Le puissant impôt social : la z-taxe La z-taxe est l’opposée des intérêts banca
Le puissant impôt social : la z-taxe La z-taxe est l’opposée des intérêts bancaires. Le système économique préconisé ici est donc l’opposé de tout système reposant sur la rémunération passive du capital. Au contraire, la z-taxe pénalise l'accumulation superflue des richesses, en faisant une distinction entre les richesses productives, et les richesses dormantes. Ainsi, cet impôt social permet de réduire les inégalités de richesse. La monnaie actuelle : arme de la dette usuraire et des spéculateurs De nos jours, une grande majorité des dettes est tenue dans des registres qui sont la possession exclusive des banques commerciales (SG, BNP…). Ce registre est aussi celui de la monnaie. Les dettes sont créées par les banques, donnant droit à une créance sous forme de monnaie que l’endetté peut utiliser par la suite. Cependant, les banquiers sont rémunérés en fonction de la monnaie qu’ils créent, car tout endettement rapporte des intérêts. Plus les banquiers endettent la société, et plus ils touchent de surplus (les « intérêts bancaires »). La création monétaire revient donc à une actualisation au présent de notre futur. Ainsi, ceux qui vivent du fruit de leur travail présent voient leur pouvoir d’achat fortement dilué, non seulement par la création monétaire des banquiers, mais aussi par ceux qui s’endettent en gageant leur propre travail futur, ou qui spéculent financièrement sur l'avenir. Notre économie repose sur le triptyque suivant : un endettement initial auprès des banques par création monétaire, qui pousse à la surconsommation des ménages; il faut ensuite travailler pour rembourser la dette et les intérêts du banquier. Cette situation est acceptée de tous, alors qu'il aurait été plus naturel de travailler avant de penser à dépenser. Quand tout va bien, les instigateurs de ce système profitent pleinement des gains financiers. Par contre, en temps de crise, comme en 2008, les Etats et les banques centrales sont obligés d’intervenir pour sauver un système vorace à la dérive. Ce sauvetage se fait au prix de l’endettement des Etats, et de la création monétaire des banques centrales, dilutive de pouvoir d’achat des salariés et des retraités. In fine, le coût des égarements d’institutions privées est supporté par la collectivité dans son ensemble. En résumé, les profits sont privatisés, mais les pertes sont mutualisées. Voilà en une phrase, une description possible du capitalisme. L’État doit reprendre la main en revenant à l’esprit originel Ainsi, la tenue du registre des dettes par les banques est dangereuse pour l’intérêt commun car les banques sont motivées par une création monétaire maximale (dans le cadre du respect des ratios prudentiels), pour engendrer le maximum de surplus usuraire. Les banquiers sont prêts à vendre notre futur commun car notre endettement crée sa propre richesse présente. Elle s’appuie même sur des spéculateurs qui ont pour but de réaliser des futures entrées d’argent purement financières, et non le fruit d’un travail réalisé. Ces richesses accumulées exponentiellement se font au détriment du bien commun car elles créent des bulles financières et immobilières, engendrant des crises économiques lorsque la voracité de ces acteurs est trop grande. Nous touchons là au cœur du capitalisme. Il est temps pour l’Etat de reprendre la main de ce registre des dettes qui a été trop injustement monopolisé par les banquiers pour servir leurs intérêts, et contre l’intérêt commun. Il est temps de mettre un arrêt à la vente de notre futur commun. Surtout, pour sortir de ce cercle vicieux, il faudrait une loi stipulant que nul ne peut être rémunéré pour l’actualisation du futur : le temps n’est pas une matière première comme les autres, il ne peut pas faire l’objet d’un commerce. En d’autres termes, le temps représente notre futur commun, et il ne peut être monopolisé par qui que ce soit. Donc en particulier l’usure, au sens originel, doit être interdite. Originellement, lors du troc, la tenue d’un registre de dettes était liée à une non coïncidence des désirs et à des fréquences de productions différentes. Pour pallier à ce décalage temporel à court terme, et apporter de la liquidité aux échanges commerciaux, il a fallu mettre en place un système d’avoirs, émis par l’autorité monétaire sous l’égide de l’Etat, qui permettait aux agents économiques de se libérer de tout engagement lors des échanges au comptant. Ainsi, la réalité économique des avoirs porte sur le court terme, et sur le travail. Il est donc temps de recentrer les avoirs sur notre capacité de travail et non sur une activité purement financière. Le travail doit être remis au cœur de notre monnaie, et non l’endettement. Par extension toutes créations de valeurs tangibles (extraction de matières premières, agriculture, entreprises créatrices d’activité) peuvent être éligibles à la