1 7Sommaire Introduction Générale .............................................
1 7Sommaire Introduction Générale ................................................................................................................... 2 I. Définition et aspects théoriques : ................................................................................... 4 1. Qu’est ce qu’une crise financière ? .......................................................................... 4 2. L’analyse de la crise : ................................................................................................... 5 II. L’instabilité du marché financier : .............................................................................. 10 1. Les bulles spéculatives : ............................................................................................. 10 2. La genèse d’une crise financière : ............................................................................ 12 III. La chronologie de la crise de 2007/2008 ................................................................. 15 1. Les origines de la crise : ............................................................................................ 15 2. Contagion et propagation de la crise : .................................................................... 19 Conclusion........................................................................................................................................ 26 BIBLIOGRAPHIE .......................................................................................................................... 27 WEBOGRAPHIE ............................................................................................................................ 27 Table des matières ....................................................................................................................... 28 2 Introduction Générale L’histoire financière est parsemée de périodes d’euphorie suivies de brutaux retours à la réalité. Au cours des quatre derniers siècles, ces épisodes se sont succédées sans que les investisseurs semblent ne jamais apprendre de leurs erreurs. La première crise de l’histoire eut lieu en 1634 et concernait les bulles de tulipes. Plus tard, en Angleterre et en France, les titres des premières compagnies par action furent emportés par la spéculation. Au 19em siècle aux États-Unis, plusieurs crises se succédèrent, touchant les investissements routiers, immobiliers et ferroviaires. Plus près de nous, les crises boursières qui ont fait tomber les indices américains en 1987, puis les indices japonais en 1989-1990 et enfin cette crise financière récente de 2008. À chacune de ces occasions, on constate que la spéculation est un mouvement de masse au cours duquel l’euphorie nous atteint tous, à l’exception évidemment des plus sages. Des opportunités nouvelles d’investissement excitent le public et les perspectives de profits semblent infinies : on s’imagine dans une nouvelle ère. Un optimisme sans bornes s’empare des investisseurs, stimule chez eux l’appât du gain toujours présent et les prix des actifs s’envolent. Toutefois, le réveil est toujours brutal. Généralement, une crise révèle la fragilité de ce que l’on imaginait stable, une crise financière apparaît comme le moment d’une désillusion, la fin d’une période de prospérité que l’on croyait éternelle. En effet, la crise financière internationale qui frappe le monde depuis bientôt quatre ans est présentée comme étant la plus grave crise financière jamais vécue depuis la grande dépression économique de 1929 et correspondant ainsi à la troisième vague de l’histoire du capitalisme. En outre, elle exprime les dysfonctionnements très profonds de la finance qui se sont traduits par un développement très excessif du crédit sans contrôle, ni régulation, ni mécanisme stabilisant d’aucune sorte. La théorie dominante selon laquelle les marchés financiers sont efficients, à même de s’autoréguler par le biais d’intervenants qui sont rationnels, est clairement remise en cause par cette crise. 3 La crise actuelle, a débuté aux Etats Unies avec les crédits hypothécaires à haut risque dite la crise des « Subprimes » et s’est très vite propagée aux marchés financiers à travers les produits dérivés, conséquences de la titrisation des créances des banques et des établissements de crédits et la résultante d’une prise de risque excessive des investisseurs en vue d’obtenir des rendements élevés dans un contexte de taux d’intérêt faible. Le but de notre travail est d'étudier cette crise financière internationale, de ce fait il convient d’entamer avec un premier point de définitions et aspects théoriques, comme deuxième point l’instabilité financière et enfin comme troisième point La chronologie de la crise de 2007/2008 Nous voudrions ainsi étudier cette crise en répondant aux questions suivantes : Quelle est la particularité de cette crise ? En quoi la crise financière actuelle déstabilise-t-elle le système financier international ? 4 I. Définition et aspects théoriques : Avant d’entamer une étude plus profonde de la crise actuelle, il paraît essentiel en premier lieu de définir la notion d’une crise, et en deuxième lieu les théories relatives à cette crise. 