12 mars 2015 - N°1048 la lettre api 7 22 Cosmétiques Aroma celte en pleine croi

12 mars 2015 - N°1048 la lettre api 7 22 Cosmétiques Aroma celte en pleine croissance à Saint-Agathon Le laboratoire costarmoricain Aroma celte fait feu de tout bois, et engrange les projets : entrée en bourse, extension immobilière, recrutements… Cotée en bourse sur le marché libre d’Euronext Paris depuis dé- cembre 2014, Aroma celte se dé- veloppe fortement sur le marché de l’aromathérapie. Huit salariés ont été recrutés depuis septembre portant l’effectif à 13 personnes. « Nous allons continuer la struc- turation et le renforcement des équipes commerciales et tech- niques avec le recrutement de 7 personnes avant l’été », dévoile Bruno Obriot. Et le PDG d’Aro- ma celte n’entend pas s’arrêter là. « Nous sommes en train de fi naliser une première opération de croissance externe. » Cette ac- quisition doit être bouclée dans le courant du mois de mars. Une levée de fonds en cours de fi nalisation En 2014, la PME a réalisé un chiffre d’affaires de 700 k€. « Sur 2015, nous visons les 2 M€ à périmètre constant et les 5 M€ en intégrant l’activité de l’entreprise acquise », révèle le dirigeant. Pour fi nancer ses projets et accélérer le dévelop- pement, Aroma celte boucle éga- lement une levée de fonds d’1 M€ auprès de fonds d’investissement. En 2014, la PME avait déjà ouvert son capital à un investisseur privé. Extension des locaux de Saint-Agathon Côté produits, le laboratoire com- mercialise aujourd’hui 27 réfé- rences : solutions buvables, huiles de massage, sprays, gélules… Ils sont distribués en pharmacies- parapharmacies (80 %) et bou- tiques de diététique (20 %). « Nos produits sont commercialisés en France et en Belgique. L’objectif est d’attaquer dès 2016 le marché export, en dupliquant le modèle français, en Allemagne, en Angle- terre, en Italie et en Espagne. » Aroma celte gère la conception et la fabrication des produits, à l’exception des gélules dont la production est sous-traitée. La PME projette également d’agran- dir ses locaux à Saint-Agathon. Les bureaux et l’atelier de pro- duction doivent être portés de 300 à 800 m2. Le projet doit être lancé d’ici à la fi n 2015, et mobilisera environ 350 k€ d’investissements. MAUREEN LE MAO Une gamme de cosmétiques En octobre 2014, Aroma celte a lancé une première gamme de cosmétique marine avec 7 références. « Deux nouveaux produits sont déjà prévus. La gamme est composée d’eau de mer et d’algues bretonnes et de plantes. » Bruno Obriot a souhaité, pour se démarquer de la concurrence, réduire ses marges afi n de proposer des produits premium avec un positionnement de moyenne gamme en terme de prix. Le dirigeant indique une moyenne de 15 à 20 k€ d’investissements pour le lancement d’un nouveau produit. Installée à Saint-Agathon depuis 2013, Aroma celte y conçoit et fabrique l’ensemble de ses formes galléniques, à l’exception des gélules. focus CROISSANCE 10 la lettre api 22 janvier 2015 - N°1041 interview Anthony Le Roux PDG d’Inter Pôle Inter Pôle met le cap sur la franchise et sur Nantes Le groupe lorientais, spécialisé dans les ressources humaines (intérim, recrutement, formation, out- placement) démarre 2015 avec le lancement d’une offre en franchise et une implantation sur Nantes. Vous lancez votre concept de franchise. Pourquoi ? Depuis cinq ans, notre solution globale de gestion externalisée des ressources humaines avec une spécialisation par fi lières a fait ses preuves en Bretagne. Le concept est abouti aussi bien d’un point de vue économique, marketing que stratégique. Cela nous permet au- jourd’hui d’envisager un dévelop- pement national, et sous la forme de franchises. Quelles sont vos ambitions ? Nous visons 100 ouvertures à 10 ans. Sur 2015, nous voulons signer avec six partenaires qui auront une exclusivité sur un ter- ritoire donné. Nous conservons en propre le développement d’In- ter Pôle en Bretagne et en Loire Atlantique, où nos 7 agences sont implantées. Nous visons d’abord, en franchise, les frontières de ce territoire et la région Rhône- Alpes. Mais nous ne nous fermons aucune porte, c’est aussi une his- toire d’hommes et de rencontres. Qu’en est-il des perspectives sur votre fi ef historique ? Trois nouvelles ouvertures sont déjà actées : Nantes, Morlaix et Pontivy. Ces deux dernières se- ront des agences de proximité, avec une offre autour du bilan de compétences. Mais surtout nous nous implanterons à Nantes en juin 2015, près de la gare avec un nouveau concept. Nous allons dé- cliner, en version premium, l’offre aujourd’hui développée sous la marque Espace Cadres. À Nantes, l’agence sera généraliste tertiaire et ciblera notamment les cadres parisiens souhaitant revenir dans l’Ouest. Et nous espérons ouvrir, à terme, une agence similaire à Montparnasse. Vous êtes aussi engagés dans la