Plan Introduction I – Généralités : 1.1. Notion et critères de choix de portefe

Plan Introduction I – Généralités : 1.1. Notion et critères de choix de portefeuille 1.2. Caractéristiques d’un portefeuille 1.3. Efficience d’un portefeuille II - MEDAF : Apports et limites : 2.1. Définition et hypothèses du MEDAF 2.2. Utilisation du MEDAF dans le choix de portefeuille 2.3. Limites du MEDAF : Conclusion Bibliographie Introduction : Après les années 50, la finance a été touchée par des événements remarquables, c’est après cette date que les écrits et les théories ayant pour vocation l’étude du marché ont vu le jour. Ce sont les travaux de Markowitz qui ont marqué le point de départ de la théorie moderne relative à la gestion des actifs financiers et au financement du marché. Cette théorie repose essentiellement sur les concepts de rationalité de l’individu et d’efficience du marché, sa pièce maîtresse. Depuis les travaux de Markowitz, le souci de mettre en place un outil d'évaluation de la rentabilité des actifs financiers s'est accru. Les travaux de Sharpe pour faciliter l'applicabilité de la matrice de Markowitz ont été la source de la naissance d'un modèle baptisé : le Modèle d'Equilibre Des Actifs Financiers (MEDAF ou CAPM). Pour ce faire, nous allons, dans un premier temps, traiter quelques généralités sur le portefeuille, et par la suite se pencher sur les apports et les limites du MEDAF en essayant de montrer dès lors comment le MEDAF est-il utilisé dans la gestion optimale d’un portefeuille. 1. Généralités : 1.1. Notion et critères de choix de portefeuille : En finance, un portefeuille désigne une collection d'actifs financiers détenus par un établissement ou un individu. Un opérateur qui souhaite constituer un portefeuille titres (en règle générale un portefeuille d’actions) dispose de plusieurs critères pour effectuer son choix. Ces critères sont au nombre de quatre : 1.1.1. Le secteur d’activité : Le secteur d’activités auquel appartiennent les valeurs mobilières de l’entreprise donne le degré de sensibilité du secteur par rapport aux aléas de la conjoncture. Un domaine d’activités fortement lié aux variations de l’environnement est source de risque pour l’investisseur. Il souhaitera donc une plus forte rémunération, puisqu’il prend un plus grand risque. 1.1.2. Le Price Earning Ratio (P.E.R.) C’est le rapport entre le bénéfice par action de l’entreprise et le cours de l’action. PER = attendu action par net Bénéfice action l' de Cours Le PER d’une entreprise précise donc la valeur de cette entreprise sur le marché. (Un PER de 10 signifie que le marché estime la valeur de l’entreprise à dix fois son bénéfice.) Plus le PER est élevé, plus l’action est chère (car il faut davantage dépenser pour acquérir l’action), et donc moins le potentiel de bénéfice (pour le détenteur) est en théorie important. Il en résulte que le PER permet de définir les actions surcotées des actions sous-cotées. Ainsi, un PER faible (<10) est le reflet d’une entreprise sous-cotée qui se trouve donc en zone d’achat. Inversement, un PER fort (>10) est le reflet d’une entreprise surcotée qui se trouve donc en zone de vente. 1.1.3. La volatilité du titre : Elle correspond au taux de variation du titre au cours d’une période (mois, trimestre…) qu’il faut comparer au taux de variation du marché. Il s’agit donc de la fluctuation du titre par rapport à l’évolution du marché. Un titre dont la volatilité est importante associé à une bonne liquidité, c'est-à-dire associé à un nombre important d’échanges en moyenne sur le marché, peut permettre de dégager des plus-values. 1.1.4. La capitalisation boursière : Elle correspond à la valeur d’une entreprise à partir de son cours en Bourse. Cependant, deux paramètres restent primordiaux dans la composition d’un portefeuille, ce sont la rentabilité et le risque attachés à un titre. 1.2. Caractéristiques d’un portefeuille : Une caractéristique importante d'un portefeuille est son degré de diversification qui permet d'atteindre un juste milieu entre le risque, la volatilité et la rentabilité du portefeuille, tout en tenant compte de la durée prévue du placement (horizon de temps). Donc, un opérateur qui détient un portefeuille de titres doit arbitrer entre sa rentabilité et les risques qu’il occasionne. 