0 Royaume du Maroc Direction des Etudes et des prévisions financières Division

0 Royaume du Maroc Direction des Etudes et des prévisions financières Division Impacts des Politiques Economiques SIPE t Note sur le Secteur marocain des assurances 12 juin 2006 INTRODUCTION...........................................................................................................................2 INTRODUCTION...........................................................................................................................2 I. PRESENTATION DES PRINCIPAUX INDICATEURS DU SECTEUR.............................2 1. Volume des primes émises.............................................................................................2 2. Taux de pénétration........................................................................................................4 3. Densité de l’assurance....................................................................................................4 4. La production du secteur................................................................................................5 5. Dépenses d'assurance et consommation finale des ménages.........................................5 6. Les prestations payées....................................................................................................5 II. L’IMPORTANCE DE L’EPARGNE COLLECTEE PAR LE SECTEUR DES ASSURANCES......................................................................................................................6 III. PANORAMA DE GESTION DE L’EPARGNE INSTITUTIONNELLE PAR LE SECTEUR DES ASSURANCES...........................................................................................7 1. Volume des placements.................................................................................................7 1.1. Les placements en actions 7 1.2. Les placements en obligations 8 1.3. Parts et actions des OPCVM 8 1.4. Les placements immobiliers 8 1.5. Autre placements 8 2. Rendement des placements............................................................................................8 IV. QUELQUES RECOMMANDATIONS.................................................................................9 Bibliographie.................................................................................................................................11 1 INTRODUCTION Au cours des dernières années, le secteur marocain des assurances a connu des mutations profondes à mesure qu’il s’est trouvé confronté aux exigences de la libéralisation et de l’ouverture. Après des opérations de fusions-acquisitions, le marché marocain des assurances est composé, jusqu’à fin 2009, de 18 compagnies dont trois entreprises mutuelles et quinze commerciales. Actuellement, le secteur est régit par le nouveau code des assurances de 2004 pris pour l'application de la loi n° 17-99 portant code des assurances de 2002. Ce dernier a instauré, entre autres, des nouvelles règles de gestion visant le renforcement du contrôle interne des entreprises d’assurance, d’encourager une meilleure gestion des risques et de promouvoir l’utilisation des modèles internes pour évaluer les besoins en fonds propres. Depuis lors et jusqu’à fin 2003, aussi bien l’encours des réserves techniques et réglementaires des compagnies d’assurance que les primes émises ne cessent d’évoluer à la hausse. Cette évolution a été très notable en 2002 avec l’essor de l’assurance vie. Cette dernière joue un rôle important dans la mobilisation de l’épargne longue, puisqu’elle assure un effort régulier d’épargne, combiné à un rendement et une sécurité de placement. I. PRESENTATION DES PRINCIPAUX INDICATEURS DU SECTEUR 1. Volume des primes émises Entre 2000 et 2004, le montant des primes émises réalisé par le secteur des assurances au titre des opérations directes est passé de 10,3 milliards à 12,3 milliards de dirhams en augmentation annuelle moyenne de 5,2%. Cependant, cette évolution n’est pas homogène dans la mesure où elle était de 12% en 2002, de 2,1% en 2003 et négative en 2004, soit de -1%. Par ailleurs, cette évolution reste mitigée par rapport à celle relative à la période 1995-1999 qui était de 7,9%. Cette tendance baissière de l’évolution des primes émises entre les deux périodes provient essentiellement de l’infléchissement considérable des primes relatives aux opérations vie et capitalisation depuis 2003 suite à la récupération par la Caisse Interprofessionnelle Marocaine de Retraites (CIMR) de la part salariale de la retraite complémentaire qui été souscrite auparavant auprès des entreprises d’assurances. La répartition des émissions par branche et catégorie au cours de la période 2000-2004, montre que c’est la branche automobile qui occupe la première position au sein des assurances non-vie avec une part moyenne de 35% du total, suivie de la branche accidents corporels avec 12%. La branche accidents de travail arrive au troisième rang avec 9% du total des primes émises. Quant aux assurances-vie et capitalisation, elles restent dominées par les assurances de groupes qui retiennent 16% en moyenne du total des primes au cours de la même période. Par compagnie d’assurance, le secteur continue d’afficher de bons résultats pour les plus grandes entités bien qu’avec une cadence dégénérée. En 2004, le groupe RMA-Watanya arrive en tête avec 2550 millions de dirhams, soit 21% de part de marché contre 22% en 2000. En deuxième position se trouve Axa Assurance Maroc avec 2182 millions de dirhams, soit 18% de part de marché contre 20% en 2000, suivie de Wafa Assurance avec 1516 millions de dirhams (12,4%), CNIA Assurance avec 1118 millions de dirhams (9,1%) et Sanad Assurance avec 827 millions de dirhams (7%). 