Les externalités et les interventions publiques 1 MASTER Management Logistique

Les externalités et les interventions publiques 1 MASTER Management Logistique Les externalités et interventions publiques Année universitaire : 2020/2021 Encadré par Mr. SAIDI Réalisé par  OUAKKI Rajae  NAJIB Salma  MALKI Yasmine  OUAHROUR Fatima Ezzahraa  MAAROUF Sara  OUHINAD El Houssaine  MOUNIS Khalid  Les externalités et les interventions publiques 2 Sommaire  Introduction générale Axe 1 : Généralités sur les externalités : I. Les défaillances du marché II. Concepts et définitions des externalités III. Les types des externalités : 1.Les externalités selon leurs effets : 2.Les externalités selon l’origine : Axe 2 : Les solutions au problème d’externalités : I. Solutions privées aux externalités : 1. Théorème de Coase II. Action des pouvoirs publics : 1. Par réglementation 2. Par taxation 3. Par subvention Axe 3 : les effets conjugués des prix de l’énergie et de la taxe carbone sur la performance économique et environnementale des entreprises industrielles Européenne: I. Les effets sur l’économie et l’environnement : II. les solutions prise par l’état pour diminuer les dommages du gaz carbonique  Conclusion générale  Bibliographie / Webographie Les externalités et les interventions publiques 3 La microéconomie est un modèle fondé par les néoclassiques consiste à analyser les décisions/comportements des individus, principalement des consommateurs et des producteurs et celles de leurs relations sur le marché, c’est une analyse dite partielle. Par du principe selon lequel les individus sont des agents égoïstes à un comportement rationnel et qui cherche à satisfaire ses besoins et considéré comme une unité de décision autonome : sont comportement est défini indépendamment de toute contrainte macro social « Principe du maximisateur ». Au niveau d’échange les néoclassiques estiment que la concurrence parfaite est le seul mode efficace d’allocation des ressources. Et elle doit obéir à cinq hypothèses : L’atomicité des marchés, l’homogénéité des produits, la libre entrée et sortie sur le marché et la transparence : c’est-à-dire les agents économiques parfaitement informés du prix et de qualité du produit. Cette dernière « transparence » sera notre premier point de départ ou la rupture qui nous amène à analyser une autre approche ou une analyse avancée de la microéconomie traditionnelle c’est la nouvelle microéconomie. Le principe de ce modèle s'est considérablement enrichi depuis les années 70 en prenant en compte les imperfections de l'information que subissent les agents économiques lors de leur prise de décision. A titre d’exemple l’effet externe ou les externalités qui se sont des actions des agents sur l’utilité ou le profit d’autres agents, sans que ces effets (Positive ou négative) puissent être pris en compte par le marché. « D’où, une externalité est une défaillance du marché puisqu’une partie des effets produits est externe au marché autrement dit n’est pas prise en compte par les calculs des agents économiques, ni par le système de prix. Le prix du marché ne reflète pas la valeur pour Introduction générale Les externalités et les interventions publiques 4 l’ensemble de la société ». Joseph E Stiglitz, Carl E Walsh, Jean-Dominique Lafay, Principes d’économie moderne, De Boeck, 2007, 3ème édition. Ce qui nous amène à réfléchir sur les défaillances du marché, les importées et les retombées de l’intervention de l’Etat à plusieurs niveaux tout en gardant une logique microéconomique. A ce niveau-là, la question centrale qui se pose : En vue, de répondre à cette problématique on doit se consacrer à traité le premier axe qui présente dans un premier lieu une conceptualisation des mots clés de notre problématique, sans oublier de jeter un coup d’œil sur les défaillances du marché qui constituent un fondement de l’intervention publique. Le deuxième axe, est dédié dans un premier point aux solutions privées des externalités, puis l’action des pouvoirs publics. Et pour terminer, le 3ème axe sera une étude de cas qui porte sur « les effets des prix d’énergie et les taxes de carbone sur la performance économique et environnementale des entreprises industrielles Européenne ». Est-ce-que les externalités influencent-elles les prix du marché ? Les externalités et les interventions publiques 5 Axe 1 : Généralités sur les externalités : L’allocation des ressources par le marché est imparfaite, et il convient de s’interroger sur les limites de l’allocation des ressources par le marché. On appelle défaillance du marché les situations dans les quelle le fonctionnement du marché conduit à une allocation inefficace et non optimale des ressources car auparavant les économistes ont utilisés des modèles économiques simples est bases sur des hypothèses idéales mais avec le changement dynamique de l’économie mondiale a démontré que de petites différences dans la structure du marché peut retombes l’économie sur des défaillances majeur cause par plusieurs phénomènes à savoir l’asymétrie d’information, les biens collectifs et les externalités .  