Déficit budgétaire : (origine de la crise) Le déficit budgétaire d'un pays est

Déficit budgétaire : (origine de la crise) Le déficit budgétaire d'un pays est le résultat de tous les actifs et passifs d'un gouvernement. Il comprend les recettes et les dépenses, les remboursements et la constitution de nouvelles dettes envers d'autres États, mais aussi les positions intérieures de l'État, comme les assurances sociales et les dépenses des communes et des municipalités. Il s'agit du solde de financement des comptes nationaux. En termes simples, si un pays a plus dans ses comptes à la fin de l'année qu'au début, il s'agit d'un excédent - s'il a moins, on parle de déficit. Un tel déficit doit toujours être compensé par des emprunts, dont les remboursements pèseront sur les budgets des années à venir. Commentaire graphique 1 : Ce graphique nous montre l’évolution de la dette publique grecque de 1995 à 2011 du rapport présenté par le ministère grec ,établit que le niveau du déficit pour 2009 subit plusieurs révisions à la hausse de 11.9% du PIB en première estimation ainsi que 15.8% dans la dernière ,un volume important de dépenses de 54% et Cela constituait une diminution remarquable de 36% des recettes grecques qui sont insuffisantes pour compenser les dépenses publiques Commentaire graphique 2 : On observe bien le pic de 2009, où la Grèce a dû émettre beaucoup de dette pour financer son nouveau déficit. Par la suite, de moins en moins de prêteurs lui ont fait confiance, et elle a dû emprunter de plus en plus "court", jusqu'à devoir s'appuyer fortement sur des bons du Trésor, donc des prêts de 3 ou 6 mois avec des taux allant de 4 à 5%... Spéculation : (conséquence de la crise) L'annonce du Premier Ministre grec a donné le signal à une première vague de spéculation sur la dette grecque. La dette grecque étant détenue dans une large mesure par des investisseurs étrangers, elle se trouvait particulièrement exposée à la spéculation. La spéculation leur permet de gagner de l'argent en créant des situations de crise et de panique qui font varier les cours et les taux d'intérêt, source de profits énormes pour les spéculateurs. La spéculation sur la dette grecque concerne les contrats d'assurance sur le défaut de paiement (CDS pour Credit Default Swap). Leur principe est simple: lorsque des investisseurs achètent des titres d'emprunt, ils peuvent s'assurer contre le non- remboursement de la part d'une entreprise ou d'un État. Les risques liés au spéculation : RISQUE NATUREL: Compte tenu de l'aggravation de ses finances publiques et de sa difficulté à sortir de cette crise, prêter à la Grèce est de plus en plus risqué. Les prêteurs s'assurent en contractant des "Credit default swap" (CDS) et répercutent cette prise de risque en augmentant les taux d'intérêt. RISQUE SPÉCULATIF :Visant des profits à court terme, les spéculateurs achètent des CDS, gonflant artificiellement leur valeur. Ils peuvent le faire sans prêter, en passant par l'intermédiaire de produits dérivés. De plus les CDS servent d'indicateur. L'envolée de leur valeur pour les emprunts grecs laisse penser aux marchés financiers que la Grèce ne remboursera pas une partie de sa dette. Ce qui influence la note de la Grèce par les agences de notation et faire grimper le taux d'intérêt de la dette grecque. Voilà un schéma récapitulatif : - Les spéculateurs achètent massivement les CDS ce qui entraine une augmentation au niveau de la demande CDS . Et puis après - Le prix de CDS augmente par conséquent les investisseurs souhaitent se protéger contre le défaut de paiement, c'est-à-dire que le marché considère que le risque est grand que la Grèce ne puisse rembourser son emprunt. Et - La demande en CDS et le prix de ce produit dérivé augmente donc le manque de confiance des investisseurs et le cout de l'endettement augmente. Commentaire du graphique : Voilà ce graphique montre l’évolution du prix du CDS et on observe que la Grèce entre juillet 2011 et janvier 2012 a subi une augmentation massive des prix du CDS qui dépasse en fin de janvier 2012 les 10 000 euro Aides en provenance de l'UE et le FMI: Devant l'impossibilité pour la Grèce d'accéder aux marchés internationaux, le Premier ministre socialiste Georges Papandréou, se résout à demander l'aide de l'UE et du FMI. / Après négociations un accord est trouvé le 2 mai 2010. Athènes obtient des crédits de l'UE et du FMI à hauteur de 10 milliards d'euros sur trois ans (80 milliards par l'UE et 30 milliards par le FMI)./ Dans le 9 et 10 mai 2010, pour faire face à la peur des marchés et éviter que la crise grecque s'étende à l'Espagne, au Portugal voire à l'Italie, l'Union européenne en coopération avec le FMI se dote d'un fonds de stabilisation de 750 milliards d'euros;/ La commission européenne est autorisée à emprunter 60 milliards d'euros, 440 milliards apportés par les États et 250 milliards apportés par le FMI. uploads/Finance/ ce-je-dois-dire-expose.pdf

  • 48
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Jui 11, 2021
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
  • Taille du fichier 0.0351MB