Séance 3 Les juridictions pénales. Ne pas oublier le principe de l’entonnoir
Séance 3 Les juridictions pénales. Ne pas oublier le principe de l’entonnoir dans le développement. Ne pas oublier le « en l’espèce » dans la partie à commenter. Rappel de cours : Les juridictions pénales. Principes sur l’organisation des juridictions répressives. o Unité de la justice civile et pénale constitue un ordre judiciaire. Le juge pénal peut statuer en civil. o Séparation des fonctions. Les poursuites sont faites par le procureur de la République. L’instruction est faite par le juge d’instruction. Le jugement est rendu par la magistrature du siège. o Collégialité. Il y a un équilibre de la pluralité des magistrats pour éviter des erreurs. Il y a un juge unique pour les enfants. Double degré de juridiction donne le droit de faire appel. Mais par exemple, pour les petites contraventions il n’y a pas le droit de faire appel. o Fixité et permanence des juridictions. Les tribunaux ne s’arrêtent jamais de travailler Sauf la Cour d’assises qui fonctionne par session. Durant l’instruction : o Le juge d’instruction juge au 1er degré. o La chambre d’instruction juge au 2nd degré. Les juridictions de jugement. o Tribunal de police contraventions. o Tribunal correctionnel délits. o Cour d’assises = crimes. o Création d’une nouvelle cour la Cour criminelle départementale. C’est une Cour sans jurés. Elle juge seulement certains crimes viols, viols aggravés. Elle ne juge pas les récidivistes. Devant cette Cour sont jugés les crimes dont la peine peut aller de 15 à 20 ans. La Cour de cassation elle juge le droit. Les juridictions d’exceptions : o Tribunaux militaires. o Tribunaux maritimes. o Tribunaux économiques. o Voir post-it. Voir schéma procédure. Commentaire d’arrêt : Problématique : Dans le cadre de l’existence d’une circonstance aggravante donnant une qualification criminelle à une infraction est que le juge correctionnel disposait d’une faculté de relevé son incompétence ou était-ce une obligation ? Solution de la Cour de cassation : Oui, c’était une obligation d’ordre public. Plan : I) Le rappel par la Cour de cassation des règles de compétences des juridictions. A) Le rappel implicite de la saisine « in rem » du tribunal correctionnel. Saisine in rem dit que le tribunal est saisi des faits mais sans avoir la qualification. o Cour.cass, chambre criminelle, 6 février 1985, n°84-92.661. Jurisprudence à rajouter pour circonstances aggravantes Cour.cass, chambre criminelle, 23 janvier 2001, n°00-80.600. Cette jurisprudence a rajouté plus tard que le prévenu doit pouvoir se préparer. B) Rappel caractérisant d’ordre public des règles de compétences en matière pénale. Usage d’une arme modifie la qualification pénale. o Art. 384 al.2 Code Pénal « Le vol aggravé par le port d’une arme apparente ou cachée sera puni de la réclusion criminelle à perpétuité. ». o Art.381 Code Pénal «Le vol simple ou sa tentative sera puni d'un emprisonnement de trois mois à trois ans et d'une amende de 1.000 F à 20.000 F ou de l'une de ces deux peines seulement. » II) Un arrêt de jurisprudence confirmé invitant à s’interroger sur les règles établies. A) Une jurisprudence constante et défavorable au prévenu. Jurisprudence défavorable au prévenu car : o Il avait été relaxé. o La peine est aggravée passage de délit à crime. o Pour autant la jurisprudence est constante. B) Un infléchissement de la classification tripartite en droit. On peut finir ici avec de la doctrine. uploads/S4/ seance-3-les-juridictions-penales.pdf
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- Publié le Mar 08, 2021
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
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