EXPOSE : LE RATING PLAN I. INTRODUCTION II. LES AGENCES DE NOTATIONS FINANCIERE

EXPOSE : LE RATING PLAN I. INTRODUCTION II. LES AGENCES DE NOTATIONS FINANCIERES 1. Une réglementation tardive : 2. La méthodologie de la notation (pays) : a. Recueille de l information : b. Analyse-pondération-modélisation –calcul : 3. Notation des entreprises : 4. Le système de notation : III. LES AGENCES DE NOTATION EXTRA-FINANCIERE: IV. IMPACTS DE CES NOTES : A. Les avantages: 1. Réduction du taux d’intérêt : 2. Augmentation du nombre d’investisseurs: 3. Facilite le financement: B. Les inconvénients: 1. Une augmentation du cout de la dette: 2. Une baisse immédiate des cours boursiers: 3. Le coût moyen pondéré du capital : Méthode du MEDAF 4. La crise financière: CONCLUSION: I. INTRODUCTION • en 1909 : Moody’s devient la première société à attribuer des notes aux entreprises américaines • milieu des années 1910, Standard Statistics, Poor’s puis Fitch se lancent à leur tour dans la « notation corporate ». • En 1918, Moody’s innove à nouveau en attribuant des notes aux États : le « rating souverain » est né. cours des années 1920 • sous le double effet de la croissance des marchés obligataires et d’actions • et de l’explosion du nombre de fonds de pension et d’investisseurs individuels, qui sont autant de clients des agences. La dépression de 1929-1932 • deux réglementations, destinées à lutter contre la crise et édictées en 1931 et 1936 par les autorités financières américaines, font pour la première fois explicitement référence aux ratings en contraignant les banques à vendre les titres considérés comme spéculatifs par les agences et à ne conserver que ceux faisant partie de la catégorie investissement – c’est-à-dire notés Aaa, Aa, A ou Baa. nouvelles normes de Bâle II sur les fonds propres, adoptées en 2004 • les différentes catégories d’exposition au risque de crédit étant désormais fonction de la note attribuée aux actifs des banques. Définition du rating • la notation consiste donc en l’évaluation du risque encouru par les entités économiques ayant conclu un contrat à l’échelle internationale. c est l'appréciation, par une agence de notation financière, du risque de solvabilité financière : • d’une entreprise, • d’un État ("notation souveraine") ou d’une autre collectivité publique, nationale ou locale • d’une opération (emprunt, emprunt obligataire, opération de financement structurée, titrisation,…) II. LES AGENCES DE NOTATIONS FINANCIERES : • Ces agences opèrent, contre rémunération, à la demande des entreprises (et éventuellement des collectivités publiques) désirant être notées, mais en toute indépendance par rapport à celles-ci. • Néanmoins, de nombreuses institutions financières ont leur propre service de notation des entreprises et collectivités, à l'exemple de la Coface par exemple. 1. Une réglementation tardive • absence d un cadre réglementaire Jusqu’aux années 1970 • À partir de 1975, la SEC établit un certain nombre de règles contraignantes . • promulgation, en septembre 2006, du Credit Rating Agency Reform Act Crédit Rating Agency Reform Act • loi qui vise à favoriser la transparence des méthodes de travail des agences et à stimuler la concurrence au sein de cette activité , qui en particulier donne pouvoir à la SEC pour la régulation des agences de notation. • Elles doivent également être enregistrées auprès du régulateur fédéral américain et éventuellement disposer du statut de "NRSRO" (Nationally Recognizer Statistical Rating Organization). Les NSRO • sont des agences qui émettent des notations dont la SEC (Securities and Exchange Commission) autorise qu'elles soient utilisées par d'autres firmes financières. En Europe • ces agences ne sont pas réglementées mais simplement soumises à l'adhésion volontaire à un code de conduite établit par l OICV (organisation internationale des régulateurs boursier) et ceux seulement a partir de 2005 ! « Eléments fondamentaux du Code de bonne conduite des agences de notation de crédit » • la qualité et l'intégrité du processus de notation, • l'indépendance et la prévention des conflits d’intérêts, • la transparence et l'opportunité de la diffusion des avis des analystes, • la confidentialité des informations. • s'enregistrer auprès des autorités européennes de réglementation et se soumettre au contrôle des autorités nationales; • révéler leurs méthodes d'évaluation des risques; • modifier leurs règles de gouvernance afin de prévenir les conflits d'intérêts, ce qui suppose notamment d'imposer des limites en ce qui concerne les rémunérations, les pouvoirs et les conditions de licenciement des membres du conseil d'administration. 