REVISIONS PHILOSOPHIE DU DROIT (ANCIENS SUJETS) Que vous inspire la notion de
REVISIONS PHILOSOPHIE DU DROIT (ANCIENS SUJETS) Que vous inspire la notion de ‘’quelque part’’ en philosophie du droit (4 points) - L’expression ‘’quelque part’’ est un de ces aveu arraché au langage quotidien. Apparemment hors de propos l’expression dépasse le propos. L’ancienne rhétorique savait l’importance des lieux du discours, des arguments à recenser, à choisir, à chasser, à articuler. Ce quelque part de, ce lieu indéterminé auxquels les contemporains aspirent est d’un autre ordre. Il voudrait relever de la pensée même de la distance qu’il essaya de prendre, de la dissociation qu’elle s’impose. « Quelque part », c’est le lieu ; le non-lieu où voudraient se situer l’homme d’aujourd’hui, le lieu d’où il croit devoir parler d’où il espère trouver l’audace de la pensée. Qui parle de « Quelque part » se met en retrait à l’écart de son propre discours. Il n’y a pas sa place ou il fait douter où il est. Il s’est abstrait du monde dont il croit ne pouvoir parler que : l’extérieur. Celui qui affirme... mais quelque part seulement celui-là est la victime d’amputation successive de la pensée que son vocabulaire trahit. Il ne peut penser que par exemple que l’intelligence est une ouverture sur l’extérieur, sur un monde à recevoir qu’elle est entente. Il n’y pas pour lui d’intelligence des choses, il y a des outils à manier et une habileté caractéristique. Elle n’aurait besoin ni du réel ni même d’un objet. Mais quelque part appartient à une époque qui ignore l’intelligence du droit ; la prudence. Le juriste contemporains parle aussi de jurisprudence et s’en inspire. Il a pourtant vidé le mot de son sens : il n’y a pas de mot pour dire cette vertu, cette exigence sans laquelle il n’y a ni juriste ni droit ; le silence est un autre aveu. L’aspiration philosophique ne saurait se contenter de ces approximations qui appauvrissent la réflexion et censure la pensée. Elle répond, à une insatisfaction à une question posée ; à un étonnement qui nait du manque d’explication devant ce qui parait étrange. La notion de « quelque part » exprime une aspiration à autre chose considérée comme vraie, meilleure concernant tout le monde mais dont on semble ne pas être conscient ou dont oriente pas à exprimer le ressenti. Cette utopique fictif pour celui qui l’utilise ou qui peut, le cas échéant indiquer les manifestations de la volonté. « Quelque part » est un lieu où l’on croit que se trouve ce à quoi on aspire selon une forte conviction rend l’acte d’une insatisfaction de ce que l’on vit. Enfin une aspiration à atteindre ce ‘’topos’’ idéal pour accéder à cette réalité idéal. « Quelque part » est un nom utopique. En droit la notion de quelque part révèle l’insatisfaction devant le droit plus considéré comme imparfait à l’aspiration à un meilleur. Elle résulte d’une appréciation du droit à l’air du droit idéal naturel considéré comme parfait, elle exprime l’aspiration à un système juridique, meilleur comparativement à celui dans lequel on est. Elle est enfin un appel à sa disparition. A partir de son anthropologie, présentez l’organisation de la cité chez Platon (6 points) - Selon Platon, les trois parties de l’homme correspondent à trois places dans la cité : La première est constituée des paysans qui excellent dans la conduite de la vie domestique La deuxième est constituée de guerriers chargés d’assurer la défense et qui veulent se positionner par leur bravoure, ceux-ci recherchent la gloire. Platon, leur reconnait la noblesse, mais aussi une irrationalité car ils se fondent essentiellement sur leur force physique La troisième est celle des philosophes détenteurs du savoir, pour Platon, les philosophes doivent gouverner la cité (fameuse théorie du philosophe ‘’roi’’) car ils ont dans un rapport intime avec le savoir, ils y consacrent toute leurs activités A partir de l’étymologie du substantif « loi » donnez en la conception platonicienne (4 Points) - Pour PLATON, les lois sont objectivement justes. Voilà pourquoi elles s’imposent. Le philosophe s’approche des idées sans y arriver et donne au peuple le résultat de ses recherches ; c’est pourquoi il doit être le législateur. Pour PLATON, il faut une constitution c’est-à-dire la codification des lois. Les lois ne viennent pas du peuple inculte, ignorant qui a tué Socrate. Le peuple doit obéir strictement aux lois. Et non le sage qui est au-dessus. Il faut former le peuple, l’améliorer. Les lois même injustes, sont mieux le désordre, le chaos. PLATON fonde ainsi l’obéissance aux lois positives. Critiquez le silence des constitutions africaines des indépendances sur des corps intermédiaires situés entre l’Etat et la personne / (6 points) - le silence des constitutions africaines des indépendances sur des corps intermédiaires situés entre