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Correction de la synthèse de documents Les documents manifestant une convergenc

Correction de la synthèse de documents Les documents manifestant une convergence d'opinions, le plan qui apparaît le plus souhaitable est un plan analytique autour de la problématique : Dans quelle mesure les pratiques collaboratives représentent- elles un progrès social ? Proposition d’introduction rédigée : Avec la prolifération des blogs, des wikis ou encore des réseaux sociaux, les pratiques collaboratives se multiplient, que ce soit dans la vie professionnelle comme dans les loisirs, permettant un accroissement des échanges et des services entre des personnes. Nous entrons dans un nouveau monde impliquant une transformation sociétale sans précédent. Les médias et les politiques en parlent, les citoyens et les entreprises s’en emparent progressivement. Ce mouvement esquisse les contours d'une nouvelle économie, avec de nouveaux business models, d'autres formes d'organisation, de management, de travail, d’innovation. Cependant cette visée semble parfois instrumentalisée, voire dévoyée comme le démontrent les textes et documents soumis à notre étude, datés du XXème au XXIème siècle. Dans quelle mesure les pratiques collaboratives représentent-elles un progrès social ? Si le développement des pratiques collaboratives semble répondre à différentes motivations, il présente aussi certains dangers que ne manquent pas de relever les auteurs de ce dossier. Tableau synoptique de confrontation des idées Document 1 Document 2 Document 3 Document 4 Plan possible Constat du développement des pratiques collaboratives Description d’un espace de « coworking » A l’inverse, le cordonnier travaillait seul Caricature de l’essor du co- voiturage I) Les raisons du développement des pratiques collaboratives 1) Le constat de leur essor Idéalisation de ces pratiques : conséquences positives sur le tissu social, sur l’écologie et alternative à la crise de l’ultra- libéralisme « rien n’a été laissé au hasard » : l’ergonomie du mobilier, le confort de travail sont pensés pour améliorer les échanges entre collaborateurs Cependant la description du travail d’artisan effectué par le père de Giono était déjà idéalisée (liberté, épicurisme) Idéalisation du co- voiturage : tout le monde sourit, du conducteur aux passagers (hormis l’un d’eux, visage fermé, à l’arrière du véhicule) I) 2) Un progrès social ? Dévalorisation de ces pratiques : effet de mode créé artificiellement pour mettre en exergue une nouvelle manière de « consommer » des services Des personnes qui n’ont rien en commun sont obligées de se côtoyer et de cohabiter dans leurs professions respectives : Grande diversité de « profils » ; il ne s’agit plus de co- voiturage mais de « multi-voiturage » ! II) Les dangers liés à ces pratiques 3) Un effet de mode pervers Pourtant la société collaborative repose sur la notion de don à l’autre, qu’il s’agisse de temps, d’argent ou de connaissances Mais ceux qui ont besoin de conseils ou de clients se voient refuser leurs demandes par les personnes qui partagent leur espace de travail L’avantage de travailler seul : absence de concurrence ou de compétition, maîtrise du processus de fabrication Le don ne semble pas gratuit puisqu’un des passagers tend un billet de banque pour faire avancer le conducteur (image dégradante de la carotte tendue à l’âne) I) 3) Une vision altruiste L’économie collaborative semble alors plus solidaire que l’économie de marché A contrario : absence d’ambiance familière, de liens véritables entre les coworkers Dévalorisation de l’économie de marché qui asservit l’ouvrier, là où l’artisan lui se libère grâce au travail Parodie de fraternité intergénérationnelle et interculturelle II) 1) Une absence de communication Pour une majorité de personnes interrogées, les pratiques d’échanges ou de location entre particuliers présentent plusieurs avantages, dont le principal est le gain d’argent Avantages réels du coworking : de mode de travail permet de rompre la solitude, et de rassurer ceux qui ont des difficultés en constatant qu’ils ne sont pas les seuls à en Plutôt que le gain d’argent, nos ancêtres recherchaient le plaisir et savaient prendre le temps de vivre Economie réalisée par les passagers : un seul d’entre eux semble payer pour la totalité ; voiture surchargée… I) 4) Un gain d’argent éprouver… L’essor de ces pratiques répond également à une volonté générale de nouer des relations en-dehors des liens familiaux, mais parfois se réduisent aussi à une simple transaction commerciale Mais les relations en espace de travail partagé reviennent souvent à des relations traditionnelles de travail au bureau Lorsqu’il voulait changer d’endroit, l’artisan déménageait et trouvait une ville qui lui plaisait Liens sous- entendus par une forme de convivialité (musique) ? II) 2) Un manque de lien social En fait la collaboration entre pairs reste surtout un mythe fabriqué et entretenu par les acteurs du net Le coworking est parfois insupportable : choc des cultures, difficultés pour se concentrer sur son travail Le progrès n’est parfois qu’un leurre, une illusion qui nous fait au contraire régresser Progrès ou régression ? Cette image semble tout droit sortie d’un pays en voie de développement II) 4) Un mythe Correction de l’écriture personnelle Grille d’analyse de l’énoncé : Selon vous, notre société nous rend-elle solidaires ? Société : groupe, environnement, communauté, collectif, ensemble des personnes entre lesquelles existent des rapports durables et organisés (avec des institutions, etc.) ; milieu humain par rapport aux individus. Solidarité : fraternité, entraide, échange, association, coopération, mutualité, camaraderie, charité, cohésion, unité, dépendance, interdépendance. Reformulation du sujet : Notre époque permet- elle ou favorise le rapprochement des individus, voire les échanges et les relations interpersonnelles ? Plan dialectique : il s’agit de discuter deux aspects contradictoires du sujet, dans un raisonnement concessif. Plan détaillé Arguments de la partie 1 IDEE DOMINANTE : notre société mul- ticulturelle et individualiste ne favorise pas les échanges. 1 – Le multiculturalisme est parfois vécu comme un danger voire une menace, et les tentations de repli communautaire semblent nombreuses, dans une Europe nostalgique de son passé chrétien. 2 – La quête du profit et de la rentabilité immédiate constituent également des freins à la découverte de l’autre. Il semble que le libéralisme à outrance tolère mal la perte de temps, même si celle-ci s’effectue au service d’autrui. 3 – Les réseaux sociaux n’ont de « social » que le nom : les cas de harcèlement ou de persécutions sur Internet se multiplient et les victimes sont parfois isolées car elles ne savent pas à qui s’adresser. Transition : si notre société ne met pas toujours en exergue des comportements altruistes, elle favorise cependant différentes formes de solidarité. IDEE DOMINANTE : la vie en société conduit naturellement l’homme à la coopération envers ses semblables. 1 – L’homme étant défini comme « un animal politique » (Aristote), il ne peut s’épanouir qu’en agissant au service de ses pairs et de sa communauté. Arguments de la partie 2 2 – La solidarité intergénérationnelle se vérifie aujourd’hui par la construction de résidences où retraités et étudiants se côtoient et s’entraident au quotidien. 3 – Les opérations de dons ou de financement collaboratif n’ont jamais été nombreuses qu’aujourd’hui, que ce soit au profit de personnes malades, handicapées ou d’associations caritatives. uploads/Finance/ bts-2018-culture-generale.pdf