Introduction : S’implanter à l’étranger ou bien adopter une stratégie d’interna

Introduction : S’implanter à l’étranger ou bien adopter une stratégie d’internationalisation consiste à opter pour une extension de l’entreprise au-delà de son marché national. Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de cette stratégie à savoir :  Des facteurs techniques : comme la baisse des couts de transportation internationaux, la réduction du temps des transactions.  Des facteurs économiques : comme la recherche de nouveaux débouchés, le prolongement du cycle de vie des produits.  Des facteurs politiques :comme l’ouverture des frontières, la baisse des barrières douanières et non tarifaires, ainsi que la création des zones de libre-échange ou d’unions économiques. Toutefois, cette stratégie ne se fait pas du jour au lendemain, l’entreprise avant de s’implanter dans un nouveau pays doit réaliser une certaine analyse environnementale de ce dernier ainsi que les élémentsnécessaires a prendre en compte et c’est ce nous nous aborderons dans cette étude de cas de la marque ‘’Hyundai’’ qui souhaite pénètre le secteur de l’automobile au Maroc. Présentation de la société ‘’HYUNDAI’’ Fondée en 1967par Chung Ju-Yung (1915-2001)Hyundai Motor Compagny, est une marque de voiturescoréenne dont le siège social se trouve à Séoul, en Corée du sud. Dans ses débuts, l’entreprise se spécialisait dans l’entretien automobile et la construction lourde,Chung (de son petit nom) était un mécanicien réputé qui voyait venir les bonnes affaires. Après la guerre de Corée, les Américains lui confièrent la réparation de leurs véhicules militaires et la construction de baraquements pour l’armée.Six ans plus tard, la première voiture 100 % coréenne voit le jour : la PONY. Le nom coréen de "Hyundai" signifie littéralement « modernité ». On ne s'étonnera donc pas des progrès technologiques constants cette compagnie sud-coréenne jusqu'ici. Aujourd'hui, Hyundaiest présente dans plus de 186 pays à travers le monde entier compte 170,000 employés et elle est maintenant considérée comme l'entreprise la plus rentable du pays, juste après Samsung. Analyse environnementale du pays : MAROC Environnement culturelle Une population aux origines et à l’histoire riches et pleines de tolérance. Une partie du nombre d’habitants au Maroc est de confession juive ; plus minoritaires, les Occidentaux et les Haratines habitent aussi le Maroc. Religion officielle du Maroc, l’Islam est majoritairement à tendance sunnite avec une pratique tolérante et bienveillante. L’Islam, religion officielle, rythme la vie marocaine. 99 % des Marocains sont musulmans et le roi du Maroc, Mohammed VI, est le chef religieux du pays.* le Maroc utilise l’arabe classique, qui est la langue officielle. C’est la langue des médias du Maroc par exemple. Cependant la langue du quotidien au Maroc est l’arabe dialectal. Autre langue incontournable bien que l’arabe soit la langue officielle, le berbère fait aussi partie de la culture du Maroc. Langue des montagnes et du désert bien sûr, elle est pratiquée également en ville. Les Berbères, constitués en groupes, ont d’ailleurs fait partie de l’Histoire du Maroc. les Marocains maîtrisent bien le français, l’espagnol et l’anglais. La politesse n’est pas un vain mot pour les Marocains, eux qui utilisent des formulations assez longues, des phrases en somme, et non quelques mots .Elles sont issues de codes de politesse de l’époque et sont toujours pratiquées. Dieu est souvent au cœur de ces formulations qui contiennent fréquemment, vous l’entendrez, le célèbre « Inch Allah ». Très tolérants et accueillants, les Marocains ont leurs propres coutumes . La culture au Maroc veut qu’elle soit transmise de génération en génération. Il n’est donc pas étonnant si cette branche est très développée dans ce pays. D’ailleurs, avec le tourisme et l’agriculture, elle constitue le poumon économique du pays. 1. Communiquer efficacement avec des Marocains  Arabophonie et francophonie : les apparences d’un dialogue facile  Le langage corporel  Soigner son apparence : charisme et éloquence  La promesse orale : une déclaration de bonne intention 2. Adapter ses méthodes de travail à la culture marocaine  Instaurer la confiance : patience et flexibilité  Manager efficacement : valoriser le subjectif  Désamorcer les conflits : les euphémismes de la critique  Les pièges à éviter  Politesse et sens du service Module 1 : Comprendre les codes culturels marocains 3. Les valeurs et les comportements des Marocains  L’Islam au cœur des comportements  Un temps incommensurable, le poids du collectif  Hospitalité et courtoisie, honneur et loyaut ANALYSE PESTEL Environnement politique Incitation fiscale du secteur de l’automobile : • Exonération totale de l’IS sur les sociétés installées en zone franche pendant 5 ans, suivie d’un plafonnement à 8,75 % pendant les 20 années