1. Qu’est ce qu’une crise financière ? En Grec comme en Latin, le terme « crise» provient à l’origine de vocabulaire médical et renvoie à « la phase décisive d’une maladie » ainsi qu’à une décision, à un jugement médical, le terme connaîtra une extension dans le domaine psychologique et à partir du 19em siècle surtout une acceptation collective, d’une crise politique à une crise économique, la notion de la crise est devenue d’usage courant. Ainsi est définie une crise comme une période de dépression ou de stagnation1 dans l'activité économique, Les théoriciens du cycle n'isolent pas la crise du mouvement d'ensemble dont elle constitue seulement un moment, il faut toujours du temps pour se relever d'un état de crise. « Est appelé crise toute période consécutive de trois trimestres à croissance2 négative (ou décroissance) » définition de FMI.3 Cette définition fait une référence à une crise conjoncturelle à la différence de la crise structurelle qui se définit comme une longue période de croissance lente ou l’on ne parvient pas à faire redémarrer « le moteur » économique, d’où il est fondamentale de cerner la notion de conjoncture, désignant la situation économique d'une région ou d'un pays à un certain moment. Cette situation peut être évaluée aux travers d’indicateurs tels que le climat de consommation, le niveau de la production, le taux de chômage, ou d’indices synthétiques, elle évolue selon des cycles, appelée les cycles économiques ou conjoncturels. Ces cycles4 sont composés de deux phases et deux retournements : 1ère phase : expansion5. 1er retournement : la prospérité engendre la dépression6. 2ème phase : la dépression. L’Offre est supérieure à la demande, les indicateurs sont à la baisse. L'économie, dans une certaine mesure, s'assainit. 2ème retournement : la reprise. Renversement de tendance qui annonce un nouveau cycle. Ce graphique 1 montre les cycles conjoncturels selon la variation de PIB. 1 Situation de baisse de production et hausse des prix 2 Concerne la variation du produit intérieure brute (PIB). 3 Site : www.imf.org/imfsurvey. 4 JUGLAR Economiste français - 1819-1905 a mis en évidence des cycles de 6 à 10 ans relatifs à l'ensemble des branches économiques et la quasi- totalité des pays (cycles dits majeurs, ou classiques).des cycles de court terme à la différence des cycles de long terme de L'économiste russe Kondratieff. 5 Augmentation des productions, des profits, des investissements. 6 Notamment du fait de la hausse des prix. 5 Source : situation économique et financière N° 09.104, Rapport du Conseil d'Etat français. Une période d’expansion est généralement caractérisée par une augmentation des coûts et des prix c’est une inflation7. Une période de récession est généralement caractérisée par une baisse des coûts et des prix (déflation8). Signalons que la dépression signifie une récession particulièrement grave, caractérisée par une chute profonde et durable de l’activité économique se traduisant par des déséquilibres profonds. Enfin, une crise financière est une notion plus large puisqu’elle regroupe tous les accidents financiers susceptibles de s’étendre à l’ensemble du système financier, puis à l’économie toute entière. 2. L’analyse de la crise : L’analyse de la crise fait appelle à l’exposition des quatre grands courants théoriques, à savoir : le l’analyse libérale, keynésienne, schumpetérienne, et marxiste. 2-1- l’analyse libérale : L’intervention de l’Etat générateur de crise Le libéralisme est un courant de pensée de philosophie politique, né d'une opposition à l'absolutisme et au droit divin dans l’Europe des Lumières (18em siècle), qui affirme la primauté des principes de liberté et de responsabilité individuelles sur le pouvoir du souverain. Il existe au sein du courant libéral des différences d'opinion, dont la plus intéressante est celle de l’économiste autrichien Friedrich Hayek qui prétend que les crises proviennent de trop de crédit, de la vie au- dessus de ses moyens de la plupart des Etats. 7 L’inflation est liée soit à un excès de la demande par rapport à l’offre (inflation par la demande ou par les coûts), soit à une augmentation de la masse monétaire (inflation par la masse monétaire), soit à l’augmentation des prix des biens et services importés (inflation importée), soit aux imperfections du marché (inflation induite par la structure des marchés). 8 La déflation est liée à une insuffisance de la demande par rapport à l’offre. Elle se manifeste par la baisse de la production et de l’emploi. 6 Cet amoncellement de crédit prend sa genèse d’une mauvaise gestion des taux d’intérêt par les banques centrales. L’argent peu cher incite alors les entreprises en emprunter plus que de raison, leur production n’est alors plus en adéquation avec la demande. Pour conserver les marges, les entreprises augmentent leurs prix, ce qui engendre une nouvelle perte de ventes en volumes. Une crise se génère alors et permet à l’offre et à la demande de se réajuster. Hayek point donc du doigt l’interventionnisme des pouvoirs publics, eux inconsciemment générateurs de crises. L’inflation est pour lui un ennemi mortel et l’incitation à consommer, une faute économique grave. Pour Hayek sans Etat il n’y a pas de raison qu’une crise se produise. Hayek et donc partisan du marché autorégulateur, de la théorie du laisser-faire. Hayek estime que l’environnement économique est si compliqué que les individus même libres de leurs décisions ne font pas toujours le meilleur choix. Il s’oppose alors au libéralisme sur ce point. Hayek pense que seul le marché se charge de maximiser les profits pour chacun. 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- Publié le Aoû 26, 2022
- Catégorie Business / Finance
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