Rapport d’activité 2010 Sommaire Page 2 Interview du directeur général Page 4 E

Rapport d’activité 2010 Sommaire Page 2 Interview du directeur général Page 4 Environnement économique Page 6 Synthèse financière Page 10 Service client Page 12 Coface dans le monde Page 14 Ressources humaines Page 15 Développement durable Page 16 Comptes consolidés résumés III Gouvernance 1 La principale source de fi nancement des entreprises dans le monde n’est ni le crédit bancaire ni le crédit fi nancier, c’est le crédit interentreprises, autrement dit le crédit fournisseur : celui que Coface protège. Pour cela, Coface commercialise des solutions pour gérer les créances commerciales des entreprises. Le pivot de cette offre est l’assurance-crédit qui représente plus de 80 % de son chiffre d’affaires. Son rôle est de protéger les entreprises contre le risque de défaillance fi nancière de leurs clients. En synergie avec ses solutions d’assurance-crédit, Coface propose aux entreprises une offre complémentaire en matière : d’affacturage, pour fi nancer leurs créances commerciales ; d’information, pour évaluer la situation fi nancière de leurs partenaires commerciaux et leur capacité à honorer leurs engagements ; de gestion de créances, pour faciliter le suivi et le recouvrement des créances dues. Coface : expert en gestion des créances commerciales 1 622 M€ de chiffre d’affaires 6 400 collaborateurs, dont plus de 4 000 hors de France 135 000 clients dans le monde 3e acteur mondial en assurance-crédit 374 Mds€ de créances garanties Présence dans 66 pays 2 Interview Quelle lecture faites-vous des résultats 2010 ? Notre métier est fortement corrélé à la dynamique de l’économie mondiale, elle-même refl et de l’activité des entreprises que nous assurons. Il nous faut donc apprécier nos performances à travers ce prisme. En 2010, le taux de croissance de l’économie mondiale a été de + 4,2 %, après une récession de – 1,6 % en 2009. Coface a profi té de la reprise pour renouer avec la rentabilité. Notre activité d’assurance-crédit a accéléré son développement et notre ratio de sinistralité s’est apprécié de 45 points. La traduction a été spectaculaire sur notre résultat opérationnel courant : il s’est amélioré de 403 millions d’euros par rapport à 2009. Ces résultats, couplés avec la montée de Natixis dans notre capital, renforcent notre solidité fi nancière. Comment Coface peut-elle faire la différence sur son marché ? Outre sa solidité fi nancière, Coface bénéfi cie d’atouts importants: un réseau international étendu, des informations de qualité sur les entreprises, une expertise reconnue de l’analyse du risque pays et du risque sectoriel, et une forte expérience de la relation clients. Notre réseau international nous permet de vendre, directement ou via des partenaires locaux, des solutions d’assurance-crédit dans 95 pays, en nous appuyant sur des informations, mises à jour en permanence, sur les entreprises. Nous disposons aussi d’une expertise reconnue dans l’analyse du risque pays et du risque sectoriel, que nous produisons pour notre propre activité mais que nos clients et de nombreux acteurs du commerce international utilisent pour leurs propres besoins. Tous ces éléments contribuent à la qualité et l’effi cacité de notre arbitrage des risques, nous permettant de rendre un service haut de gamme à nos assurés. Enfi n, pendant la crise, nous Directeur général de Coface depuis décembre 2010, Jean-Marc Pillu revient sur les résultats 2010 et nous expose sa vision pour les années à venir. 3 avons su conserver une relation de confi ance avec nos assurés, en maintenant le niveau global de notre encours de risques. Nous essayons chaque jour d’être plus proches d’eux et plus transparents; nous continuerons dans cette voie car l’assurance-crédit est un métier de partenariat à long terme entre assurés et assureur. Ces atouts, j’en suis convaincu, nous permettront de faire la différence et d’accélérer notre développement. Votre priorité est l’assurance-crédit. Pourquoi ? Deux raisons essentielles l’expliquent. Nous devons être en mesure, dans les années à venir, de fi nancer notre développement de manière profi table, autonome et cohérente. Par ailleurs, je suis convaincu que Coface ne peut continuer à se développer sur plusieurs métiers simultanément avec la même énergie et la même effi cacité. Or l’assurance-crédit est une activité à forte valeur ajoutée ; elle est également très exigeante, risquée et internationale et nécessite beaucoup de savoir-faire et de compétences en systèmes d’information. Il nous a donc paru important d’opérer ce recentrage autour de ce métier sur lequel nous avons une solide expérience et qui représente plus de 80 % de notre chiffre d’affaires. Quel impact aura ce recentrage sur les autres activités ? Nous évoluerons progressivement et avec pragmatisme. Notre critère sera la rentabilité et la contribution des activités annexes à la performance de l’assurance-crédit. Prenons des