qui suivent. • Exonération du droit d’importation des biens d’équipement, matériels et outillages nécessaires à la réalisation d’un projet d’investissement dont le montant est supérieur à 20 M EUR. •Exonération de la TVA à l’importation des biens d’équipement, matériels et outillages nécessaires à la réalisation d’un projet d’investissement dont le montant est supérieur à 20 M EUR, cette exonération est étendue aux parties, pièces détachées et accessoires importés en même temps que les équipements précités. • Exonération des droits d’enregistrement sur les constitutions, les augmentations de capital, mais également sur les terrains acquis pour y édifier leurs installations. • Exonération de l’impôt sur les dividendes pour les associés non résidents au prorata du CA à l’export. • Exonération de la taxe professionnelle pendant 15 ans. Le Maroc se caractérise par un cadre général de stabilité politique, et ce grâce aux différentes réformes engagées sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI durant les deux dernières décennies. ACCORDS POLITIQUES, JURIDIQUES ET MULTILATERAUX A travers les différents accords de libre-échange et les démantèlements douaniers (UE, USA, Turquie, Ligue Arabe), le Maroc est en mesure de cibler un marché potentiel de plus d’un milliard de consommateurs dans plus de 55 pays. Le Maroc bénéficie depuis le 13 octobre 2008 du « statut avancé » auprès de l’Union européenne. Ce partenariat a permis d’intégrer progressivement l’économie marocaine au sein du marché intérieur de l’Union européenne, en démantelant les barrières douanières et en œuvrant à une convergence des réglementations et des normes commerciales. Au 1er mars 2012, date marquant la fin du démantèlement douanier progressif, la zone de libre échange pour les produits industriels est devenue effective. Cette zone de libre-échange continuera à être renforcée dans le futur par d’autres accords à caractère commercial, tels que l'accord agricole adopté par le Parlement européen, l'accord sur la libéralisation des services et l’accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA) d’ores et déjà en cours de négociation. Environnement économique Le taux de croissance de l’économie nationale s’est établi à 2,5% en 2019 et en 2020 le Maroc est entrée dans sa plus importante récession depuis 25 ans, à -7,2% Face à la crise sanitaire et économique de la Covid-19, le Maroc a mis rapidement en œuvre des mesures fortes de soutien aux entreprises et à la population, financées par un Fonds spécial de Gestion de la Pandémie dont le montant a atteint plus de 3 Md €. Le déficit budgétaire s’est constamment réduit depuis 5 ans pour atteindre 3,7% du PIB en 2018 Cependant, les mesures d’urgence décidées en réaction à la crise et la baisse des recettes accroissent le déséquilibre des comptes publics en 2020 (doublement du déficit public à -7,7% du PIB et hausse de 11,3 points de la dette publique à 76,5% du PIB). Le Maroc jouit de la confiance des bailleurs de fonds et des investisseurs étrangers et a écarté le risque d’une crise de liquidité externe dans le contexte de la crise de 2020 (les réserves nettes de change ont ainsi pu être relevées à 7 mois d’importations).le Maroc a réussi à lever 1Md€ sur le marché international des capitaux en novembre 2019 et a réitéré l’opération avec succès en septembre 2020 (1Md€ au taux moyen d’1,69%). Concernant le risque pays et le classement des affaires, le Maroc se place à la 53e place du classement « doing business » 2020 de la Banque mondiale. La bonne gestion de la première phase de la crise de la Covid-19 a permis de contenir la hausse du taux de chômage à 12,5% en 2020, qui touche principalement les jeunes (26,7% des 15-24 ans en 2019.) L’inflation reste contenue. La progression de l’indice des prix à la consommation devrait décélérer à 0,2% en 2020. Le taux de change du dirham est actuellement fonction d’un panier de devise pondéré à 60% en euro et à 40% en dollar. Incitations financières pour le marché de l’automobile au maroc • Accès au fonds Hassan II : 15 % maximum du montant total de l’investissement plafonné à 3 M EUR (30 % du coût du bâtiment sur une base maximum de 200 € HT / m² ,15 % de l’acquisition des biens d’équipement neufs entre autres. • Soutien du fonds dédié aux écosystèmes : prime d’intégration locale, appui aux métiers piliers pouvant atteindre 30 % du montant total de l’investissement. Besoins immédiats le marché de l’automobile au maroc : • Fonderie (fonte et aluminium), usinage (tout type), traitement de surface (sur plastique et métal), peinture sur plastique, électronique, textile technique, outillage (moules à injection), matière uploads/Finance/ harmouzi-malika 1 .pdf

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  • Publié le Oct 04, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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