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Commerce international 1) Comment définir le commerce international ? Le commer

Commerce international 1) Comment définir le commerce international ? Le commerce international concerne les échanges de biens –produits de base ou primaires (matières premières, produits agricoles, énergie) et produits manufacturés –ainsi que les échanges de services (voyages, transports, assurances, services culturels, financiers, télécommunications) entre agents résidents sur des territoires économiques différents (entre au moins deux pays). 2) Quels sont les types de commerce international ? Le commerce international comprend:  le commerce de concentration : implique l’assemblage des petites productions locales ou régionales dans des comptoirs créés à cette fin, en quantités convenables pour être manipulés sur le marché international.  Le commerce de distribution : consiste à se procurer les marchandises en très grandes quantités sur le marché international et à les emmagasiner pour les distribuer aux consommateurs sur le plan international. 3) Qui domine le commerce international ? Les échanges commerciaux concernent trois pôles économiques les plus puissants de la planète, qui constituent le centre économique du monde. Mais de nouveaux échanges évoluent et reconfigurent le paysage du commerce international. L'Amérique du Nord, l'Europe occidentale et l'Asie de l'est. Ces trois ensembles constituent la Triade. Leur puissance repose sur la variété de leur production, leur maîtrise de la technologie et des réseaux de transports. Ils garantissent à eux seuls environ 75 % des échanges internationaux. Ils exportent des marchandises (des produits manufacturés), des services ainsi que des capitaux et de l'information (dans ce domaine, leur supériorité est totale). 4) Quelle est la position du MAROC dans le commerce international ? Selon l’OMC, le Maroc comme les autres pays a été impacté par la pandémie du Covid-19 à partir de Mars 2020 et a subi également un confinement total ou partiel au cours de l’année. Les entreprises tournées vers le commerce extérieur ont vu leurs activités chuter, soit par clôture, soit par manque de matières premières et de moyens logistiques, soit par manque de clients. Au niveau du commerce des marchandises, comparativement à l’année 2019, les exportations (-7,5%) ont moins souffert que les importations (-14,1%). Le taux de couverture a progressé : (62,4%) en 2020 contre (57,9%) en 2019. Toutes les exportations ont diminué en 2020 sauf les phosphates et dérivés (+3,7%) et l’Agro-alimentaire (+0,7%). Toutes les importations ont également baissé à l’exception des produits alimentaires (+15,7%) constitués de blé et d’orge suite à la mauvaise compagne agricole 2019/2020. Au niveau des services, les exportations (-30,1%) ont connu une diminution significative que les importations (-29,1%). Ce sont les recettes du tourisme qui ont connu une baisse puisque l’excédent de la balance voyages a baissé de 55,3%, alors que les transferts des RME ont progressé de 5%. Le flux net des investissements directs étrangers au Maroc a augmenté de 1% et le flux net des investissements directs marocains à l’étranger a diminué de 53,8%. Au niveau des biens et des services les importations ont diminué de 16,5% et les exportations de 15,9%. Pour 2021, Bank Al Maghrib prévoit une croissance de (+5,3%) du à la bonne campagne agricole estimée à 95 millions de tonnes de céréales et une valeur ajoutée de (+17,6%). Du fait du plan de relance de 120 milliards de dirhams et l’orientation accommandante de la politique monétaire, il a prévu une croissance de 3,5% du secteur non agricole. En conclusion, on peut être optimiste aussi bien pour la croissance du commerce mondial que celle du commerce extérieur marocain en 2021, à condition que la situation épidémiologique ne va pas nuire par l’émergence de nouveaux variants du virus Covid-19, et que la vaccination continue dans de bonnes conditions uploads/Finance/ commerce-international-nouh.pdf