exemples. Pour l’affacturage, nous nous focaliserons sur les implantations les plus rentables et porteuses de synergies avec l’assurance-crédit. À l’image de l’Allemagne et de la Pologne. Quant à l’information d’entreprise et à la gestion de créances, indispensables à l’arbitrage des risques et à la maîtrise de notre loss ratio, nous les organiserons en fonction de nos propres besoins d’assureur-crédit et afi n d’enrichir les services offerts à nos assurés. Quel regard portez-vous sur 2011 ? La reprise reste fragile. Une décélération modérée de l’activité est probable, compte tenu du ralentissement du commerce mondial, du désendettement du secteur privé et des politiques de rigueur engagées dans les pays avancés. Les risques souverains au sein de la zone euro, l’actualité politique au Maghreb et au Moyen-Orient, avec ses conséquences sur le prix du pétrole, et le séisme au Japon, avec ses répercussions sur plusieurs fi lières industrielles à travers le monde, nous invitent à la prudence. Mais c’est dans ce contexte d’incertitude que l’assurance-crédit peut encore mieux jouer son rôle de protection des acteurs économiques. Nos clients le savent et Coface les accompagne comme elle l’a fait tout au long de la crise récente. Quels sont les objectifs à court terme de Coface ? Dans ce contexte tendu, nous nous efforcerons de soutenir au mieux nos clients et de rationaliser nos processus internes pour améliorer nos performances et réussir notre recentrage sur l’assurance-crédit. En 2011, Coface sera également mobilisée pour répondre aux nouvelles normes réglementaires de Solvabilité II. Plus de cohérence et d’effi cacité en interne, un engagement toujours plus fort au service de nos clients, c’est la feuille de route que nous déclinons tout au long de l’année en cours. 4 Environnement économique Une reprise incertaine, une nouvelle donne économique 2010 : une année de convalescence économique En affi chant + 4,2 % de croissance en 2010, l’économie mondiale a bien rebondi. Elle le doit en partie au dynamisme confi rmé des économies émergentes et à la pertinence des politiques monétaires qui ont évité un nouveau plongeon des économies avancées et soutenu la demande. De fait, la crise du crédit, dont septembre 2008 fut l’acmé, a pris fi n. Cela se traduit par un nombre de faillites d’entreprises et de créances impayées qui recule mécaniquement. Pour preuve, le taux de sinistralité – ratio sinistres/primes – est de nouveau conforme aux années d’avant-crise ; il a atteint 53 % sur l’année, contre un record de 98 % en 2009. Si la conjoncture économique mondiale s’améliore, le paysage économique a, quant à lui, entamé une profonde mutation structurelle. La redistribution des cartes s’accélère Le déplacement du centre de gravité économique vers l’Asie, et plus généralement des pays dits avancés vers les économies émergentes, s’est confi rmé. La résilience à la crise et la dynamique de croissance en période de reprise de pays comme la Chine, l’Inde ou le Brésil contrastent avec l’atonie des économiques occidentales. À l’exception de l’Allemagne, portée par la forte progression de ses exportations. Conséquence immédiate : la notation des pays connaît un effet de ciseau. Le Brésil, l’Inde et la Chine sont mieux notés que la Grèce, l’Irlande ou le Portugal. La Turquie est seulement un cran en dessous du Royaume-Uni. Et une région comme l’Amérique latine, habituée aux crises à répétition, a parfaitement résisté à la tempête économique. Les pays sud-américains affi chent des taux de croissance enviables en 2010 et enregistrent une amélioration spectaculaire de leurs risques. Coface n’a d’ailleurs jamais réellement fait cette différence entre les pays émergents et les pays industrialisés. Ces évolutions nous confortent dans ce choix. Les économies des pays occidentaux fragilisées Si 2010 est une année de reprise, les économies avancées porteront longtemps les stigmates de la crise de crédit de 2008-2009. Les États-Unis, locomotive de l’économie mondiale depuis des décennies, s’orientent vers un nouveau mode de croissance. Son économie se révèle ni plus compétitive ni mieux spécialisée que celle de l’Europe. Quant à la crise des subprimes, elle scelle progressivement l’époque d’une croissance tirée par l’endettement des ménages. Résultat, les modèles de croissance américain et européen convergent. À la clé : une dynamique moindre. Soutenue par la FED, la demande des ménages américains reste néanmoins un élément structurant de la croissance mondiale ; elle pèse encore 18 % du PIB mondial. L’Europe sort ébranlée par les crises souveraines de la Grèce et de l’Irlande. Liées à la dette publique, ces crises sanctionnent surtout un modèle de croissance imparfait et l’incapacité de certains États uploads/Finance/ coface 1 .pdf

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  • Publié le Mai 03, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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