Libre échange entre le Maroc et l’union européenne : - Les engagements pris par

Libre échange entre le Maroc et l’union européenne : - Les engagements pris par le Maroc dans le cadre des accords de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) ainsi que son accord avec l'Union européenne (UE) dans le but d’une Zone de Libre Echange (ZLE) dont l'échéance est fixée à l'horizon 2012, font que l'économie nationale est appelée à s'ouvrir davantage sur le marché mondial. L'ouverture au libre-échange agit dans un contexte mondial en pleine mutation. La logique qui présidant désormais au fonctionnement du système économique international est celle de la globalisation des échanges et des activités. Les zones de libre échange entre le Maroc et l’UE : Aujourd’hui, l’économie marocaine est d’or et déjà fortement intégrée à l’économie européenne à de nombreux égards : l’UE absorbe en effet 64% de ses exportations et fournit 54% des ses importations, elle fournit 60 à 70% des investissements étrangères privés, les citoyens marocains établis en Europe fournissent 90% des transferts de tous les émigrés marocains, ou encore les touristes européens fournissent 50% des entrées annuelles. Le Maroc a été, en 1992, le premier partenaire méditerranéen de l’Union Européenne à envisager de passer avec elle un accord visant le libre échange et remplaçant les accords de 1976 qui comportaient une libéralisation unilatérale du commerce par la seule partie européenne. Après un premier accord commercial de portée limitée signé en mars 1969, un accord de coopération CEE – Maroc fut signé en avril 1976 avec trois volets principaux : échanges commerciaux, coopération économique et financière, domaine social. Cet accord de coopération a été révisé en mai 1988 par la signature de protocoles d’adaptation permettant de tenir compte de l’accession de l’Espagne et du Portugal à la communauté Européenne. En janvier 1995, un échange de lettres a amendé le régime commercial régissant les importations de certains produits agricoles, afin de tenir compte des nouvelles règles découlant des accords du GATT. L’évolution des accords entre le Maroc et l’UE de 1969 à 1995 : Après un premier accord commercial de portée limitée signé en mars 1969, un accord de coopération CEE – Maroc fut signé en avril 1976 avec trois volets principaux : échanges commerciaux, coopération économique et financière, domaine social. Cet accord de coopération a été révisé en mai 1988 par la signature de protocoles d’adaptation permettant de tenir compte de l’accession de l’Espagne et du Portugal à la communauté Européenne. En janvier 1995, un échange de lettres a amendé le régime commercial régissant les importations de certains produits agricoles, afin de tenir compte des nouvelles règles découlant des accords du GATT. Accord d’adaptation 1996 : création d’une zone de libre échange entre le Maroc et l’UE : En 1996, le Maroc a conclu avec l’Union Européenne (UE) un accord d’association partant sur la création d’une zone de libre échange à l’horizon 2010. Celui-ci s’inscrit dans le prolongement de la conférence de l’OMC (née à Marrakech en 1994). Il constitue le début d’un véritable ancrage de l’économie marocaine à celles des pays de l’UE. L’économie marocaine devra se traduire principalement par la mise en place d’une zone de libre échange UE – Maroc, cette ouverture encore plus grande sur l’environnement extérieur doit se concrétiser par un démantèlement tarifaire dans le domaine industriel. Cette nouvelle perspective implique des défis importants pour l’économie nationale en termes de mise à niveau de l’appareil productif, de mise en place d’un système fiscal adapté, des conditions d’attraction des investissements étrangers plus favorables et d’une législation en conformité avec les standards en vigueur dans les pays partenaires. Accord libre échange 2012 : Par ailleurs le récent accord de libre-échange agricole entre le Maroc et l’Union européenne (UE) est une reconnaissance du sérieux du Maroc et de sa crédibilité en tant que partenaire de l’UE. Témoignage : Répondant à une question à la Chambre des représentants, M. Akhannouch a indiqué que l’adoption de cet accord avec une “majorité confortable” constitue une “reconnaissance du sérieux du Maroc et de sa crédibilité en tant que partenaire de la politique européenne de voisinage et du développement durable, et aussi un triomphe du gouvernement, de la diplomatie parlementaire et des acteurs marocains qui sont parvenus à défendre avec fermeté la position du Royaume et ses intérêts”. M. Akhannouch a indiqué, d’autre part, que les produits marocains de la pêche continueront d’accéder librement au marché européen, alors que les produits de la pêche provenant des pays européens ont été répertoriés dans trois catégories. Il a ajouté que cet accord porte sur d’autres secteurs de coopération dans le domaine de la sécurité sanitaire et permettra au Maroc de bénéficier du soutien institutionnel européen pour qu’il puisse renforcer ses structures de contrôle sanitaire, vétérinaire et végétal. Les impacts de l’accord entre le Maroc et l’UE : L’évolution structurelle des exportations marocaines vers l’UE depuis 1981 a été favorable. En effet, les exportations on reflété très directement la mutation du Maroc vers une économie industrielle. C’est ainsi que la part des produits primaires (minéraux, etc.) dans les exportations vers l’UE a baissé de 35% en 1982 à 8% en 1994, tandis que la part des exportations agricoles restait stable à 31% contre 32%. Par contre, on note la forte progression des produits industriels qui représentent plus de 61% en 1994 contre 33% en 1981. En 1995, près de 70% des exportations marocaines, c’est-à-dire tous les produits primaires et les produits industriels autres qu’agro-industriels, entrent sans aucun obstacle tarifaire ou non tarifaire dans l’Union Européenne. Ce libre accès particulièrement bénéficié au secteur de la confection et aux produits électriques et électroniques, qui sont devenus les véritables «moteurs» du développement industriel du Maroc. Pour environ 21% du total des exportations marocaines vers l’UE bénéficient de concessions tarifaires et contingentaires substantielles par rapport aux produits équivalents d’autres origines. Les produits agricoles dits sensibles en particulier les tomates et certains autres légumes, les agrumes et les fleurs coupées sont soumis à un encadrement commercial qui demeure largement préférentiel par rapport à d’autres origines. Ces produits représentent environ 9% du total des exportations marocaines vers l’UE, dont 2% pour les seules tomates. Les produits de la pêche et des agro – industries qui comptent pour environ 21% du total des exportations marocaines vers l’UE bénéficient de concessions tarifaires et contingentaires substantielles par rapport aux produits équivalents d’autres origines. Les produits agricoles dits sensibles en particulier les tomates et certains autres légumes, les agrumes et les fleurs coupées sont soumis à un encadrement commercial qui demeure largement préférentiel par rapport à d’autres origines. Ces produits représentent environ 9% du total des exportations marocaines vers l’UE, dont 2% pour les seules tomates. Conclusion : Globalement, l’Union Européenne constitue un partenaire de plus en plus important pour l’économie marocaine. En effet le Maroc a signé autres accords avec les Etats -Unis pour la création d’une zone de libre échange. uploads/Finance/ libre-echange-entre-le-maroc-et-l-x27-u-e.pdf

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  • Publié le Dec 14, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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