1 Chapitre I : INTRODUCTION A L’ETUDE DE LA SCIENCE ECONOMIQUE. I. TERMINOLOGIE

1 Chapitre I : INTRODUCTION A L’ETUDE DE LA SCIENCE ECONOMIQUE. I. TERMINOLOGIE et notion. Dans le langage courant, on rencontre le terme "économie", au sens de "faire des économies", "économiser ses forces", "économiser son argent", c’est-à-dire en dépenser le moins possible (des forces ou de l'argent pour parvenir au résultat souhaiter). Exemple: Le salarié qui veut faire des économies, fera attention à ce qu'il dépense, il n'achètera que ce qui lui parait indispensable, et au prix le moins élevé possible, autrement dit, il se donne un objectif; satisfaire tel ou tel besoin, il s'efforcera alors d'atteindre cet objectif en dépensant le moins possible. II. OBJECTIF DE LA SCIENCE ECONOMIQUE. La science économique, c'est d'abord cela; trouver des méthodes pour qu'une dépense quelconque (en énergie ou en argent) soit minimum pour arriver à un résultat maximum. L’économie est la science qui permet d’atteindre un objectif avec le moins d’efforts possible et le maximum de satisfaction. Le but de l’étude de la science économique est aussi d'arriver à fixer l'équilibre entre les besoins et ressources entre production et consommation, etc. III. OBJET DE L’ECONOMIE. Selon la formule d 'alfred marshall "économiste américain": « l’économie examine cette part de l’activité individuelle et sociale qui est essentiellement consacrée à atteindre et à utiliser les conditions matérielles du bien -être ». On peut encore dire que la science économique a pour objet la connaissance des phénomènes économiques, conduite selon la méthode expérimentale, les phénomènes économiques sont des phénomènes qu’on peut observer et qu’on peut souvent mesurer. L’économie par son objet, est proche des sciences de la nature; Elle étudie des phénomènes matériels, la création et l’emploi de bien nécessaire à la satisfaction des besoins humains, elle est également une science humaine qui ne peut se désintéresser de ses propres fruits, elle est une étude de valeur puisqu’elle se propose de déterminer et de prévoir le jeu des phénomènes économiques pour une amélioration des conditions de vie. La science économique a pour objet l’étude des besoins de l’homme. On distingue plusieurs besoins 2 1. Les besoins de l’homme. a) Les besoins primaires. Pour vivre ou plus simplement pour survivre, l’homme doit satisfaire impérativement certains besoins (le besoin d’oxygène, d’eau, de nourriture, de vêtements et de logement sont de ceux qui permettent la survie de l’espèce humaine et qui détermine les possibilités d’accroissement. De tel besoin, ont dit primaires ou vitaux.). b) Les besoins secondaires. L’homme se caractérise moins par son souci de survivre que par son souci de mieux vivre, et ceci en améliorant la qualité des biens primaires qui lui sont indispensables. Ces biens sont qualifiés de secondaire (vidéothèque, avion, piscine, etc.). L’expérience montre que l’on peut varier à l’infini les besoins de l’homme, dés lors qu’il s’agit de mieux vivre. Quel est celui d’entre nous qui estime avoir satisfait tous ses besoins et ne désir plus rien? Pyramide de maslow hiérarchie des besoins c) Les besoins. L’objet de la science économique concerne aussi les biens. Nous distinguons plusieurs de biens, mais nous retenons en ce qui nous concerne deux (2) sortes de biens: d) Biens économiques. Il existe dans des biens qui ne peuvent être obtenus que moyennant un effort, une activité, parce qu’il n’existent pas en abondance, se sont ces derniers que l’on appelle biens économiques, parce que leur possession, à la satisfaction des besoins primaires, nécessite un effort que l’on ne peut mesurer. Un bien est donc appelé économique dès lors que sa possession exige un coût (en travail ou en argent). 2) Les besoins humaine : Définition de la science économique. On peut définir la science économique comme l’art d’utiliser au mieux les ressources existantes pour satisfaire les besoins de l’homme. Ces ressources sont le travail humain, les ressources naturelles mises à la disposition de l’homme et les outils que l’homme a pu mettre au point au fil des années et des siècles. On peut donc compléter notre définition de la science économique comme suite: C’est l’art d’utiliser au mieux, compte tenu de l’état des techniques et des biens que la nature met à notre disposition. L’effort que la collectivité consent à fournir pour satisfaire ses besoins. 