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Comptabilité Générale SEMESTRE 1 PR. BOUAYAD - PR. EL YAMLAHI ANNÉE UNIVERSITAI

Comptabilité Générale SEMESTRE 1 PR. BOUAYAD - PR. EL YAMLAHI ANNÉE UNIVERSITAIRE 2020-2021 2 Objectifs du cours u Assimiler les fondements de la comptabilité générale (objectifs, principes, sources, etc.) ; u Introduire les états financiers fondamentaux : bilan et compte de produits et charges, et définir leurs éléments : actif, passif, capitaux propres, charges, produits ; u Comptabiliser les opérations courantes de l’entreprise dans les comptes appropriés. Pr. BOUAYAD – Pr. EL YAMLAHI Plan du cours u Chapitre 1: Principes fondamentaux de la comptabilité générale. u Chapitre 2: Le bilan. u Chapitre 3: Le compte de produits et charges. u Chapitre 4: Les opérations d’achats et de ventes. u Chapitre 5: Les opérations de produits et de charges. u Chapitre 6: Les effets de commerce. u Chapitre 7: Les opérations avec le personnel: les charges de personnel. Pr. BOUAYAD – Pr. EL YAMLAHI 3 Bibliographie de référence uNabil BOUAYAD AMINE: Pratique de la comptabilité générale. Tome 1: Analyse des opérations courantes. 4ème édition. DAR AL QALAM. Rabat, 2017. Pr. BOUAYAD – Pr. EL YAMLAHI 4 Introduction Générale u La comptabilité est un instrument d’information essentiel pour comprendre la situation et l’évolution de l’entreprise. u Le système comptable doit être en mesure de fournir des informations avec le maximum de fiabilité de façon que toutes les personnes intéressées puissent avoir confiance dans les résultats obtenus. u Au Maroc, la comptabilité est extrêmement normalisée et fait l’objet d’une réglementation précise. Pr. BOUAYAD – Pr. EL YAMLAHI 5 Chapitre 1: Principes fondamentaux de la comptabilité générale uI. Le rôle de la comptabilité générale u La comptabilité générale, ou comptabilité financière, est à la fois: u Un outil de contrôle des opérations; u Un moyen de preuve juridique en cas de litige; u Une obligation légale; u Un moyen de calcul de l’assiette des impôts; u Une source d’information d’ordre financier sur la situation et l’évolution de l’entreprise; u Une aide à la prise de décision sur le plan financier. Pr. BOUAYAD – Pr. EL YAMLAHI 6 I. Le rôle de la comptabilité générale uLa comptabilité est un système d’organisation de l’information financière permettant de saisir, classer, enregistrer des données de base chiffrées et présenter des états reflétant une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entité à la date de clôture. Pr. BOUAYAD – Pr. EL YAMLAHI 7 II. La normalisation et la réglementation comptable u La normalisation a pour objet de fournir des normes qui constituent un ensemble de règles, de principes, de méthodes d’élaboration et de présentation des comptes des entreprises de manière à les rendre plus fiables, transparents et comparables dans le temps d’une entité à l’autre, à l’intérieur d’un même pays ou d’un pays à l’autre, dans l’objectif de renseigner au mieux les utilisateurs (dirigeants, associés, Etat, personnel, investisseurs, autres tiers…). u Pour être applicables, les normes doivent être intégrées au droit comptable donc réglementées. Pr. BOUAYAD – Pr. EL YAMLAHI 8 A. Le droit comptable marocain u Les textes fondamentaux qui forment le droit comptable sont réunis dans la loi comptable puis détaillés, après dans un code comptable, appelé « code général de normalisation comptable » qui comporte deux grandes parties: u « Norme générale comptable » (N.G.C) qui regroupe les choix directeurs, les principes fondamentaux et les conventions de base qui régissent la normalisation comptable au Maroc: u « Plan comptable général des entreprises » (P.C.G.E) présente le dispositif d’application de la N.G.C aux entités économiques. Pr. BOUAYAD – Pr. EL YAMLAHI 9 B. Les principes comptables fondamentaux u Les pratiques d’enregistrement comptable et de présentation des comptes annuels reposent sur des principes codifiés et inscrits dans le Plan Comptable Général des Entreprises. Leur objectif est de permettre à la comptabilité générale de remplir les missions qui lui sont assignées par la N.G.C. Ces principes sont au nombre de sept. Pr. BOUAYAD – Pr. EL YAMLAHI 10 B. Les principes comptables fondamentaux u 1. Principe de continuité d’exploitation; u 2. Principe de permanence des méthodes; u 3.Principe du coût historique; u 4. Principe de spécialisation des exercices; u 5. Principe de prudence; u 6. Principe de clarté; u 7. Principe d’importance significative. Pr. BOUAYAD – Pr. EL YAMLAHI 11 1. Principe de continuité d’exploitation uSelon le principe de continuité d'exploitation, l'entreprise doit établir ses états de synthèse dans la perspective d'une poursuite normale de ses activités. Par conséquent, en l'absence d'indication contraire, elle est censée établir ses états de synthèse sans l'intention ni l'obligation de se mettre en liquidation ou de réduire sensiblement l'étendue de ses