICIAIRE PHÈS DU TRIBUNAL DE <'= tNSTANCE ;1~ SOUS-CHEF DE BUREAU A LA PRÉFECTURE D'ORAN ~`~ '"` ORAN IMPRIMERIE DE L'ASSOCIATION OUVRIERE HEtNTZ, CHAZEAU ET C'~ 16, boutevard Ma[at<pa, M tsaz A M. JACQUES Bt~iBJJ~TBIjr~ :OTTI~É~'A.RTBt~StJT D*OttA.B~ /~omm<t~e fesp9e<t<e<M'. 1 EUETABET. AVANT-PROPOS La loi du 23 mars 1882 sur l'état civil des indigènes musulmans de l'Algérie, longtemps réclamée par l'opinion publique comme un moyen d'affermir l'autorité de la France dans ce pays, a fait naître en nous le désir de jeter un coup d'œil rétrospectif sur l'histoire du peuple arabe, et de rechercher quel était son état social.' au point de vue de l'organisation de ses tribus, dont la désagrégation se poursuit actuellement. Cette étude nous a amené aussi à examiner les lois étymologiques des noms arabes, qui vont être désormais soumis à une législation fran- çaise. H nous a paru, en effet, qu'il n'était pas sans intérêt d'avoir quelques données sur l'existence d'un peuple que nous coudoyons, au contact ~Kqael nous vivons, qui, comme tant d'autres, eu sa civilisation, et qui, comme tant d'autres ~uss~, subit l'arrêt du destin j'entends qu'il est j~~voie de disparaître comme nationalité du ~~Q~ssé donc par le désir d'effectuer une petite -<)– Hnst'! I exploration littéraire dans l'histoire de ce peuple, nous avons consulté plusieurs auteurs, dont les principaux, que nous recommandons à l'attention particulière des arabisants, sont Ez Zemakh- chari, El Maourdi et El Djouhri. Nos mveëtigatl'oh's terminées, nous en avons grô'ùpé les résultats de fa~on u étabMr dëuTf partiel distinctes ta première ayant trait à rdr- ganisatton des tribus', et représentant celles-~ comn~e formant six degrés superposés, savoir ? CM~ A~&6':Ys, ~j4~Ct:~ ~~OM~AoM~, ~yMa~ ? ~~ë. L'ënsembie de ces est comparé, par les Arabes, a la structure du corps h'umain, suivant leurs degrés htërarchiquës, eltë5 cOrreë- p~nden~ à là tête, au cou, à la po'î~mé, au ventre, aux cuisses' et eux jambes. La tribu prend souvent le nom patronymitfuô '~ë son fondateur et c6 nom s'énonce de diH'ë- rén~ës manières, tantôt sous la fofrme ctû pMrte~ tantôt au môven des prénxes d'e 6aÂ~ ou de o'OM~, L'Incorporation dans une ~ribu mdt~ënë appar~hantà' une a'utrc n'ibu l'dBI~e, ~dans lëë écrits publics, à conserver le d~aMc~tf sous le~'uët u ëtaît dë'sï~në prîm~vëmëht, et à y .jomdre celui qui lui est attribué par suite de g6~ annexion. 7 Enn~, les divisions sus-éncncées ont an nom générique qui est Aut. et suivant que l'on entend parler de la généralité des tribus ou seulement d'un seul membre de ces tribus, on dit haï min e} Arab ou haï min beni foulan, c'est-à-dirs un haï des Arabes ou un haï des beni un tel. La seconde partie de notre travail est relative aUxnoms arabes, qui presque tous ont une signi- fication précise, parce qu'ils tirent leur origine d'être's ou de choses présents à l'esprit des indigènes, tels que: animaux, plantes, pierres, etc., etc. Les fils portent souvent des noms de mépris tandis que les esclaves en ont de trôs nobles. Aux noms ont été ajoutés des Surnoms et des sobriquets, de !