5 413635 008689 0 8 1 LES LIVRES Nos six pages spéciales sur la Foire du livre
5 413635 008689 0 8 1 LES LIVRES Nos six pages spéciales sur la Foire du livre de Bruxelles P. 35 À 40 CÉSAR Le triomphe de « Timbuktu » P. 34 SANTÉ Manger trop de cholestérol n’est plus tabou P. 8 NÉCROLOGIE 12 & 13 BANDE DESSINÉE 14 MOTS CROISÉS 14 MARCHÉS 25 LIVRES 35 À 40 TÉLÉVISION 45 À 47 L e grand prince de l’ortho- doxie budgétaire face au grec orthodoxe « grand prince ». L’austère ministre allemand des Finances allemand Wolfang Schäuble face à l’arrogant Yanis Varoufakis. Ces deux-là ne partiront jamais en vacances ensemble, c’est une certitude. Pourtant, le mini-accord arraché hier soir sur la forme des dis- cussions et l’extension de l’aide financière durant 4 mois est un premier (timide) pas dans la bonne direction. Sans doute ni l’un ni l’autre ne veulent-ils réellement la sortie de la Grèce de l’Europe mais le jeu de bluff dans lequel ils s’étaient engouf- frés était dangereux. Il faudra maintenant conclure un accord durable, qui donne une réelle bouffée d’oxygène à la Grèce. Il y va de la survie du projet européen. Le risque majeur est d’imposer une Europe à géométrie va- riable dans laquelle un pays pourrait entrer et sortir en fonction de critères écono- miques (parfois obscurs). En cela l’enjeu est-il plus politique qu’économique, d’ailleurs. Com- ment construire et imposer une Europe plus forte en instillant l’idée de sa possible parcellisa- tion ? Comment peut-on se gausser d’une Europe solidaire en accolant une probabilité de sortie à chaque Etat-membre ? Imaginons un seul instant que quelques rumeurs placent l’Ita- lie (exemple pris au hasard) sur la sellette. Quid si, comme dans le cas de la Grèce, les capitaux fuyaient le pays ? Les difficultés temporaires ne risqueraient- elles pas de se transformer rapidement en bon de sortie ? Un autre risque serait de polari- ser l’Europe sur le plan poli- tique. Tous les Etats-membres ne se rangent pas derrière l’étendard allemand, tant s’en faut. Les réactions très diverses – de Juncker et Schäuble no- tamment - qui ont suivi le dé- pôt de la demande grecque de prolongation du programme d’assistance étaient révélatrices. Un « grexit » laisserait des traces politiques indélébiles entre ses partisans et oppo- sants, qui ne feront que compli- quer la tâche de Juncker et du Parlement européen. Autre risque, une fois encore politique : la portée de la déci- sion de renvoyer les Grecs dans leurs pénates avec des ré- formes plus contraignantes encore ouvrirait grandes les portes à la frustration, au senti- ment d’abandon et à l’amer- tume. Un terreau particulière- ment fertile pour des partis politiques extrémistes et popu- listes. Le mini-accord conclu à l’issue de l’Eurogroupe doit en précéder un autre, plus large, plus constructif, avec un pays quasi exsangue (à quelques privilégiés près) qui doit re- mettre son appareil étatique en ordre de marche – ce qui sup- pose effectivement des ré- formes. L’Europe s’est acheté un répit de quatre mois mais sur- tout, qu’elle garde en mémoire qu’un échec ultérieur des négo- ciations et, partant, la sortie d’un pays de la zone euro, aussi petit soit-il, causerait des dé- gâts irréversibles au projet européen. Personne ne peut jurer du contraire. L'ÉDITO François Mathieu RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT GRÈCE : JUSTE 4 MOIS DE PLUS AU CRÉDIT DU PROJET EUROPÉEN A u terme d’une réunion qualifiée de « laborieuse », la zone euro a accordé vendredi à la Grèce une extension de son aide financière pour quatre mois, mettant fin à des se- maines de tension, mais sous de strictes conditions, notamment la pré- sentation d’une liste de réformes dès lundi. La Grèce a donc accepté toutes les conditions qui lui avaient été fixées par ses partenaires européens. On