Economie Internationale. La spécificité de l’économie internationale réside don

Economie Internationale. La spécificité de l’économie internationale réside donc dans l’étude des interactions économiques entre les États souverains. Le commerce international s’intéresse aux causes, aux implications, aux gains de l’échange et aux conséquences des politiques protectionnistes ou d’ouverture aux échanges. Ce cours portera principalement sur l’analyse du commerce international la première partie développe les théories du commerce tandis que la deuxième partie applique ces théories à l’analyse des politiques commerciales. Quatre grands thèmes abordés dans ce cours : La globalisation des échanges Les gains à l’échange La structure des échanges Protectionnisme ou libre­échange ? Partie 1 ­ la globalisation des échanges 2 ­ Les transactions internationales. 3 ­ État des lieux de la mondialisation. 4 ­ Vivons­nous dans un monde globalisé ? Partie 2 ­ les théories du commerce 5 ­ Technologie et avantages comparatifs : le modèle de Ricardo 6 ­ Dotations factorielles et avantages comparatifs : le mo­ dèle HOS. 7 ­ Economies d’échelle et concurrence imparfaite. – Partie 3 ­ Les politiques commerciales 8 ­ Les instruments de la politique commerciale. 9 ­ L’économie politique du protectionnisme. PARTIE 1 A) LES TRANSACTIONS INTERNATIONALES Comment les définir ? Diffèrent des transactions nationales, fixées par les frontières. Pose des défis mais aussi des opportunités. Cette différence engendre des confusions. Toutes les consommations de grandes marques font l’objet d’une transaction internationale ? – Pas obligatoirement. Les différents types de transaction. Transactions = flux de valeur qui vont d’une entité à une autre. Mais est-ce un flux de bien ? de services ? de revenu ou d’investissement ? On utilise la classification proche de celle du FMI. Egalement par de nombreux pays pour faire des balances de paiements. (Représentation comptable des opération entre un pays et l’extérieur, normalement équilibrée). Mais des soldes intermédiaires peuvent faire apparaître des déséquilibres : Par exemple, un solde négatif de la balance commerciale, en raison d’importations supérieures aux exportations, peut être compensée par un solde positif de la balance des capitaux, en raison d’investissements directs étrangers entrants supérieurs aux investissements sortants. On étudiera que les transactions importantes dans la balance des paiements.  Le commerce Def : vente de biens et services. Il peut y’avoir du commerce intra-firme/inter-firme. Si intra-firme, le prix d’échange = prix de transfert. (sans taxes). Les biens : transaction de bien se rapporte à la notion de marchandise. C’est un objet matériel et transportable qui donne lieu à un transfert de propriété entre vendeur et acheteur. Les services : action réalisée par un fournisseur au bénéfice du consommateur. Transactions diverses, incluent les transports, communication, construction, tourisme, comptabilité, publicité, recherche etc. Mais aussi royalties, paiements de licence de brevet etc.  Les revenus Principalement des gains et profits des actionnaires, employés et créditeurs d’une firme. Revenus des employés : salaires et primes Revenus des investisseurs : dividendes (revenu des actions) et intérêts (revenu de la dette)  Les investissements Transactions qui impliquent des actifs. 1. Investissements de portefeuille : investissements dans des actifs financiers (obligations et actions). Obligation = titre de créance représentant une partie d’un emprunt à long terme émis par une personne morale. L’acheteur a droit au remboursement de l’obligation à l’échéance, et chaque année il touche des intérêts. Elle peut être vendue avant échéance. Action : titre représentatif d’une partie du droit de propriété d’une entreprise. Actionnaire bénéficie du droit de vote et de percevoir un dividende en fonction du bénéfice. Achat d’action = investissement de portefeuille si on n’achète pas plus de 10% des parts d’une firme. 2.Les investissements directs étrangers (IDE) La création ex-nihilo : création à partir de rien d’une filiale à l’étranger. L’acquisition : Investissement correspond à l’achat d’actions afin d’acquérir plus de 10% des parts. L’investisseur montre son intérêt pour l’entreprise. Il compte y agir. Pourquoi 10% ? Objectifs des investisseurs difficiles à cerner. Or quand plus de 10% -> objectif est de diriger. Objectif de long terme autre que simple portefeuille. Définir l’international Trois critères utilisés : l’origine, la nationalité et la résidence. On retient la notion de résidence. 1. L’origine : la transaction est elle réalisée dans le pays ou elle produit ? si non -> transaction internationale. 2. La nationalité ; Les vendeurs et les acheteurs sont citoyens du même pays ? Si non -> transaction internationale. Pourtant difficile de définir la nationalité d’une entreprise.(Nombreux proprios ?) 