création monétaire. En somme le travail et les richesses créent la monnaie et non plus la dette et la consommation. Ainsi, peu importe si des sociétés privées comme des banques ou des fintechs (un type d’entreprises de l’industrie des technologies financières) administrent la monnaie au jour le jour, mais il est important que les règles qui régissent la création monétaire soient légiférées et votées par le parlement. Ce n’est pas aux banques de décider des règles mais à l’Etat en offrant des lignes directrices claires : L’État dicte les règles de création de la monnaie. Le registre des dettes, et la monnaie émise sont la responsabilité de l’Etat. La création monétaire ne doit plus servir l’endettement purement financier, néfaste pour l’économie: les mécanismes d’investissements doivent reposer sur des avoirs disponibles, c’est à dire l’épargne. Nous verrons comment stimuler l’investissement de l’épargne disponible et dormante grâce à un impôt social : la z-taxe. Les fournisseurs de matières premières peuvent être à découvert d’avoirs monétaires en fonction de leur production annuelle. Cette proportion peut être d’autant plus grande que la matière première est écologique ou vitale pour la population. En particulier, les agriculteurs qui souffrent de période de productions longues, et qui sont les principales victimes du système bancaire actuel, peuvent avoir un accès à la monnaie privilégié. De même, les producteurs d’énergie propres et renouvelables peuvent être favorisés par ce système monétaire. L’Etat peut stimuler la création d’avoirs monétaires pour des projets qui ont pour but de créer de l’activité économique réelle et de l’emploi. En particulier, de grands projets d’investissements stratégiques de l’Etat peuvent être lancés par la création monétaire. Il est important que ces plans stratégiques doivent être votés et encadrés. Ils doivent être lancés dans les cycles économiques calmes pour relancer l’activité. En résumé, la solvabilité et la protection des individus doivent être au centre des préoccupations de l’Etat. Le travail doit être le coeur de l'économie et la monnaie son sang. De même, l’épargne, et non l’endettement, doit être le moteur de l’investissement. Il faut limiter l’investissement spéculatif qui s’endette pour générer des profits à partir d’une création monétaire dilutive du pouvoir d’achat des possédants de monnaie, des salariés, et de nos retraites. Ainsi, si l’État reprend la main sur ce registre, c’est tout le peuple et l’intérêt commun qui en sort grandit Financement de ce système monétaire De nos jours, la tenue du registre des dettes coûte extrêmement cher à la collectivité. En effet, les banquiers encaissent des intérêts d’emprunts à chaque création monétaire. Au final, les banquiers encaissent un revenu exponentiel qui les poussent à allonger un maximum la durée et les montants des crédits car leurs profits en dépendent. Pour cela, ils sont prêts à s’allier avec des spéculateurs obnubilés par des profits purement financiers. Pour l’année 2016, les profits bancaires pour les six principaux groupes français se sont élevés à 22,9 milliards d’euros. Avec le nouveau système monétaire proposé plus haut, qui est contrôlé par l’État mais géré par des sociétés privées, comme les avoirs empruntés sont fondés sur le travail ou des richesses réelles, donc sur un engagement à court terme, le risque encouru des défauts est moins important. Dans le système actuel, celui qui s’endette rémunére le système bancaire. Plus la personne ou l’entreprise est fragile financièrement et plus son taux d’emprunt sera élevé. Par contre, les personnes aisées sont favorisées par les banquiers, qui non seulement leur prêtent à des taux bas, mais leur permettent surtout un accès à la monnaie attrayant pour spéculer dans la bourse ou dans l’immobilier au détriment du bien commun. Surtout, les plus pauvres payent une part importante des frais bancaires. Selon une étude de l'association 60 Millions de consommateurs, parue en 2017, les frais bancaires pénalisent particulièrement les personnes en difficultés financières. L'ensemble des frais liés aux incidents de fonctionnement reste extrêmement lucratif, et rapporterait aux banques 4,9 milliards d'euros. Soit le quart de leurs profits ! Les frais supportés par les accumulateurs d’avoirs Or à y regarder de plus près, la tenue du registre de la monnaie devrait être soutenue par ceux qui possèdent la monnaie, et non pas par ceux qui n’en ont pas. En revenant à l’origine des échanges, l’accumulation de la monnaie est en quelque sorte l’accaparation honnête des richesses naturelles et du travail de la collectivité. Il est de la responsabilité du possédants de la libérer à son tour dans uploads/Finance/ articulos-anice-lajnef.pdf
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- Publié le Jul 30, 2021
- Catégorie Business / Finance
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