3 Des besoins illimités (on distingue trois caractéristiques majeures): - la multiplicité (aux besoins élémentaires ou physiologiques s’ajoutent les besoins matériels et de culture dont la nature et l’accumulation sont liés à l’environnement social de l’individu.) - la satiabilité (la satisfaction du besoin diminue son intensité, ainsi on ne mangera pas deux fois plus parce que l’on gagne plus d’argent.) - L’interdépendance (certains besoins sont substituables et d’autres complémentaires) Pour l’économiste le besoin n’est intéressant que s’il est associé à une action économique destinée à le combler. Des biens limités. Les biens sont plus ou moins rares et peuvent dépendre de facteurs de production (capital et travail) relativement rares ou de ressources naturelles épuisables. Critères de classification des biens : Les économistes disent que l’économie permet d’obtenir les ressources dont dispose la société; cela signifie que ces ressources doivent être mises en œuvre de telle sorte que la satisfaction des besoins soit la plus complète possible. Choix économique et actes de la vie économique L’individu est conduit à faire des choix économiques rationnels afin d’ajuster la satisfaction de ses besoins (illimités) à ses ressources (rares). Ces choix, s’appuyant sur le calcul économique, sont relatifs à la production (nature et quantité des biens à produire plus facteurs de production Nature physique des biens Biens matériels physiques ) ( Services Utilisation des biens issus de la production Biens de pr oduction Biens de consommation finals Biens intermédiaires 4 et méthode de production adéquates); à la répartition (consommateurs ciblés plus répartition du revenu de la production); à la dépense (consommer, investir, épargner). IV. RELATION économie politique. L’économique est profondément lié au politique. Il est évident que le type de système économique influencera beaucoup sur les choix effectués. Pour satisfaire ses besoins chacun a droit à une part des biens économiques dont la collectivité dispose. Qui déterminera les parts?, Qu’elle est leur importance?, Et selon quel critère se fera le partage?, Selon les besoins, selon le travail fourni, ou selon une autre méthode pour affecté à chacun une part déterminée. Cette relation du politique et de l’économique ne devrait cependant pas compromettre le caractère scientifique de la recherche économique dans la mesure où l’économiste n’a d’autres ambitions que de comprendre la réalité des phénomènes économiques et de proposer des moyens d’atteindre des objectifs dont le choix est laissé à l’homme politique. L’économiste se doit néanmoins d’avoir toujours une claire conscience des éventuelles implications politiques de ses raisonnements économiques. Une attitude scientifique demande un effort de tous les instants. Cette attitude est d’autant plus difficile à tenir que la science économique est une science humaine et qu’elle travail donc sur une matière fort complexe où se mêlent le rationnel et l’irrationnel, en un mot sur une matière partiellement irréductible à l’analyse scientifique. Aussi bien, la science économique doit-elle avoir conscience de ses limites, cette exigence semble d’autant plus utile à rappeler que l’économiste a volontiers recours à une formulation mathématique complexe. Cette démarche se révèle sans doute souvent fort profitable, mais elle peut aussi lui faire prendre contact avec le réel humain et n’être plus qu’un jeu inutile V. LES GRANDS COURANTS DE LA PENSEE ECONOMIQUE La science économique retiendra trois grands courants de pensée économique apparus chacun dans un contexte précis et adapté à leur temps : le libéralisme au XVIIIème siècle, le marxisme au XIXème siècle et le keynésianisme (pendant les « trente glorieuses ») 1. LE COURANT LIBERAL Le courant libéral se compose de deux écoles de pensée : classique à la fin du XVIIIème siècle et néoclassique à la fin du XIXème siècle. 5 a) Le courant libéral classique Le courant libéral classique naît pendant la Révolution industrielle, période d’importantes innovations techniques, de procédés et de transformations sociales. On retiendra Adam Smith (La recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776 ), Malthus, D. Ricardo (Principes d’économie politique, 1871 ) et Jean – Baptiste Say comme les principaux théoriciens classiques communément appelés les « théoriciens de l’offre. Ainsi, d’après la loi des débouchés de Jean – Baptiste Say, l’offre de biens crée une demande équivalente. La théorie libérale classique repose sur trois points essentiels: L’INDIVIDUALISME L’AFFIRMATION DE LA LA PERMANENCE DE ECONOMIQUE LIBERTE ECONOMIQUE L’EQUILIBRE ECONOMIQUE b) Le courant libéral néo-classique Le courant libéral néo-classique apparaît dans la seconde moitié du XIXème siècle (avec des auteurs tels Walras, Marshall, Pareto).Celui-ci est moins une critique qu’un renouvellement du courant libéral. Le courant libéral néo-classique se distingue du courant classique par les deux éléments suivants L’APPROCHE LA NOTION MICRO ECONOMIQUE D’EQUILIBRE GENERAL La pensée libérale néo-classique a su évoluer et, depuis les années 70, on assiste à l’apparition d’écoles libérales nouvelles; l’Ecole de Chicago (le monétariste Milton Friedman), l’Ecole des choix publics (J. Buchanan), l’Ecole de l’économie de l’offre (A. Laffer avec le « trop d’impôt tue l’impôt ») et la Nouvelle école classique (J. Muth). Le marché s’équilibre seul en uploads/Finance/ eco-gene.pdf

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  • Publié le Mai 27, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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