formation des jeunes. Quels sont vos projets ? En 2013, nous avons créé une école de formation interne avec l’école Pigier de Lorient. Pour la seconde année, 13 étudiants en contrat de professionnalisation suivent une licence RH. À la rentrée 2015, deux nouvelles classes, toujours en alternance, ouvriront avec une vingtaine d’élèves sur des forma- tions de chargés d’affaires et de recrutements MAUREEN LE MAO Inter Pôle : un groupe en croissance En 2014, le groupe breton (55 salariés) a clos son exercice sur un chiffre d’affaires de 24 M€, contre 19 M€ en 2013. « À périmètre constant, nous sommes sur une croissance de 20 %, supérieure à celle du marché », indique Anthony Le Roux. Pour fi nancer ses développements, le PDG-fondateur d’Inter Pôle ne fait pas appel à des fonds extérieurs. Deux collaborateurs sont entrés au capital du groupe en septembre 2011.« Ces cadres souhaitent augmenter leur participation. Et un troisième collaborateur envisage également de devenir actionnaire. » Anthony Le Roux a choisi de développer en franchise le groupe à l’échelle nationale. 22 janvier 2015 - N°1041 la lettre api 5 focus INNOVATION 35 Numérique AMA confi rme son virage vers le médical Historiquement spécialisée dans les jeux-vidéos, AMA a amorcé fi n 2013 un virage vers les applica- tions métiers. La société sort le 1er février un kit dédié à la télémédecine autour des Google Glass. Février 2014. AMA collabore à la première opération mondiale intégrant les Google Glass, où les gestes du Dr. Collin du CHP de Saint-Grégoire (35) ont été trans- mis en direct à une équipe au Japon. C’est à partir de cette pre- mière expérimentation qu’AMA a développé un kit spécifi que dédié à la télémédecine. « Il se com- pose d’une paire de Google Glass, d’un ordinateur/tablette, de cap- teurs spécifi ques et d’une suite logicielle. Nous fi nalisons actuel- lement les derniers développe- ments », précise Christian Guille- mot, PDG d’AMA et co-fondateur d’Ubisoft. Avec ce kit, AMA vise à l’échelle mondiale les établisse- ments médicaux, des profession- nels du secteur mais aussi des laboratoires. Forte d’un partenariat avec Google, la PME avait bénéfi cié au printemps 2013 d’une paire de lunettes connectées pour dévelop- per des jeux. « Nous avons rapi- dement constaté qu’elles offraient des possibilités intéressantes dans d’autres domaines. Après l’opération avec le Dr. Collin, nous avons été sollicités sur d’autres problématiques. Cela nous a permis de tester et d’améliorer la solution de télémédecine sur d’autres chirurgies. » Le partenariat avec Google Depuis octobre 2014, AMA est l’une des 10 sociétés mondiales certifi ées “Google at Work”, un programme lui permettant de ren- forcer son partenariat technique avec la fi rme américaine. « Nous n’avons jamais autant travaillé sur les Google Glass qu’aujourd’hui », indique Christian Guillemot, en- thousiaste quant aux futurs pro- jets de Google, qui vient certes d’annoncer l’arrêt de la commer- cialisation des Google Glass dans leur version actuelle, mais prévoit de développer d’autres modèles plus performants. Éviter les gadgets AMA vise également d’autres sec- teurs que la télémédecine. « Au- jourd’hui dans le numérique, il est indispensable d’être performants dans un secteur. Nous avons cen- tré notre R&D autour du médi- cal. Mais la solution à laquelle nous avons abouti est duplicable à d’autres domaines, et notam- ment l’industrie. Dans les objets connectés, il est facile de tomber dans des applications gadgets, ce qui n’est pas notre philosophie. » MAUREEN LE MAO Recrutements et évolutions capitalistiques À Rennes, AMA emploie une quinzaine de salariés. Début janvier, la PME a déménagé dans de nouveaux locaux en location afi n de faire face à son développement. « Nous sommes actuellement sur une embauche par semaine. Nous préparons le lancement commercial et constituons les équipes commerciales, marketing et logistique. » AMA a été fondée à Londres en 2004. Recapitalisée par les cinq frères Guillemot, l’antenne rennaise est juridiquement indépendante depuis le printemps 2014. L’entité bretonne devrait prochainement monter au capital d’AMA Londres. « Celle-ci deviendra une fi liale d’AMA, chargée de la commerciali- sation sur le marché anglais », indique le PDG. Christian Guillemot ne veut pas aborder le marché connecté sous l’angle des gadgets. 10 la lettre api 20 novembre 2014 - N°1034 focus 35 Électronique Syrlinks investit 2,2 M€ aux Champs-Blancs à Rennes La PME, spécialisée dans les systèmes de communication embarqués, va se doter de locaux adaptés à son activité sur uploads/Finance/ article-articles-rediges-pour-la-lettre-api.pdf

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  • Publié le Sep 23, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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