Le taux de change Le prix d’une monnaie ne peut pas être évalué d’une façon abs

Le taux de change Le prix d’une monnaie ne peut pas être évalué d’une façon absolue, elle est plutôt exprimée relativement par une autre monnaie, le rapport entre les deux devises correspond également au taux de change, en effet, chaque pays désire d’avoir un taux également stable et fort, pour améliorer effectivement la situation des balances des paiements. Avant de préciser l’importance de cet indicateur comme objectif intermédiaire, on va essayer de rappeler même brièvement l’évolution du régime de change au niveau du Maroc. Depuis 1973, le Maroc adopte un régime de change fixe avec un rattachement de la monnaie nationale à un panier de cotation qui représente la structure d’échange extérieurs de Maroc pour but d’assurer la stabilité de prix et se protéger contre les fluctuations des principales devises internationales, en 1990, après un accord d’association avec l’union Européenne, une révision de panier de cotation a été opérée en vue de renforcer la part des monnaies européennes, en 1999 et pour réduire davantage les fluctuations du dirham vis-à-vis de la monnaie du principal partenaire commercial ,un réaménagement de panier a été opéré, limitant sa composition seulement à l’euro et au dollar avec des pondérations respectives de 80% et 20%,en avril 2015, les pondérations des devises du panier de cotation ont été actualisées à 60% pour l’euro et 40% pour le dollar US, en 15 janvier 2018 le Ministère de l’Economie et des Finances, après avis de Bank Al-Maghrib, a décidé d’adopter, un nouveau régime de change où la parité du dirham est déterminée à l’intérieur d’une bande de fluctuation de ±2,5%, contre ±0,3% actuellement, par rapport à un cours central fixé par Bank Al-Maghrib sur la base d’un panier de devises composé de l’euro et du dollar américain à hauteur respectivement de 60% et 40%. Cette actualisation du panier du dirham devrait constituer un premier pas dans le processus de transition vers un régime de change plus flexible visant à renforcer la compétitivité du Maroc et la résilience de l’économie nationale face aux chocs exogènes. Après avoir défini la nature du régime de change adopté par le Maroc, il est possible maintenant de déterminer s’il s’agit d’un bon objectif intermédiaire ou pas, en effet, il suffit également de vérifier la validité des trois critères qu’on a cité précédemment : Premièrement, le taux de change est un indicateur rapidement observable puisque Bank Al-Maghrib détermine au quotidien le cours maximum pour la vente et le cours minimum pour l’achat des devises négocié sur le marché de change domestique, en addition de cela, le taux de change est influençable par les décisions de la banque centrale dans la mesure où une hausse des taux d’intérêt augmente la rémunération des placements en monnaie nationale ce qui provoque une appréciation du taux de change, cette appréciation se traduit par une baisse de prix d’importation ce qui neutralise également l’effet de l’inflation par coût et contribue de ce fait à la stabilité des prix, donc, on peut dire qu’il existe un lien direct entre le taux de change et la stabilité des prix. Il est maintenant aisé de déduire que le taux de change est considéré un bon objectif intermédiaire vu sa capacité de satisfaire simultanément les trois conditions, d’une façon générale, l’utilisation du taux de change comme objectif intermédiaire est souvent faite en parallèle à côté d’un autre indicateur : les agrégats monétaires Par conséquent, deux types d'impacts peuvent être distingués : ceux affectant la sphère réelle et ceux affectant la sphère financière. D'un point de vue financier, la situation des prêts cher dans les pays CAE au fil des ans va sans aucun doute se détériorer. Dans ce domaine, d'une part, il y a beaucoup de liquidités bancaires, d'autre part, il y a une contradiction entre le manque de ressources financières pour l'économie et des coûts d'emprunt excessifs. La formation des frais de prêt.Il existe des agences de crédit qui génèrent des bénéfices, généralement de gros bénéfices. Il y a la BEAC, à travers sa politique monétaire, qui détermine le prix des ressources que les banques peuvent utiliser dans le cadre d'une application active. États qui déterminent les taxes de crédit (en particulier la taxe sur la valeur ajoutée). Dans les circonstances actuelles, les banques ne sollicitent quasiment jamais de refinancement auprès de la BEAC, ce qui reflète le fait que les établissements de crédit peuvent reprocher à la banque centrale des coûts d'emprunt élevés car elle dispose de suffisamment d'argent pour prêter aux opérateurs économiques. Au contraire, ces organisations préfèrent récupérer leur excédent de liquidité à la BEAC par des appels d'offres négatifs, plutôt que de prendre des mesures actives pour prêter aux PME, qui est une source potentielle de croissance économique. uploads/Finance/ le-taux-de-change.pdf

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  • Publié le Oct 12, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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