Gestion du risque de crédit dans la banque : cas de CBAO, groupe Attijari Wafa

Gestion du risque de crédit dans la banque : cas de CBAO, groupe Attijari Wafa bank INTRODUCTION Depuis de très nombreuses années, le risque de crédit est l'une des causes majeures de la volatilité des résultats des entreprises et des institutions financières. Comme toute entreprise, un établissement de crédit est exposé à une multitude de risques qui peuvent entraîner sa défaillance et sa faillite. Le maintien de l'activité bancaire revêt une importance toute particulière, car il conditionne en grande partie celui de la vie économique d'un pays. Le crédit et le capital en général constituent une donnée importante en tant que facteurs de production et partant, moteurs de développement économique. Par ailleurs, le crédit est inséparable du risque. En effet, au sein des institutions bancaires, la maîtrise du risque, sa gestion, la spécialisation dans les activités et l'anticipation surtout dans la gestion de l'encaisse disponible sont des mots clés sur lesquels les responsables doivent agir pour ne pas se heurter à la cessation des activités. Elles doivent disposer des ressources mais aussi stimuler les clients, tout en veillant à leurs possibilités de remboursement ; d'où la nécessité de maîtriser de la gestion du risque. Le risque de crédit est très important pour les banques, les émetteurs d'obligations et les investisseurs. Il est soumis à la fois aux cycles économiques, à la conjoncture du secteur d'activité, au risque-pays et aux événements propres à la vie de l'entreprise. Il diminue en phase d'expansion économique, car les gains considérables engrangés par les entreprises durant cette période réduisent de fait la probabilité de défaillance ; il augmente en période de récession, car les gains diminuant, les entreprises se retrouvent plus souvent que d'habitude dans des difficultés pour rembourser leurs emprunts bancaires ou obligataires. Le crédit est une anticipation de recettes futures. Tout crédit comporte le risque que ces recettes ne se produisent pas et qu'aucun remboursement ou bien seulement un remboursement « particuliers » à l'échéance, Ce risque appelé risque d'insolvabilité est essentiel dans l'activité de la banque dont une des fonctions est la distribution de crédits. L'appréciation du risque d'insolvabilité est donc une première importance et on peut schématiser ainsi le comportement de la banque conférée à ce risque ; un crédit n'est accordé que si le banquier estime que la probabilité de remboursement excède celle de non remboursement. Gestion du risque de crédit dans la banque : cas de CBAO, groupe Attijari Wafa bank Enfin, la montée de l'endettement des pays en voie de développement ou des pays de l'Est au cours de la décennie soixante dix quatre vingt a conduit les banques à étudier le risque-de crédit et à développer des instruments d'une bonne gestion de ce risque d'une manière tout à fait particulière. Ce présent mémoire constitue une recherche sur la gestion du risque de crédits accordés par les banques au sein de l’UEMOA, en nous appesantissant sur un exemple précis. C’est pourquoi, pour mener à bien ce travail, nous traiterons en première partie des cadres théorique et méthodologique. En second lieu, nous aborderons la gestion du risque de crédit en partant de son cadre général, de la réglementation à son processus puis une troisième partie avec laquelle, nous élaborons un cas précis sur la gestion du risque de crédit au Sénégal avec une grande banque de la place de Dakar, la CBAO du groupe marocain Attijari Wafa Bank pour finir par des suggestions qui seront formulées avant la conclusion. Gestion du risque de crédit dans la banque : cas de CBAO, groupe Attijari Wafa bank CHAPITRE I : Cadre théorique I. Problématique L'une des finalités d'un crédit est son remboursement. Or, dans de cas de plus en plus fréquents, les remboursements ne s'effectuent pas à l'échéance prévue. Des fois, ils se trouvent même définitivement compromis. Dans cette situation, la banque voit se matérialiser un risque de contrepartie et doit essayer de procéder, le plus rapidement possible au recouvrement de sa créance. Elle doit aussi prendre d'autres stratégies pour éviter la reprise d'autres incidents de paiements. « Les banques qu'elles soient de petite taille ou de grande taille font recours à des différentes méthodes de gestion qui leur permettent de se couvrir contre les risques des crédits bancaires pour améliorer leurs performances à des différents niveaux ». Selon Alioune SALL, « bien que la structure des actifs des banques africaines reflète, en partie, le fait que la masse des engagements soit remboursable à vue, leur préférence pour l'octroi des prêts essentiellement à court terme peut également s'expliquer par une attitude d'aversion contre les risques dans une situation où les activités de leurs clients potentiels sont sensibles à l'impact des facteurs exogènes(les conditions