2 Evolution des primes émises entre 1990 et 2004 (en millions de dirhams) 2000 4000 6000 8000 10000 12000 14000 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Au niveau des pays de l'Afrique du nord, le Maroc retient en 2004 la première place en matière du volume des primes émises. Ces dernières sont évaluées à 1372 millions de dollars, contre 611 millions de dollars pour l'Egypte, 554 millions de dollars pour la Tunisie et 480 millions de dollars pour l'Algérie. Toutefois, en terme d'évolution, un renversement de classement a été constaté. En effets, sur la période 2000-2004, c'est l'Algérie et la Tunisie qui occupent le premier rang avec des évolutions annuelle moyenne des primes émises de 13,6% et 11,5% respectivement, suivis du Maroc avec 7,4%, et enfin l'Egypte avec 1,4%. Le Maroc affiche donc un volume des primes largement supérieur à celui des autres pays de la région. Les principaux facteurs qui ont contribué à consolider cette performance sont l'augmentation des revenus des ménages et la diminution des taux d'intérêt. Masse des primes émises par le secteur des assurances dans les pays de l'Afrique du Nord (en millions de $) 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Maroc Tunisie Algérie Egypte Source: rapports de Swiss Re,: Sigma n°9/2000, n°6/2001, n°6/2002, n°8/2003, n°3/2004 et n°2/2005 2. Taux de pénétration 3 De même, le taux dé pénétration qui rapporte les primes émises au PIB, a évolué de manière ascendante où il a pris plus de 7 points de base entre 1994 et 2002, passant de 2,3% à 3,04%. Depuis lors le trend de cet indicateur n’a cessé, toutefois, de baisser pour qu’il ne soit que de 2,8% en 2004. Cette situation s’explique conjointement par la baisse du volume des primes et la hausse relative du taux de croissance du PIB nominale entre 2002 et 2004. Dans la branche vie, la pénétration moyenne entre 2000 et 2004 n'a atteint que 0,81% et les dépenses d'assurance par habitant ont été de 10,8 dollars en moyenne. Dans la branche non vie, la pénétration moyenne s'est établie à 2,02% vue son caractère quasi obligatoire, et les dépenses d'assurance par habitant ont atteint 27,4 dollars en moyenne. Avec un taux moyen de 2,83%, le Maroc retient la première place au niveau des pays de l'Afrique de Nord entre 2000 et 2004. La Tunisie vient en deuxième position avec 1,78%, juste devant l'Egypte et l'Algérie dont les taux de pénétration moyen sont respectivement de 0,65% et 0,57% Illustration du taux de pénétration et de la densité 2,6 2,7 2,7 2,8 2,8 2,9 2,9 3,0 3,0 3,1 3,1 2000 2001 2002 2003 2004 Ta ux de pénétra tio n 30 32 34 36 38 40 42 44 46 D ensité (D ollars /habitant ) Taux de pénétration Densité 3. Densité de l’assurance Bien qu’elle demeure encore faible, la densité de l’assurance, qui est la part de revenu par habitant consacrée à la consommation du service assurance, a connu une évolution notable en l’espace de cinq ans. Elle est passée de 34 dollars en 2000 à 45 dollars en 2004. Considéré dans le même échantillon de pays, le Maroc retient la deuxième place juste après la Tunisie. Celle-ci a fait la plus importante avancée en la matière, passant de 34,7 dollars à 55,8 dollars. En Algérie, la densité de l’assurance se caractérise par sa faiblesse dans la mesure où elle ne dépasse pas encore 15 dollars. L’Egypte vient en dernier rang avec une chute de sa densité qui oscille 2004 autour de 8,4 dollars contre 9 dollars en 2000. Taux de pénétration (TP) et la densité d'assurance (DA) dans les pays de l'Afrique du Nord Maroc Tunisie Algérie Egypte DA TP DA TP DA TP DA TP 1999 34,4 2,78 35,1 1,58 8,1 0,61 9,1 0,65 2000 33,6 2,79 34,7 1,69 8,5 0,49 8,9 0,62 2001 32,7 2,82 33,1 1,60 9,2 0,51 8,2 0,58 2002 37,0 3,00 38,7 1,80 11,7 0,65 7,3 0,59 2003 42,8 2,85 49,7 1,82 12,7 0,64 8,0 0,68 2004 44,9 2,70 55,8 2,01 14,8 0,58 8,4 0,79 Source: rapports de Swiss Re Centre 4. La production du secteur 4 Selon la comptabilité nationale, la production globale du secteur a été passée de 3572 millions de dirhams en 1999 à 4558 en 2003, soit une progression moyenne de 6,2% par an. Toutefois cette évolution n'est pas harmonieuse dans la mesure où elle a été de 21,9% et 11,2% en 2000 et 2003 respectivement, mais de -5,7% en 2002 suite à la diminution de la valeur ajoutée en lien avec l'importance de la perte en réalisations de placements (411,3 millions de dirhams au lieu de 57,4 en 2001). Rapportée à la production de la branche "Activités financières et assurances" et à la production totale, la production du secteur ne représente en moyenne à peine 16% et 0,6% respectivement. 5. Dépenses d'assurance et consommation finale des ménages A défaut de statistiques par souscripteur, et dans l'objectif d'avoir les dépenses des ménages consacrées à l'assurance, on a retenu, pour la période 2000-2003, la part uploads/Finance/ copie-de-note-27-11-2006 1 .pdf

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  • Publié le Sep 28, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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