12 CAS 12 CAS Laurent Pierandrei m a n a g e m e n t s u p de de Finance Financ

12 CAS 12 CAS Laurent Pierandrei m a n a g e m e n t s u p de de Finance Finance Claire Garcia Jean-Louis Martinez M A R K E T I N G - C O M M U N I C AT I O N M A N A G E M E N T S U P Études de cas d’entreprises avec corrigés détaillés À Nina, pour son sou­ tien indé­ fec­ tible durant de toutes ces années. © Dunod, 2014 5 rue Laromiguière, 75005 Paris www.dunod.com ISBN 978-2-10-071211-3 Avant-­ propos IX Cas 1 – Veolia 1 Cas 2 – LVMH 23 Cas 3 – BNP Paribas 40 Cas 4 – Airbus 60 Cas 5 – Gemalto 80 Cas 6 – Société Générale 95 Cas 7 – Crédit Agricole 115 Cas 8 – Danone 134 Cas 9 – Renault 147 Cas 10 – Sanofi 169 Sommaire VI  Cas 11 – Bouygues 197 Cas 12 – Axa 218 Biblio­ gra­ phie 245 Index 247 Sommaire VII 12 cas de finance Analyse financière Comptabilité financière Couverture des risques Échange et rachat d’actions Évaluation Fusion Gestion du cash Gestion de la dette Ingénierie financière Intruments financiers Investissement & financement LBO Politique du dividende Stratégie financière Titrisation 1. Veolia l l l 2. LVMH l l l l l l l 3. BNP Paribas l l l l l l l l l l l l 4. EADS l l l l l l l 5. Gemalto l l l l l l l l l l 6.  Société Générale l l l l l l l l l 7. Crédit Agricole l l l l l 8. Danone l l l l l l l l l l l l 9. Renault l l l l l l l l l l 10. Sanofi l l l l l l 11. Bouygues l l l l l l l l l l l 12. Axa l l l l l l l l 1 Qu’est-­ ce que la corporate finance ? Par­ tout dans le monde, l’argent, et plus géné­ ra­ le­ ment la finance, a pris une place de plus en plus impor­ tante dans nos vies et nos socié­ tés. En pro­ cé­ dant à une généa­ ­ logie de la finance, trois carac­ té­ ris­ tiques fon­ da­ men­ tales semblent expli­ quer cette irré­ duc­ tible ascen­ sion : l’inven­ tion de la mon­ naie comme réserve de valeur, le contrôle de l’infor­ ma­ tion comp­ table et finan­ cière, et la concep­ tua­ li­ sa­ tion mathéma­ ­ tique de la notion de risque. Aristote décrit ce rôle abs­ trait que joue la mon­ naie en lui confé­ rant trois fonc­ tions uti­ li­ taires : unité de compte, inter­ mé­ diaire des échanges et réserve de valeur. Des pro­ grès tech­ no­ lo­ giques alliés à la crois­ sance éco­ no­ mique vont faire évo­ luer plus loin ces fonc­ tions de base. La mon­ naie élec­ tro­ nique et ses paie­ ments sécu­ risés sur Inter­ ­ net ont tota­ le­ ment déma­ té­ ria­ lisé l’argent (fiduciarisation et virtualisation) et démul­ ­ ti­ plié les moyens et moda­ li­ tés d’échange et de transfert entre agents éco­ no­ miques. L’accu­ mu­ la­ tion de richesses et l’expan­ sion du patri­ moine finan­ cier mon­ dial ont trans­ formé la mon­ naie en un bien propre (au-­ dessus des autres dans l’échelle des valeurs). Déconnecté de l’éco­ no­ mie réelle, il est demandé pour seul motif de spé­ cu­ ­ la­ tion ou comme rem­ part contre le risque d’insol­ va­ bi­ lité et d’il­ liqui­ dité. De plus, l’attente de reve­ nus futurs, esti­ més par l’actua­ li­ sa­ tion et la capi­ ta­ li­ sa­ tion, confère une valeur temps à l’argent épar­ gné. L’his­ toire éco­ no­ mique est indis­ so­ ciable de la volonté de contrô­ ler une infor­ ma­ tion comp­ table fiable et homo­ gène. Parce qu’il classe et éva­ lue les tran­ sac­ tions dans un for­ mat conven­ tion­ nel, le comp­ table pro­ duit une infor­ ma­ tion per­ ti­ nente qui est à la base de toutes les ana­ lyses et déci­ sions finan­ cières. Cette infor­ ma­ tion véri­ fiée, docu­ ­ men­ tée et cer­ ti­ fiée est réputée de qua­ lité. Avant-­ propos X Avant-­ propos L’apport des dif­ fé­ rentes dis­ ci­ plines liées à la science du risque a été fécond pour le domaine de la finance, tant sur le plan mathéma­ tique (pour la for­ ma­ li­ sa­ tion du risque) et éco­ no­ mique (en termes de rap­ port coût-­ bénéfice et de choix) que psy­ cho­ ­ lo­ gique (per­ cep­ tion du