3. La résidence : Si les deux parties résident de manière permanente dans le même pays : pas internationale. FMI = résidence = centre d’intérêt économique de l’entreprise. Lieu où elle possède ses bureaux etc. FMI = résidence sauf si par exemple une ent réside en France et envoie sa matière première en Chine qui la renvoie. Cet échange n’est pas considéré comme une exportation de bien, mais plutôt exportation de services. Les entités Trois types d’entités nous concernent : les firmes uninationales, les firmes multinationales et les réseaux contractuels multinationaux.  Les firmes uninationales Firmes qui produisent et sont établies dans un seul pays. Peut appartenir à des résidents nationaux ou étrangers. Si étrangers, la firme figure dans le portefeuille d’investisseurs étrangers. Si détenue à plus de 10% par un étranger = filiale étrangère d’une firme multinationale.  Les firmes multinationales Elles possèdent des établissements dans plus d’un pays. L’implantation à l’étranger résulte d’un IDE par la maison mère. Celle ci possède une partie ou tout l’établissement. Il y’a deux types de FMN (qui ont des filiales à l’étranger) 1. Les partenaires multinationaux : constituent un ensemble de bureaux, cabinets, agences qui sont détenus par plusieurs partenaires. Très souvent dans des cabinets d’audit. 2. Les sociétés multinationales : L’entreprise est une société de capitaux dépendant de la loi du pays où elle siège. En France, maison mère = statut de société anonyme. Ont une personnalité morale. Les plus grandes sociétés multinationales sont dans le pétrole, les voitures et l’électronique.  Les réseaux contractuels multinationaux. (RCM) Chaque RCM représente un groupe d’acheteur et vendeurs de différents pays. Liés par des relations de long terme mais sans nécessairement inclure des prises de participation dans le capital. Liens contractuels. Ex : Nike et Reebok ont des relations avec les firmes asiatiques qui sous traitent la production de chaussures. Ils ne possèdent pas ces firmes asiatiques. Comme coca mise en bouteille etc. Autre type de RCM : accords entre firmes concurrentes du même secteur. (« alliances ») B) ETAT DES LIEUX DE LA MONDIALISATION Quelles sont les tendances ? Les causes ? Quelques faits sur la mondialisation  La croissance des échanges Interdépendance économique entre pays accrue depuis la moitié du 20ème siècle. Commerce mondial explosé pdt cette période. (= mondialisation ou globalisation des échanges) Il est nécessaire de le mesurer. Ce graph montre la progression continue des X mondiales et la production mondiale de B&S entre 60 et 2008. Valeur total du commerce mondial en 2008 : 16 000Milliards. Valeur de la production mondiale : 60 000 Milliards. Mais si on regarde un autre graphe en terme de croissance, on comprend que les X mondiales ont été multipliées par 124 alors que le PIB par 45. Le commerce a donc progressé 3 fois plus que le PIB En 2009, la crise et la récession ont eu des répercussions fortes sur le commerce mondial. Baissé de 12%, jamais vu depuis 70ans. Pointillés : ce qui se serait passé sans la crise. Plusieurs explications pour comprendre l’effet de la récession mondiale sur le commerce. Causes : 1. L’effet revenu-demande. Les crises sont associées à des graves et longues récessions. -> baisse de la demande agrégée : consommation et importation. L’effondrement du commerce, beaucoup plus important que la chute du PIB mondial. Ce phénomène a été qualifié de “Great Trade Collapse”. 2. L’effet du crédit commercial. Le commercial requiert l’intervention d’intermédiaires financiers. Du fait de l’effondrement du crédit et de la liquidité, le coût des opérations de crédit commercial a fortement augmenté et dans certains cas le crédit commercial a été suspendu. La baisse des échanges causée par les crises financières est amplifiée par le temps de trajet entre le pays d’origine et le pays de destination de la transaction. Lors d’une crise financière, le temps de trajet prend une nouvelle dimension : pendant le temps qui s’écoule, tant que les marchandises sont sur le cargo, la probabilité qu’un incident financier puisse avoir lieu dans le pays de destination augmente. L’impact négatif sur le commerce de la probabilité de défaut du payeur (accrue en temps de crise) est ainsi amplifié par le temps qu’il faut pour expédier le bien. Les exportateurs réagissent à cette augmentation de la probabilité de défaut en augmentant leurs prix à l’exportation et en réduisant leurs volumes d’exportation 3. L’effet de la spécialisation verticale. Aujourd’hui, les chaînes de production sont de plus en plus intégrées au niveau mondial. Chaque pays est devenu un chainon pour la production de biens intermédiaires nécessaires à la production de biens finaux. De ce fait, la baisse des importations de biens finaux se répercute sur le commerce mondial des biens intermédiaires. Toute la chaine de production est ainsi affectée. 4. L’effet uploads/Finance/ economie-internationale 5 .pdf

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  • Publié le Fev 04, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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