Corrigé du devoir 5 TES1 I Savoirs Sujet A : Comment l’école peut-elle être un

Corrigé du devoir 5 TES1 I Savoirs Sujet A : Comment l’école peut-elle être un frein à la mobilité sociale ? Après avoir (rapidement) présenté l’école comme étant une des instances principales de socialisation et avoir expliqué ce qu’était la mobilité sociale, la réponse doit montrer que, dans une certaine mesure, l’école EMPECHE la mobilité sociale. Il fallait donc développer l’analyse de Bourdieu sur l’école reproduisant les inégalités sociales et empêchant donc la mobilité sociale. Par ailleurs, l’inflation des diplômes et le paradoxe d’Anderson étaient attendus dans le développement. Sujet B : Comment l’école peut-elle être un facteur de mobilité sociale ? Après avoir (rapidement) présenté l’école comme étant une des instances principales de socialisation et avoir expliqué ce qu’était la mobilité sociale, la réponse doit montrer que, dans une certaine mesure, l’école PERMET la mobilité sociale. Il fallait donc ici rappeler le rôle de l’école (inculquer des normes, valeurs, savoirs, méthodologies mais aussi certifier par le diplôme un certain niveau de qualification de l’individu, qui doit être valorisé sur le marché du travail). Par ailleurs, l’école a permis, par sa démocratisation un plus large accès au hauts diplômes aujourd’hui (plus d’égalité des chances) qui doit se traduire par plus de mobilité sociale. Enfin, on peut aussi dire que dans une économie tertiarisée, avec de forts besoin de cadres, de PI et d’employés, l’école a su s’adapter (bac technologiques, IUT). II Savoir analyser Etude de la table de mobilité des hommes actifs âgés de 40 à 59 ans en 1993. La reproduction sociale était de 35%, ce qui signifie que la proportion d’hommes âgés de 40 à 59 ans ayant connu de la mobilité sociale était de 65%, soit deux hommes sur trois ! Il faut dresser un panorama de cette mobilité. - Chez les ouvriers : forte reproduction sociale parmi les plus importantes, baisse des effectifs (désindustrialisation) (de 39% des actifs avec un père ouvrier à 31% des actifs devenus ouvriers) qui pousse à une mobilité sociale à trajectoire ascendante courte (vers PI pour ¼ des fils d’ouvriers). - Chez les employés : peu nombreux (10% des actifs). La reproduction y est assez faible, et la mobilité sociale est plutôt ascendante mais courte (vers PI pour 1/3 des fils d’employés). - Chez les PI : Forte hausse des effectifs entre les deux générations (beaucoup d’entrée dans la PCS de fils d’ouvriers (40%) et d’employés (16%)). Mobilité sociale ascendante (vers CPIS 35%). - Chez les CPIS : Forte reproduction sociale et hausse des effectifs (presque toutes les PCS hors agriculteurs exploitants intègrent la PCS) mais la moitié des fils de CPIS le sont devenus à leur tour (53%) et 1/5 ont connu une démotion sociale à trajectoire courte (vers PI). - Chez les indépendants (PCS 1 et PCS 2), on voit une baisse des effectifs qui augure d’une reproduction sociale très relative (26% des fils d’agriculteurs le sont devenus aussi et 30% des fils d’ACCE le sont devenus à leur tour) mais forcée par l’évolution socio-économique de la société. On voit par exemple que sur les derniers agriculteurs des actifs en 1993, 86% d’entre eux avaient un père agriculteur. Les fils d’agriculteurs n’étant pas devenus agriculteurs ont une chance forte de devenir ouvriers (35%). Enfin les ACCE sont presque 1/3 à avoir un père ouvrier. Pourquoi pas tenter de faire un schéma récapitulatif des grandes tendances en conclusion. uploads/Finance/ corrige-devoir-5-tes1-pdf.pdf

  • 17
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Jan 17, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
  • Taille du fichier 0.1074MB