MEMBRES DU GROUPE DE TRAVAIL : OUATTARA ABOU KARAMOGOBA YAO KOUAME DIDIER EN
MEMBRES DU GROUPE DE TRAVAIL : OUATTARA ABOU KARAMOGOBA YAO KOUAME DIDIER ENSEIGNANT : Professeur Prao Yao Séraphin. RÉPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE MINISTERE DE L’ENSEIG RÉPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE UNIVERSITÉ ALASSANE OUATTARA BOUAKE (CÔTE D’IVOIRE) ------------ UFR DES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET DEVELOPPEMENT (SED) ----------- ANNÉE ACADÉMIQUE 2019-2020 MASTER 2 PEM Thème : DSGE (le modèle d'équilibre général de la « nouvelle synthèse » : quelles hypothèses retenir ?) CONTEXTE ET PRESENTATION DU MODELE Sous l’impulsion des travaux de la Cowles Commission et de l’Université de Pennsylvanie réalisés au début des années cinquante, les modèles macro- économétriques s’étaient d’abord révélés comme des outils exceptionnels d’aide à la décision. L’une des ambitions de ses promoteurs était de s’en servir pour mieux maîtriser la description des mécanismes sous-jacents à l’activité économique dans son ensemble. Ceci devait leur permettre, entre autres, de réaliser par la suite des prévisions ou des exercices de simulations plus complexes que ceux menés jusqu’alors. Des critiques de ces outils sont toutefois apparues dans le courant des années soixante-dix, faisant apparaître qu’ils n’avaient pas toutes les qualités qu’on leur prêtait. Les macroéconomistes ont alors proposé différentes approches afin de prendre en compte ces critiques. Les modèles dynamiques et stochastiques d’équilibre général (DSGE) constituent une étape très importante dans cette démarche. Dans les lignes qui suivront, nous essayerons de présenter les critiques faites à l’encontre des modèles macroéconomiques, puis nous montreront le fonctionnement du modèles DSGE. Selon Lucas, les économistes réalisaient continuellement une erreur de première espèce, autrement dit ils supposaient à tort que les équations étaient stables, c’est-à-dire que les comportements des agents économiques ne changeaient pas quand se modifiait la conjoncture actuelle ou anticipée. Il fallait donc réfléchir à un modèle capable de prendre en compte les comportements rationnels des agents économiques. Les modèles d'équilibre général dynamique stochastique (de l'anglais Dynamic Stochastic General Equilibrium, DSGE) sont une extension de la théorie d'équilibre général. Ces modèles jouent un rôle important dans l'évaluation de l'impact macroéconomique des politiques monétaires et budgétaires par les banques centrales et les institutions internationales comme le FMI. La méthode de ces modèles repose sur deux principes : une modélisation des agents économiques au niveau microéconomique (ménages, entreprises, État) et une utilisation des données passées pour calibrer un modèle. L'objectif est de modéliser les variables macroéconomiques telles que la croissance, l'inflation, le chômage, ... Les principes restent les mêmes que pour la théorie de l'équilibre général, développée par Arrow et Debreu, des agents rationnels : les ménages maximisent leurs utilités et les entreprises leurs profits. La partie stochastique consiste à introduire des processus stochastiques exogènes, dits chocs, modélisant la croissance et/ou la politique monétaire. Dans ces modèles, l'état de l'économie évolue par palier passant de l'instant t à l'instant t+1, les maximisations s'effectuent donc sur l'espérance de la somme des utilités ou des profits futurs tout en tenant compte des contraintes prix, monnaie. Cet article a cherché à identifier, à l’aide du critère de vraisemblance marginale et de l’inspection des moments d’ordre deux, la contribution des différentes rigidités aux bonnes performances d’un modèle d’équilibre général de taille moyenne. Les principaux résultats concernant les rigidités nominales sont que la combinaison prix rigides et indexés - salaires rigides est indispensable à une bonne qualité de l’ajustement du modèle aux données. Concernant les rigidités réelles, seules les hypothèses de formation d’habitude sur la consommation et de coûts d’ajustement sur l’investissement sont nécessaires, cette dernière étant cruciale pour la reproduction des dynamiques aussi bien réelles que nominales. Enfin, il a été montré que l’introduction d’une complémentarité stratégique (ici rigidité à la Kimball) permet de retrouver un degré de rigidités nominales plus proche de celui observé sur données microéconomiques. uploads/Finance/ devoir-de-maison-dsge 1 .pdf
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- Publié le Mai 04, 2022
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
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