peut parler d’une véritable capitulation des Grecs face à l’Europe. Le gouverne- ment Tsipras a en effet accepté de de- mander lui-même « l’extension de l’ac- cord-cadre d’assistance financière, sou- tenu par un ensemble d’engagements ». Autrement dit, Athènes a accepté dans sa globalité le fameux « programme » ou « mémorandum » tant décrié. Les Grecs devront présenter d’ici lundi soir une liste de réformes qui doit être approuvée par ses créanciers, désormais désignés sous le terme d’« institutions » (UE, BCE et FMI), les mêmes que la « troïka » dont les Grecs ne voulaient plus entendre le nom. Ils diront alors si cela est « suffi- sant » pour débloquer la dernière tranche du plan en suspens depuis des mois. La liste doit ensuite être précisée avant d’être approuvée d’ici fin avril. Athènes s’est également engagé à ne pas annoncer de nouvelles mesures de manière unilatérale et à respecter ses sirènes. » L’annonce de cet accord sera sans doute difficile à faire accepter à l’élec- torat de Syriza. D’autant plus que les divisions internes, qui s’étaient faites discrètes ces derniers mois, sont re- montées à la surface. L’aile la plus à gauche du parti a notamment critiqué la désignation du nouveau président grec, considéré comme un homme de centre droit. Pour la suite, cette période de transi- tion de quatre mois doit laisser le temps à la Grèce de négocier avec la zone euro un « nouveau contrat » de sortie de crise à long terme. ■ P.2 À 4 NOTRE DOSSIER promesses de rembourser ses créan- ciers. Malgré cette capitulation, les diri- geants grecs ont voulu sauver la face hier soir. « C’est le début d’une nouvelle phase sans mémorandum, qui impo- sait l’austérité depuis 2010. Nous nous sommes engagés à écrire notre propre script », s’est ainsi félicité le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis. Avant d’expliquer que « l’isolement de notre gouvernement en Europe a été brisé aujourd’hui. Même si certains partenaires doutent encore de nous ». Puis, il a pris le soin de faire une com- paraison mythologique : « Comme Ulysse, il faut parfois s’attacher au mât pour résister aux tentations des La Grèce capitule face aux Européens Un accord a été trouvé vendredi soir pour prolonger de quatre mois le programme d’aide à la Grèce. Athènes s’est engagé à présenter des réformes à ses partenaires européens dès lundi. Un échec ultérieur des négociations causerait des dégâts au projet européen L e dossier des microfissures dans les réacteurs nucléaires de Doel 3 et de Tihange 2 connaît un nouveau rebondissement. En février, Le Soir révélait que le nombre de microfis- sures était plus élevé que prévu. Aujour- d’hui, on apprend que la taille de ces microfissures est également plus impor- tante qu’annoncé. La taille maximale de certaines des microfissures de Doel 3 at- teint 9 centimètres, selon un document de l’Agence fédérale de contrôle nu- cléaire adressé à l’association Aachener Aktionsbündnis gegen Atomenergie. ■ P.10 NOS INFORMATIONS Doel 3 : des microfissures de 9 centimètres © PHOTONEWS. OSEZ LE TALENT FOOTBALL Le Standard s’impose au bout du suspense (3-2) P. 50 REPORTAGE Maïdan vit toujours P. 16 & 17 FRANS TIMMERMANS NUMÉRO 2 DE LA COMMISSION « Une distance inacceptable entre les citoyens et nos institutions » P. 30 & 31 TECHNOLOGIE Comment des espions ont pénétré les GSM belges P. 21 SAMEDI ET DIMANCHE 21 et 22 février 2015 / Edition Bruxelles-Périphérie / Quotidien / No 44 / 2,00 € / 02 225 55 55 071/25.35.25 www.leisure-pools.be PISCINES LEISURE POOLS Le rêve accessible Stand 312 • Palais 1 Du 26/02 au 08/03 la plupart de nos 220 magasins sont OUVERTS le DIMANCHE Saviez-vous que ... 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- Publié le Oct 27, 2021
- Catégorie Business / Finance
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