l’Etat peut surprendre mais s’explique. A cette époque sur le conseil des métropoles, les leaders africains ont choisi l’unité et la centralisation. Ils ne pouvaient garantir la connaissance des modes de vies et des inspirations de vie tribale innombrable, ils craignaient en outre une organisation destructrice de la vie active. La lutte contre le tribalisme a conduit à l’interdiction des partis et des candidatures à caractère tribal ainsi qu’à la répression pénale des manifestations d’attachement à une tribu. Cette lutte a entrainé une méconnaissance volontaire des traditions éthiques spécifiques au profit de l’uniformité garantie par la loi (crée sur le modèle de la loi Européenne) et par l’Etat. Exposez le constitutionalisme africain aujourd’hui. - Les constitutions adoptées en Afrique sur le model européen n’ont pas résisté aux influences provenant de la tradition moderne africaine. Le pouvoir était gagné par des coups de force qui se succédaient à un rythme rapide. Ainsi, les bases qui permettaient le multipartisme sont absentes. La démocratie majoritaire s’accompagne en Afrique à la soumission à un chef unique doté d’un pouvoir large sur une autorité de type charismatique. On constate une concentration du pouvoir entre les mains d’un chef d’Etat, qui prend figure d’un monarque. - En Afrique, on estime que l’homme armé n’a pas à obéir à l’homme désarmé. Conséquence : le pouvoir politique est détenu par des militaires après l’épopée des LUMUMBA, SENGHOR, HOUPHOUET BOIGNY, etc. Les pouvoirs présidentiels et militaires cohabitent avec le pouvoir du parti qui prône et canalise l’adhésion des citoyens. La force de l’opposition ne peut suivre, puisque n’ayant pratiquement pas de pouvoirs. En l’absence d’unanimité, la plupart des pouvoirs Africains, sont illégitimes. Les partis de l’opposition peuvent être dissous. Les africains ont pris conscience puisque les coups d’Etats ont entrainé de nombreuses guerres civiles. Désormais, il faut tenir compte de l’intérêt général que son clan ou de son ethnie. Présentez les principaux caractères du droit en Afrique subsaharienne aujourd’hui (6 points) - Le droit en Afrique subsaharienne aujourd’hui est caractérisé par : Le clonage juridique : la reproduction à l’aveugle du droit étranger dans un ordre juridique sans tenir compte de la réalité à régir : c’est la situation du droit en Afrique subsaharienne en dépit de l’indépendance politique dans ces Etats : qui leur conférait la souveraineté en vertu, de laquelle ils peuvent édicter leur propre droit. On assiste à l’établissement d’un droit Africain typiquement copiés des droits occidentaux : Ils relèvent du clonage juridique du à la colonisation. C’est, la transposition en Afrique des règles juridiques étrangères à sa réalité et qui répondent aux problèmes spécifiques des Etats occidentaux qui sont créés. Nos enseignants du droit ont été formés et formatés en Europe dont le droit constitue leur principale référence. D’autres part on a réussi à mettre dans la tête des ivoiriens l’idée d’une certaine universalité qui au fond n’est autre qu’une occidentalité et dont ils ont du mal à se défaire. La prospective : Tout en gardant ce qui est bon du droit occidentale, il faut légiférer en partant en grande partie de nos coutumes et de nos réalités spécifiques sans pour autant nous couper des autres. En Europe, les juristes qui ont été formés au droit romain et canonique, ont dans leur rédaction des textes postérieurs fait la part, belle à leurs coutumes et mœurs. C’est pourquoi par exemple le droit allemand n’est pas forcément que le droit Français. Plus de 50 ans après nos indépendances et fort de l’expérience des autres, nous pouvons à l’heure produire, un droit africain unique. Il est urgent et adulte d’abandonner la pratique du clonage juridique qu’on reconnait à l’Afrique. Dans le respect des engagements internationaux, le droit devrait se reconstruire en Afrique indépendamment d’une quelconque appréciation extérieure tendant à décourager le continent africain, à le démobiliser et à toujours l’orienter vers le droit occidental en tant qu’unique étalon juridique comme si les réalités sociales étaient totalement identique partout. La doctrine et la jurisprudence doivent être mises à contribution pour concevoir des systèmes juridiques qui tiennent compte des réalités coutumières et historiques de nos pays et les proposer aux autorités compétentes. La plurifacialité : Le droit africain a plusieurs facettes parfois contradictoires: il y a une coexistence entre un parlement et une dictature, les familles étendues, la monogamie et la polygamie, uploads/S4/ philosophie-du-droit-ucao.pdf
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- Publié le Jan 24, 2021
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
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