Bédier, Joseph (1864-1938). Les fabliaux : études de littérature populaire et d

Bédier, Joseph (1864-1938). Les fabliaux : études de littérature populaire et d'histoire littéraire du Moyen âge. 1925. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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LES FABLIAUX ÉTUDES DE-^3?ÎPBi('ÀTm.E POPULAIRE ET D'HISTOIRE LITTÉRAIRE DU MOYEN AGE PAR JOSEPH BÉDIER De l'Académie française /QUATRIÈME ÉDITION REVUEET CORRIGÉE - "PARIS LIBRAIRIE ANCIENNE HONORÉ CHAMPION Librairiede la Sociétéde VHistoive de France el de,1aSociété des'Anciens Textes 5, QUAI MALAQUA1S 1925 ^ v ' Tous droitsréservé» LES FABLIAUX LES FABLIAUX ETUDES DE LITTÉRATURE POPULAIRE ET D'HISTOIRE LITTÉRAIRE DU MOYEN AGE ' PAR JOSEPH BÉDIER QUATRIÈMEEDITION REVUE ET CORRIGÉE PARIS LIBRAIRIE ANCIENNE EDOUARD CHAMPION Librairie de la Sociétéde l'Histoirede France et dela Société desAnciens Textes 5, QUAI MALAQUAIS 1925 Tous droits réservés A M. GASTON PARIS HOMMAGE DE RECONNAISSANCE ET D'AFFECTION AVANT-PROPOS DE LA SECONDE ÉDITION Je suis heureux de, pouvoir remercier publiquement les cri- tiques qui ont fait à ce livre, pendant cette année 1893-I8S4, Vhonneur de l'examiner, et Vont traité avec bienveillance et faveur : M. F. Brunetière dans la Revue des Deux Mondes, M. J. Cou- ràye du Parc dans le Pôlybiblion, M. H. Gaidoz dans Mélusine, M.Wolfgang Goliher dans la Zeitsehrift fur franzôsisehe Sprache und Literatur, M. Lucien Herr dans, la Revue universitaire, M. André» Lang dans la Saturday Review et dans £'Aca- demy, M. Ernest- Langlois dans la Bibliothèque de l'École des Chartes, M. Charles M ariens dans la Revue Néo-scolastique, M. Gustave Meyer de Graz dans la Schlesische Zeitung, M. Cli.-M arc Des Granges dans la Romania, M. C, Ploix dans la Revue des traditions populaires, M. Paul Regnaud dans la Revue de Philologie française et provençale, M. F. Torraca dans la Rassegna bibliografica délia letteratura italiana, M. J.-C. de Sumichrast dans la Nation de New- York, M. Wilmotte dans le Moyen Age. Je sais ce que je dois à chacun d'eux. Jai pu, sur leurs indi- cations, corriger, en chaque chapitre, des erreurs de fait ; ailleurs, . et notamment aux .chapitres I, VIII, X, ils ont provoqué de plus profonds remaniements : ce sont des jugements hasardeux ou erronés que, grâce à eux, foi pu rectifier \ 1. Pour achever d'indiquer en quoi cette édition se distingue de la pre- mière, j'ajoute que j'ai supprimé un appendice d'une quarantaine de pages : c'étaient des corrections au texte des fabliaux qu'il n'y avait nul avantage à réimprimer. VIII AVANT-PROPOS Pourtant, cette édition ne diffère pas de la précédente autant qu'il eût été désirable. Il aurait fallu reviser les matériaux, for- tifier surtout mes connaissances, par trop précaires, relatives aux littératures de VOrient. Il -aurait fallu se défier des formes syllo- gistiques, argumenter moins et observer davantage; bref, il aurait fallu reprendre énergiquemehi tout'ce travail en sous-oeuvre. Mon excuse est que j'ai dû entreprendre cette seconde édition quinze mois seulement après avoir publié la première. Je me trou- vais Jéfà à une distance suffisante de mes erreurs pour en aper- cevoir la plupart ; j'en étais trop près encore pour savoir m'en dégager tout A fait et les amender utilement. . . Mais, si je n'ai pas tiré pour cette nouvelle édition tout le profit que j'aurais pu de tant de précieuses critiques, elles seront pourtant bienfaisantes : je leur devrai d'apporter aux études que j'entreprends maintenant sur les romans de la Table Ronde, avec un égal amour du vrai, plus de patience à le rechercher, plus de prudence à l'exprimer. Paris, le 3 septembre 1894. INTRODUCTION Voici, sur un sujet léger, unlivYe pesant. Quelques-uns m'en feront reproche : les fabliaux étant les