à des métonymie~. Les noms se gy ferment de noms d'action, de participes présents ou de partiëtpes passés, d'aoristes, de prétérits, d'adjefdtifsqualificatifs, de propositions verbales pu de propositioMScomposées; ils se divisent en t~Mè simples, composés et collectifs. ? Totites ces indicaHons sont développées et St~vies d'exemples, de façon que le lecteur puisse compte des lois imposées aux deux ~s<~ta-de' notre ouvrage. Celui-ci, croyons-nous, ~~S~ttnë utilité toute spëcisie pour les fonction- qui vont être ehatgés d'exécater. la loi – 8 du 23 mars. Il n'est pas indifférent, en effet, en transcrivant un nom, d'avoir des notions sur les règles qui le régissent, et l'orthographe n'en est que mieux fixée lorsqu'on possède cette connais- sance on écrira, en effet, Mohammad, si l'on sait que ce nom a été formé du participe passé du verbe hamida (louer, glorifier), tandis qu'on orthographiera ce mot ainsi Mahomet ou Mehemet ou autrement, si l'on ignore d'où il dérive il en est de même du nom Ahmad qui est un comparatif et qui s'écrit, souvent, par igno- rance, Hamed, participe présent, et Hamet. Lorqu'en 1866, le Gouvernement a reconnu la nécessité d'un travail qui permettrait de transcrire uniformément les noms indigènes, dontl'ortho- graphe arbitraire avait occasionné de graves inconvénients, il a institué une Commission dans chacune des trois provinces algériennes, laquelle a fixé la transcription en français des noms de personnes et de lieux. Cette tran- scription a servi ensuite à former le vocabulaire de MM. de Slane et Gabeau, interprètes mili- taires mais ce travail n'est qu'une ébauche et ne contient pas tous les noms. Nous pensons que si l'on veut que l'exécution de la loi sur l'état civil des indigènes algériens soit faite dans de bonnes conditions, il convient 9 Y19 CCt fSY de désigner des Commissions dans les trois pro- vinces, composées de personnes compétentes en pareille matière, afin de revoir les noms recueillis et transcrits par les Commissaires désignés à cet snet, noms dont les formes phonétiques seraient fixées d'après les usages locaux. En Kabylie et chez les autres peuples de races ber- bères, le nom masculin est précédé d'une voyelle, c'est ainsi que les noms qu'ils ont empruntés aux Arabes ont une voyelle initiale, exemples abachir, acherifa, a/~Aa~eaf. Nous avons donné à ce travail le titre de « ~Vo~es sur ro/tm~sa~on. des tribus et sur les ~oms propres » pour montrer à nos lecteurs que nous n'avons pas la prétention d'avoir composé une œuvre littéraire, mais que nous avons seulement glané après les éminents orientalistes, et que nous comptons sur leur bienveillante indulgence pour ce modeste opuscule. La tâche nous a été falicitée par Si AU ben Abd Er Rahmann, muphti d'Oran, dont l'éruditon en littérature et en jurisprudence égale le libéralisme. Nous lui adressons Ici l'expression de notre profonde gratitude pour l'empressement avec lequel il a sïm~ànotre disposition les matériaux nécessaires. ~agit~ du reste, en galant homme avec tous les ~Sisants qui ont recours à sa haute science. 1~- pnt. <~t. Nous devons également et pour les mêmes mo- tifs an hommage de reconnaissance à M. BIoch, le savant Grand Rabbin d'Oran, qu'un! avance- ment mêfité vient d'appeter au siège d'Alger et qui a! Meh voulu' nous prêter le concours de ses lumières. Qu'il veuille bien recêvoririci l'expres- sion de nos remerciements les mieux sentis. Cran,aoûtt882. TRIBUS Nous avons puisé les éléments qui nuus ont servi à composer uploads/S4/ notes-sur-l-x27-organisation-des-tribus-et-l-x27-etymologie-des-noms-propres-1882.pdf

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  • Publié le Mai 22, 2021
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
  • Taille du fichier 2.0303MB