Par : LAGRANE SAID 1 Chapitre II : Fonctions et Formes de la monnaie La monnaie

Par : LAGRANE SAID 1 Chapitre II : Fonctions et Formes de la monnaie La monnaie : est un bien qui n’a pas d’utilité en sois, son utilité n’apparait que dans le cadre d’une économie marchande. La monnaie est un phénomène social, son utilisation comme moyen de paiement est basé sur la confiance de l’ensemble des agents économiques dans le système qui l’à crée. I-Les formes de la monnaie : Monnaie marchandise :  Pour remédier aux insuffisances du troc les hommes ont utilisés certaines marchandises comme moyen de paiement.  La phase de la monnaie marchandise à était relativement courte.  Les limites de cette forme de monnaie : la marchandise n’est pas toujours divisible ni concevable, elle n’est pas facile à transporter et a utiliser et elle n’est pas toujours homogène. Monnaie métallique :  Au début l’homme va utiliser les métaux non précieux (le cuivre, bronze…) mais il est passé rapidement aux métaux précieux (l’or et l’argent).  La monnaie métallique n’a plus de valeur en soi. Autrement dit la valeur faciale d’une pièce dépasse largement sa valeur intrinsèque, de ce fait, le terme « monnaie métallique » à été remplacé par le terme « monnaie divisionnaire ». Monnaie fiduciaire :  Dans cette phase on passe d’une monnaie matérielle à une monnaie dématérialisée ou symbolique, c'est-à-dire d’une monnaie qui avait une valeur en soi (l’or et l’argent) à une monnaie sans valeur intrinsèque ou purement symbolique (monnaie papier et monnaie scripturale).  L’utilisation de la monnaie fiduciaire exigeait une couverture totale des billets en circulation. Monnaie scripturale :  Appelée aussi monnaie de banque. Elle est basée sur les inscriptions sur les livres des institutions financières.  La monnaie scripturale se compose des dépôts à vue et de certains dépôts à terme auprès des banques et comptes chèques postaux. Monnaie électronique :  C’est l’ensemble des techniques informatiques, magnétiques, électroniques et télématiques permettant l’échange de fonds sans support papier et impliquant une relation tripartie entre les banques, les commerces et les consommateurs. Par : LAGRANE SAID 2 II-La masse monétaire :  La mesure de la quantité de monnaie en circulation.  Les agrégats de monnaie et de placement liquides. En effet pour agir sur le comportement des E/ses et des ménages, les autorités monétaires doivent disposer d’indications statistiques susceptible de refléter la capacité globale de dépenses de ces agents. Ainsi les agrégats monétaires de placement liquides sont des indicateurs statistiques reflétant la capacité de dépense des agents économiques non financiers résidents. Ces agrégats recensent les moyens de paiement et les actifs financiers qui peuvent être rapidement et facilement transformés en moyens de paiement sans risque important de perte en capital. Ces agrégats permettent de résoudre le principal souci des autorités monétaires qui est de savoir si la quantité de monnaie en circulation est à un volume suffisant pour financer les transactions de sorte qu’elle ne freine pas la croissance économique tout en relançant pas les tensions inflationnistes. Pour mesurer la masse monétaire, deux critères sont souvent utilisés : 1) Critères fonctionnels : il consiste à ranger les actifs financiers par ordre de liquidité décroissante du plus liquide au moins liquide. 2) Critères institutionnels : il privilégie plutôt la qualité de l’émetteur ou établie ainsi une distinction entre les éléments gérés par les institutions financières bancaires et ceux qui sont du ressort des institutions financières non bancaires. Par : LAGRANE SAID 3 Présentation des agrégats au sens de Bank Al Maghreb Au Maroc les autorités monétaires définissent deux familles d’agrégats : 1) Les agrégats de monnaie : On distingue 3 agrégats monétaires emboités les uns dans les autres : L’agrégat M1 L’agrégat M2 L’agrégat M3 Englobe l’ensemble des instruments de paiement immédiatement utilisables dans les transactions.  La monnaie divisionnaire  La monnaie fiduciaire  La monnaie scripturale (compte) Il est composé de l’argent de M1 auquel s’ajoute l’ensemble des actifs liquides non transférables et rapportant un rendement, à savoir les disponibilités en comptes d’épargne auprès des banques et en comptes sur livrets de la CEN. Correspond à la masse monétaire au sens large. I regroupe en plus de M2 les autres actifs monétaires moins liquides avec des coûts de transactions significatifs, non transférables et tout non divisibles et rapportant un rendement. 2) Les agrégats de placement liquides : Ils sont constitués des formules d’épargne représentant une réserve de pouvoir d’achat rapidement mobilisables. Ils sont présentés sous forme d’agrégats désignés par le caractère PL assortis de chiffres allant de 1 à 3. L’agrégat PL1 L’agrégat PL2 L’agrégat PL3 Il se compose des éléments suivants :  Bons de trésor  Bons de financement  Billets de trésorerie  Titres émis par les OPCVM (organismes de placement en valeurs mobilières contractuels). Il correspond aux titres émis par les OPCVM obligations. Un OPCVM obligation est un organisme boursier dont l’actif est représenté par ou moins 90% d’obligations. Il correspond aux titres émis par les OPCVM actions et les OPCVM diversifiés.  Un OPCVM action est un organisme boursier dont l’actif est représenté par au moins 60% d’actions.  Un OPCVM diversifié est un organisme boursier qui gère à la fois les actions et les obligations. Liquidité de l’économie= M1+PL1+PL2+PL3 uploads/Finance/ economie-monetaire-2.pdf

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  • Publié le Nov 17, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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