contes joyeux du moyen âgé, à quoi bon alourdir ces amusettes par le plomb des commentaires érudits ? Que nous importent, après tout, ces facéties surannées ? Ne suffisait-il pas de rire un instant de ces contes à rire, ~— et de passer ? Pourtant j?ai traité gravement cette matière frivole. C'est à ces joyeusetés, voire à ces grivoiseries, que j'ai consacré, à l'âge des longs espoirs, mon premier et plus sérieux effort. Ce n'est pas que je me range à l'opinion néfaste selon laquelle tout objet de science mérite égale attention. C'est une tendance commune à beaucoup d'érudits de s'enfer- mer dans leur sujet, sans se soucier autrement de son importance, grande ou menue. Volontiers ils s'en tiennent à la recherche pour la recherche, et professent que toute investigation, quel qu'en soit l'objet, vaut ce que vaut celui qui l'entreprend. Les résultats qu'ils obtiennent serviront- ils jamais à personne ? Ils laissent à d'autres, sous prétexte de désintéressement scientifique, le soin d'en décider. Or, Comme une phrase n'a toute son importance que dans son contexte, un animal dans sa série, un homme dans son milieu historique, de même les faits littéraires ne méritent l'étude que selon qu'ils intéressent plus ou moins des BÉDIER. —LesFabliaux. 1 LES FABLIAUX groupes de faits similaires plus généraux, et une mono- graphie n'est utile que si l'auteur a clairement perçu ces rapports. Il est bon de se rappeler ce mot de Claude Ber- nard, plaisant, mais profond; Un jeune physiologiste lui présentait un jour une longue monographie d'un animal quelconque, soit le crotale ou le gymnote. Claude Ber- nard lut le livre. « J'estime, dit-il à l'auteur, votre con- science ; je loue votre labeur. Mais à quoi serviraient, je vous prie, ces trois cents pages, si,, par hasard, le gym- note n'existait pas ? » • Bien que je ne sois jamais réellement sorti de mon sujet, pourtant, si par hasard les fabliaux n'existaient pas, il resterait peut-être quelque chose du présent travail. Car l'étude de nos humbles contes à rire du xrrie siècle, indifférents par eux-mêmes, peut contribuer à la solution de problèmes plus généraux. C'est pourquoi je me soucie peu qu'on .me critique d'avoir pris trop au sérieux ces contes gras ; mais je redoute, au contraire, de la part des savants qui sont au courant du sujet, Je juste reproche de n'avoir pas craint, en ce livre de débutant insuffisamment armé, d'aborder de front ces problèmes. Ils sont de deux sortes. En tant que les fabliaux sont, pour la plupart, des contes traditionnels, qui vivaient avant le xine siècle et qui vivent encore aujourd'hui, ils font partie du trésor des littératures populaires ; ils avoïsinent les contes mer- veilleux et les fables, et comme tels intéressent les folk- lonstes ; car la question de leur origine et .de leur trans- mission se pose pareillement pour eux et pour les autres groupes de contes populaires. D'autre part, comme constituant un genre littéraire dis- tinct, propre au moyen âge français, les fabliaux inté- INTRODUCTION iesseni les historiens de notre vieille littérature ,:M.-s'agit 4e les étudier dans leur déy«lof>fk6meii?t, et dans leur sap- iport aux autres genres. De là, les .deux parties de >ce livre. Pour la jquestiooï d'origine,-il semMe que la soluteon. en soit de longue date acquise à la science. Depuis les temps lointains de Huet, évêque d'Avranehes, quiconque a parlé des fabliaux Fa proclamé : ils viennent de l'Inde. Tout récemment encore, dans sa Littérature uploads/S4/ bedier-joseph-1864-1938-les-fabliaux-etudes-de-litterature-populaire-et-d-x27-histoire-litteraire-du-moyen-age-1925-pdf.pdf

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  • Publié le Nov 26, 2022
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
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