1.2.1. La rentabilité : On entend par rentabilité le revenu encaissé sous forme de dividendes ou d’intérêt et/ou la plus-value (ou moins-value) constatée sous forme de gain (ou de perte) en capital que procure un titre à son investisseur. Le rendement s’exprime assez généralement sous forme de taux. Dans ce cas, on distingue habituellement le taux de rendement (calculé à partir du seul flux encaissé au cours de la période étudiée : dividende ou intérêt) et le taux de rentabilité (calculé à partir du flux encaissé auquel on ajoute la plus ou moins-value). La rentabilité d’un titre peut être calculée soit à partir : . du résultat net de l’exercice et du dividende que l’entreprise verse à l’actionnaire : c’est la rentabilité passée. . des résultats attendus par l’actionnaire : c’est la rentabilité future. Ces deux rentabilités sont des informations importantes pour le détenteur d’un titre ou le futur possesseur de ce titre : + La rentabilité passée : c’est le rapport entre la variation du titre augmentée du dividende par action versé par l’entreprise sur le cours de l’action à la date d’achat du titre. Rentabilité passée = bas plus le action l' de Cours Dividende + bas) plus le action l' de (Cours - haut) plus le action l' de (Cours + La rentabilité future : c’est le résultat attendu du titre, c'est-à-dire le cours de l’action future et le dividende probable versé de l’entreprise. Ces deux paramètres sont fonction de la réaction de l’action face aux aléas du marché et aussi du comportement de l’entreprise par rapport à son environnement. Il convient alors d’associer des probabilités à ces deux paramètres (cours de l’action et dividende) et de calculer l’espérance mathématique de la rentabilité future. E(R x ) = R x × P(R x ) 1.2.2. Le risque : Le risque attaché à une action est dû à l’incertitude et affecte donc la rentabilité future du titre. Ce risque peut être décomposé en risque systématique et risque spécifique : - Le risque systématique (ou de marché) : c’est le risque du fait de la fluctuation du marché - Le risque spécifique (ou individuel) : c’est le risque du fait du comportement particulier du titre. Il y a donc une relation entre le risque et la rentabilité. Plus le risque est important, plus la rentabilité future du titre connaît des fluctuations. Aussi, le risque attaché à un titre correspond à l’écart type de la rentabilité future de ce titre ) ( x R  .     2 2 ) ) ( ) ( x x x x E(R - R P R R     E(R) est appelé « espérance de la variable R ». La répartition du portefeuille, tant en types d'actifs qu'en actifs individuels, est un aspect crucial du placement boursier. Perdre de l'argent sur des valeurs boursières est un risque permanent, Cette répartition va dépendre du degré d'aversion au risque de l'investisseur. 1.3. Efficience d’un portefeuille : On appelle portefeuille efficient les combinaisons de titres qui présentent le couple risque/rentabilité le plus efficace pour un investisseur Cependant, sans faire rentrer de critères subjectifs de choix, il est impossible de sélectionner entre des portefeuilles à risques différents : il n’y a pas de portefeuille optimal dans l’absolu C’est à l’investisseur de choisir en fonction de son degré d’aversion/ d’affection pour le risque. Ce choix va être facilité mais aussi élargi par l’existence d’un actif sans risque. Frontière efficiente Bien qu’il ait fortement influencé la littérature financière portant sur le choix de portefeuille depuis près de quarante ans, l’approche moyenne-variance reste peu employé dans la pratique, c’est pour pallier à ses insuffisances que le MEDAF a été développé. 2. MEDAF : Apports et limites Le MEDAF très souvent utilisé, aussi bien par les praticiens que par les académiciens parce qu’il a été le premier à introduire la notion du risque dans la valorisation des actifs, et évaluer les rendements anticipés d'équilibre sur n'importe quel actif risqué sur le marché. L’idée fondamentale du MEDAF est qu’à l’équilibre, le marché rémunère les personnes qui prennent des risques. Étant donné que les individus ont généralement une aversion au risque, il doit y avoir une prime de risque positive pour la détention d’actifs risqués, pour induire les individus à investir dans tous les actifs existants. 2.1. Définition et hypothèses du MEDAF 2.1.1. Définition : Le modèle d’évaluation des actifs financiers permet de comparer la rentabilité du marché financier et la rentabilité de l’actif étudié. En d’autres termes, il a pour objet de déterminer la rentabilité attendue d’un titre en fonction du risque qu’il présente. Ainsi, chaque titre mis en portefeuille est caractérisé par : - Sa rentabilité espérée - Son risque 2.1.2. Hypothèses : Les hypothèses du MEDAF sont décrites de façon plus ou moins détaillés dans la littérature suivant les présentations du modèle. Ces hypothèses sont les suivantes : - Les investisseurs sont averses au risque et cherchent à maximiser l’utilité espérée de leur uploads/Finance/ 537eed2ade72c-pdf.pdf

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  • Publié le Mai 21, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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