activités. Pr. BOUAYAD – Pr. EL YAMLAHI 12 2. Principe de permanence des méthodes uEn vertu du principe de permanence des méthodes, l’entreprise établit ses états de synthèse en appliquant les mêmes règles d'évaluation et de présentation d'un exercice à l'autre. Pr. BOUAYAD – Pr. EL YAMLAHI 13 3.Principe du coût historique uEn vertu du principe du coût historique, la valeur d'entrée d'un élément inscrit en comptabilité pour son montant exprimé en unités monétaires courantes à la date d'entrée reste intangible quelle que soit l'évolution ultérieure du pouvoir d'achat de la monnaie ou de la valeur actuelle de l'élément, sous réserve de l'application du principe de prudence. Pr. BOUAYAD – Pr. EL YAMLAHI 14 4. Principe de spécialisation des exercices uEn raison du découpage de la vie de l’entreprise en exercices comptables, les charges et les produits doivent être, en vertu du principe de spécialisation des exercices, rattachés à l'exercice qui les concerne effectivement et à celui-là seulement. uLes produits sont comptabilisés au fur et à mesure qu'ils sont acquis et les charges au fur et à mesure qu'elles sont engagées, sans tenir compte des dates de leur encaissement ou de leur paiement. Pr. BOUAYAD – Pr. EL YAMLAHI 15 5. Principe de prudence u En vertu du principe de prudence, les incertitudes présentes susceptibles d'entraîner un accroissement des charges ou une diminution des produits de l'exercice doivent être prises en considération dans le calcul du résultat de cet exercice. Ce principe évite de transférer sur des exercices ultérieurs ces charges ou ces minorations de produits, qui doivent grever le résultat de l'exercice présent. En application de ce principe, les produits ne sont pris en compte que s'ils sont certains et définitivement acquis à l’entreprise; en revanche, les charges sont à prendre en compte dès lors qu'elles sont probables. Pr. BOUAYAD – Pr. EL YAMLAHI 16 6. Principe de clarté u Selon le principe de clarté : - les opérations et informations doivent être inscrites dans les comptes sous la rubrique adéquate, avec la bonne dénomination et sans compensation entre elles; - les éléments d'actif et de passif doivent être évalués séparément ; - les éléments des états de synthèse doivent être inscrits dans les postes adéquats sans aucune compensation entre ces postes. En application de ce principe, l’entreprise doit organiser sa comptabilité, enregistrer ses opérations, préparer et présenter ses états de synthèse conformément aux prescriptions du présent plan comptable. Pr. BOUAYAD – Pr. EL YAMLAHI 17 7. Principe d’importance significative uSelon le principe d'importance significative, les états de synthèse doivent révéler tous les éléments dont l'importance peut affecter les évaluations et les décisions. Est significative toute information susceptible d'influencer l'opinion que les lecteurs des états de synthèse peuvent avoir sur le patrimoine, la situation financière et les résultats. Pr. BOUAYAD – Pr. EL YAMLAHI 18 C. Les méthodes d’évaluation uLa norme précise les différents modes d’évaluation à retenir en toute circonstance que ce soit à l’entrée des éléments dans le patrimoine (évaluation à la valeur d’entrée), à une date quelconque (valeur actuelle) et dans le bilan (Valeur comptable nette). Pr. BOUAYAD – Pr. EL YAMLAHI 19 D. L’organisation comptable uLe plan comptable général prévoit l’obligation pour toute entreprise d’établir une documentation décrivant les procédures et l’organisation comptable afin de comprendre et de contrôler le système de traitement utilisé. uL’organisation du système de traitement doit permettre de: uReconstituer à partir des pièces justificatives, les éléments de comptes, états et renseignements soumis à la vérification. uRetrouver à partir des comptes, états de renseignement les données et les pièces justificatives. Pr. BOUAYAD – Pr. EL YAMLAHI 20 1. Les pièces justificatives uLes pièces justificatives sont créées: uPar l’entreprise comme documents internes (factures destinées aux clients, bulletins de paie, chèques et ordres de virement établis par l’entreprise, etc.). uPar des tiers comme documents externes (factures émises par les fournisseurs, extraits de comptes expédiés par la banque, etc.). Pr. BOUAYAD – Pr. EL YAMLAHI 21 2. Présentation du système classique uL’organisation comptable de base, appelée système classique, se présente comme suit: uPièces justificatives; uJournal; uGrand-livre; uBalance. Pr. BOUAYAD – Pr. EL YAMLAHI 22 3. Le Journal u Le livre journal, appelé couramment « le journal », est un registre ou livre comptable à colonnes destiné à enregistrer au jour le jour, c’est-à-dire, chronologiquement, les opérations matérialisées par des pièces justificatives. Chaque écriture doit comporter: u Date de l’opération; u Les numéros et les intitulés des comptes mouvementés à débiter; u Le (ou les) montant(s) porté(s) au débit; u Les numéros uploads/Finance/ comptabilite-s1-ch-1.pdf