Asymétries d’information est le constat que chaque acteur sur le marché ne dispose pas des mêmes informations. Les informations des offreurs et des demandeurs sur le prix et la qualité des biens peuvent ainsi être imparfaites et inégalement réparties. Cette asymétrie d’information favorise le pouvoir de marche de certains acteurs et peut justifier les différences d’anticipation. Il existe en fait deux cas ou la mauvaise information des agents pose problèmes majeurs pour le bon fonctionnement du marché : Le cas de l’anti-sélection ou la sélection adverse. Le cas de l’aléa moral ou le risque moral.  Anti- sélection : un des agents ignore certaines caractéristiques de transaction. Il risque d’être trompe au moment où il va signer le contrat. Exemple : une personne veut acheter une voiture d’occasion mais n’est pas un spécialiste des voitures.  Resèque moral : un des agents peut dissimuler son comportement qui ne sera révèle qu’après la signature du contrat. Exemple : l’acheteur d’une voiture se rend chez un assureur pour souscrire une police. L’assureur ne sait pas qu’il roule toujours vite et qu’il ne veut pas porter de lunettes alors qu’il voit mal. Les externalités et les interventions publiques 6  Les Biens publics : On appelle biens publics purs ou biens collectifs des biens caractérisent par les deux propriétés suivantes : Ils ne sont pas exclusifs, en ce sens que la consommation de ces biens par une personne ne diminue pas les possibilités de consommation des autres ; le fait que j’écoute un concert à la radio ne diminue pas la quantité de ce concert disponible pour les autres (propriété de « non-concurrence »). Ils ne sont pas privatifs, parce qu’il est impossible de priver de ces biens celui qui ne voudrait pas payer pour le consommer.  Les externalités : dernière situation très importante d’allocation non optimale des ressources est le problème des externalités. Une externalité est une situation dans laquelle un agent économique, lors de son activité de production, produit des effets externes influençant le bien-être d’agents extérieurs sans qu’il y ait contrepartie monétaire. Dans tous les cas, les conditions de la concurrence pure et parfaite n’existent pas. Les imperfections et les défaillances du marché incitent à l’intervention de l’Etat pour réguler, encadrer, voire pour produire certains biens et services. Les externalités et les interventions publiques 7 Dans le but de prendre en compte des coûts et tendre vers un optimum social, les économistes utilisent la notion d’externalités ou « coûts externes » Le concept même d’externalité a beaucoup évolué depuis son introduction dans la théorie économique au début du 20ème siècle. De nombreux auteurs ont essayé de donner une définition à ce concept :  Selon Meade (1952) les effets externes sont les variations d’utilité d’un agent engendrées par les actions d’un autre agent sans donner lieu à des mouvements de compensation sur le marché. Le même auteur (1973) précise qu’une externalité désigne toute influence directe des actions d’un agent économique (consommateur ou producteur) sur les fonctions objectives des autres agents (fonction d’utilité du consommateur, fonction d’utilité du producteur).  Cependant, Weber (1997) a défini les externalités comme des bénéfices ou des coûts qui en sont pas reflétés dans les prix du marché et touchent des agents économiques tiers, sans que ces derniers soient légalement tenus de payer ou en droit de recevoir un dédommagement ».  En outre, dans une tradition Pigou vienne d’économie du bien-être Button (1990) montre qu’il y a externalité quand le bien-être de certaines personnes ou sociétés dépend du comportement des autres personnes ou sociétés pour lesquelles cet effet incitatif n’entre pas en ligne de compte lorsqu’elles prennent leur décision. En plus, Pigou (1962) montre qu’il y a une divergence entre le coût privé d’une activité et son coût social. Le premier est pris en compte par le marché. Le second correspond aux coûts ou aux avantages qu’un agent par son activité fait subir à un ou plusieurs agents sans compensation financière. Il prétend que, sans système de transfert par un jeu de taxation- subvention, l’équilibre général n’est pas atteint. Aussi existe-t-il une interdépendance des agents économiques. Enfin, à la lumière de toutes ces définitions, on peut dire qu’il y’a effet externe lorsque les actions d’un agent ont des conséquences sur l’utilité ou le profit d’autres agents, sans que ces effets (positifs ou négatifs) puissent être uploads/Finance/ les-externalites-final.pdf

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  • Publié le Sep 22, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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