climatiques, les crises économiques et l'environnement économique international). Il y a également la difficulté d'évaluer la solvabilité des entreprises emprunteuses sur des longues périodes, car les données comptables fournies pour les demandes de prêt sont généralement mal fournies et pas vérifiées ». Quant à Antoine GENTIER «une politique de crédit est considérée comme stable lorsque le profil du crédit en longue période n'est pas affecté par des variations très importantes comme des expansions très soutenues pendant quelques années suivies des contractions très brutales.» Avec le développement du marché des particuliers, cette question s'est posée de plus en plus fréquemment et l'insuffisance des renseignements concernant ces emprunteurs a conduit les banquiers à rechercher d'autres moyens d'appréciation du risque d'insolvabilité reposant sur des méthodes statistiques. Par la suite, le problème s'est naturellement pris d'étendre ces méthodes aux crédits à destination des entreprises. Gestion du risque de crédit dans la banque : cas de CBAO, groupe Attijari Wafa bank Comment apprécier la capacité d'un emprunteur à rembourser le crédit ? L'étude des documents financiers produits par l'emprunteur qui s'attache aux critères de liquidité ou de surface financière et envisage les perspectives de développement du demandeur est la méthode la plus utilisée. Comment apprécier le risque d'insolvabilité lorsque l'emprunteur est un simple particulier et qu'il ne peut fournir aucun bilan ou compte de résultat ? Le risque de crédit est aujourd’hui considéré comme le plus important des risques auxquels sont confrontées les entreprises, les banques et les institutions financières. Certes, les banques sont plus confrontées à ce risque que les entreprises qui ne sont pas des banques. Néanmoins, nous nous efforcerons de garder en vue ces approches tout au long de notre exposé. Qu'est-ce que le risque de crédit ? Quelles sont ses composantes ? Quel rôle joue la réglementation bancaire et les accords de Bâle ? Comment modéliser ce risque, l’évaluer et le gérer ? Une banque ne doit pas subir la gestion des risques, mais la piloter. C’est pourquoi la distribution de crédit implique une prise de risque qui doit être convenablement maîtrisée. Après nous être penché sur l’approche générale du risque de crédit, nous nous intéresserons à sa réglementation. Enfin, nous exposerons les différentes méthodes d’évaluation et de gestion de ce risque. Ainsi, nous nous baserons sur quelques pistes de recherche. II. Hypothèses de travail Pour répondre à notre question de recherche, nous partons de la littérature ci haute évoquée, pour formuler les hypothèses de recherche. Nous considérons que pour une bonne gestion sur le risque de crédit : H1 : La diversification des secteurs dans la distribution des crédits bancaires peut conduire à la réduction des risques. Gestion du risque de crédit dans la banque : cas de CBAO, groupe Attijari Wafa bank H2 : Le développement de l’activité des entreprises ne passe pas seulement par les crédits de court terme mais par le financement des investissements Ainsi pour mieux gérer le risque crédit qui est la vulnérabilité exposant la banque à une perte de crédit, la CBAO groupe Attijari Wafa Bank s’inspire des méthodes empiriques et scientifiques d’analyse du risque permettant de détecter et prévenir ce risque III. Objectifs de la recherche  Objectif général C’est une meilleure appréhension de la gestion du risque de crédit au niveau des banques et des établissements de crédit en général. Mais cela passe bien entendu par des objectifs intermédiaires.  Objectifs spécifiques L’objectif spécifique de ce travail est de faire ressortir : - L’identification du risque de crédit - Les différentes méthodes de sa gestion IV. Revue critique de littérature Des réflexions relatives aux procédures ont été notées. La plupart des ouvrages que nous avons consultés nous ont permit de disposer d’éléments importants pour approfondir et mener à bien notre étude. Toutefois ces ouvrages ne traitent pas de manière exhaustive le thème de l’évaluation des procédures, cela s’explique par la méthode propre à chaque établissement. - Dans l’ouvrage d’Alain HENRY et Ignace MONKAM-DAVERAT intitulé « Rédiger les procédures de l’entreprise », on a une présentation de la méthodologie de consignation des procédures dans un manuel. En effet, ils ont mis l’accent sur les techniques de rédaction de ces procédures au sein de l’entreprise mais il faut dire que l’œuvre aurait été plus intéressante si l’auteur Gestion du risque de crédit dans la banque : cas de CBAO, groupe Attijari Wafa bank avait insisté sur la nécessité de leur mise en uploads/Finance/ gestion-du-risque-de-credit-dans-la-banque-cas-de-cbao-groupe-attijari-wafa-bank.pdf

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  • Publié le Jui 18, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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