2. La méthodologie de la notation (pays) a. Recueille de l information : • distinction entre la notation sollicitée et celle non sollicitée Recueille de l information pour la notation non sollicitée • se fait uniquement sur la base d informations publiques et nationales tel que la Banque Centrale, Ministère des Finances… ou internationales (Banque Mondiale, FMI, OCDE…). D’autres critères notamment liés à la dette gouvernementale ou à l’endettement externe, s’inspirent de données estimées à partir de séries statistiques. Recueille de l information pour la notation sollicitée • l’ensemble des documents et des responsables de son client en plus de ces informations publiques. • Ces informations nécessaires ainsi réunies seront regroupées en plusieurs familles de critères pour la plupart d’ordre quantitatif, tels que les ratios ; • critères d’ordre qualitatif. Ainsi, les différents avis et jugements émis par les experts du domaine, bien que subjectifs, rivalisent avec les données numériques. b. Analyse-pondération- modélisation –calcul • Cas particulier de l agence PRS (political risk service groupe) • la procédure ICRG (international country risk guide) en toute transparence Définition et pondération des critères. • risque politique reflétant le niveau de stabilité d’un pays et l’éventualité d’une exposition aux tensions susceptible de toucher à sa souveraineté. • le risque économique mettant en évidence les avantages et inconvénients de la politique économique engagée dans un pays • le risque financier traduisant la capacité d’un pays à honorer ses engagements et à recouvrir ses dettes • A partir de là, il ressort un total de 22 critères • 12 politiques, • 5 économiques • et 5 financières Modélisation et calculs • Au niveau de chaque catégorie, les scores des différentes composantes sont additionnés. On obtient alors, trois indices spécifiques relatifs aux trois types de risque (political risk rating, economic risk rating, financial risk rating). • Ceux-ci sont combinés à l’aide d’une formule mathématique permettant d’en faire ressortir une note synthétique reflétant le risque pays (composite risk rating) : plus cette note est élevée, plus le risque est faible. • erj : le score attribué à une composante j de la catégorie risque économique. • • frk : le score attribué à une composante k de la catégorie risque financier. • • PR : l’indice spécifique relatif à la catégorie risque politique ( PR = å1 12 pri Î [0,100] ) • • ER : l’indice spécifique relatif à la catégorie risque économique (ER = å1 5 erj Î [0,50] ) • • FR : l’indice spécifique relatif à la catégorie risque financier (FR = å1 5 frk Î [0,50] ) • • CR : la note synthétique reflétant le risque pays (CR Î [0,100] ) 3. Notation des entreprises • Risque sectoriel • Position Concurrentielle • Stratégie • Politique Financière • Rentabilité • Adéquation de la capacité d’Autofinancement • Flexibilité Financière • 4. Le système de notation : • La notation à court terme juge de la capacité du débiteur à remplir ses engagements à un an au plus. • La notation à long terme estime la capacité du débiteur à remplir ses obligations à plus d’un an. III. Les agences de notation extra- financière : • Les agences de notation de développement durable, appelées également agence de notation extra- financière ou agence de ratings ont pour mission l'évaluation de la politique sociale, environnementale, et de la gouvernance des entreprises. • Les informations communiquées par l'entreprise ou ses parties prenantes (associations, fournisseurs, clients, médias...) sont exploitées pour évaluer la prise en compte des critères extra- financiers de l'entreprise. • La prise en compte des valeurs de développement durable par les entreprises, au sein de leur stratégie, de leurs politiques, de leurs objectifs environnementaux, sociaux, de gouvernance est évaluée à l'aune de plusieurs domaines : • la prise en compte de l'environnement • la gestion des ressources humaines et la prise en compte des droits humains • la gouvernance d'entreprise • l'engagement sociétal • le comportement sur les marchés • l'évaluation des risques : environnementaux, sociaux, financiers AUGMENTATION DU NOMBRE D’INVESTISSEUR: (Influence sur les investisseurs) • Les investisseurs suivent avec beaucoup d’intérêt les notes rendues par les agences de rating, car ces dernières ont une influence certaine sur les marchés financiers et le rôle d’informateurs des agences de rating leur est essentiel, en particulier pour mesurer la création de valeur par l’entreprise, et sa bonne répartition. 3. FACILLITE DE FINANCEMENT : • Dans le cas d’une entreprise cherchant à se financer, la notation obtenue sera déterminante pour les conditions de l’opération. INCONVENIENTS: UNE AUGMENTATION DU COUT DE LA DETTE : (influence sur le marché du crédit) • En tant que mesure du niveau du risque de crédit, la note influe sur le niveau du taux d'intérêt proposé à l'entreprise notée. En d'autres termes, plus la note d'un émetteur uploads/Finance/ expose-rating.pdf

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  • Publié le Fev 10, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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