risque et biais cogni­ tifs). Avec la géné­ ra­ li­ sa­ tion des prin­ cipes de risque neutre et d’arbi­ trage risque/ren­ ta­ bi­ lité, la finance reste indissociablement liée au concept de ges­ tion du risque. La finance d’entre­ prise (corporate finance) va ainsi bâtir sa théo­ rie sur la notion de valeur confron­ tée au temps, au risque et à la qua­ lité de l’infor­ ma­ tion. Comment répar­ tir des res­ sources limi­ tées entre dif­ fé­ rents pro­ jets en compé­ tition ? Ceux-­ ci créent-­ ils ou détruisent-­ ils de la valeur pour l’entre­ prise ? L’inves­ tis­ se­ ment doit-­ il être réa­ lisé par la dette ou le capi­ tal ? Sur des cri­ tères de ren­ ta­ bi­ lité, sol­ va­ bi­ ­ lité et liqui­ dité, l’entre­ prise peut-­ elle être jugée saine finan­ ciè­ re­ ment de manière fiable, et à quels fac­ teurs de risques est-­ elle expo­ sée ? Comment l’entre­ prise opti­ ­ mise-t-elle ses flux de tré­ so­ re­ rie et quelle part de béné­ fices peut-­ elle prélever pour le ver­ se­ ment des divi­ dendes ? Dans un envi­ ron­ ne­ ment de compé­ tition glo­ bale, l’entre­ prise doit gran­ dir (crois­ ­ sance) tout en péren­ ni­ sant son acti­ vité (conti­ nuité d’exploi­ ta­ tion). Elle est confron­ tée à une logique d’accrois­ se­ ment (pro­ fit, valeur, part de mar­ ché) et à une logique d’adap­ ta­ tion (offre de pro­ duits innovants en phase avec la demande, stra­ té­ gies gagnantes et maî­ trise des fac­ teurs de risques). Elle se doit de réus­ sir au risque de dis­ pa­ raître. En uti­ li­ sant les outils concep­ tuels des mathéma­ tiques finan­ cières, la comp­ ta­ bi­ lité finan­ cière et l’ingé­ nie­ rie juri­ dique, fis­ cale et finan­ cière, la dis­ ci­ pline de corporate finance va éla­ bo­ rer des tech­ niques et des modèles afin de rele­ ver les défis qui se posent à l’entre­ prise : allo­ ca­ tion effi­ ciente des actifs ( – – investment policy) ; per­ ti­ nence des déci­ sions d’inves­ tis­ se­ ment ( – – capi­ tal budgeting) ; recherche et amé­ lio­ ra­ tion des condi­ tions de finan­ ce­ ment ( – – source of capi­ tal) et ges­ ­ tion de la dette (debt mana­ ge­ ment) ; arbi­ trage entre crois­ sance orga­ nique et crois­ sance externe ( – – internal and sustainable growth, merger & acqui­ si­ tion) ; maxi­ mi­ sa­ tion des pro­ fits et créa­ tion de valeur actionnariale ( – – shareholders’ value) ; opti­ mi­ sation de la struc­ ture du bilan et pré­ ven­ tion des risques de ren­ ta­ bi­ lité, liqui­ – – ­ dité et sol­ va­ bi­ lité (financial analysing and risk mana­ ge­ ment) ; ges­ tion opti­ male de la tré­ so­ re­ rie et cou­ ver­ ture des risques ( – – cash-­ flow mana­ ge­ ment and hedging) et poli­ tique de rému­ né­ ra­ tion (dividend policy) ; maî­ trise du sys­ tème d’infor­ ma­ tion comp­ table et finan­ cière ( – – financial and mana­ ge­ ­ ment accounting), contrôle des pro­ cé­ dures et des normes dans les meilleurs délais et à moindre coût (internal control and reporting, accounting stan­ dards). XI Avant-­ propos © Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit. 2 Les nou­ veaux enjeux de la corporate finance La financiarisation des entre­ prises est indis­ so­ ciable de l’essor des mar­ chés finan­ ­ ciers qui sont eux-­ mêmes ali­ men­ tés en grande par­ tie par l’émis­ sion de titres corporate (actions, obli­ ga­ tions, cer­ ti­ fi­ cats de dépôts et billets de tré­ so­ re­ rie). Appa­ rus dans l’Anti­ quité et réha­ bi­ li­ tés à la fin du Moyen Âge avec l’auto­ ri­ sa­ tion du prêt à inté­ rêt, les mar­ chés finan­ ciers vont se déve­ lop­ per avec la mon­ dia­ li­ sa­ tion et le capi­ ta­ lisme finan­ cier du xixe siècle jus­ qu’au krach uploads/Finance/ 12-cas-de-finance.pdf

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  • Publié le Jan 05, 2021
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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