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MACROECONOMIE DYNAMIQUE 2011 2012 MACROECONOMIE DYNAMIQUE Page 1 LICENCE 3 – SCIENCES ECONOMIQUES COURS DE M. CHRISTIAN LAGARDE Macroéconomie dynamique [Tapez le sous-titre du document] 2011 2012 H34VEN Cours pour Licence 3, Semestre 5 Année 2011-2012 MACROECONOMIE DYNAMIQUE 2011 2012 MACROECONOMIE DYNAMIQUE Page 2 LICENCE 3 – SCIENCES ECONOMIQUES COURS DE M CHRISTIAN LAGARDE Cours magistral de Macroéconomie Dynamique Ecrit pour les étudiants de troisième année de licence en sciences économiques Pour toutes incompréhensions, imperfections ou erreurs éventuelles, Merci de les signaler sur le forum de la faculté de sciences économiques de l'UM1, à cette adresse : http://www.forum-sceco.fr (Connexion à partir de http://gide-éco.fr/forum ), à défaut de ne pouvoir me contacter directement... PRISE DE NOTE PAR : PLASMAN SYLVAIN ANNEE 2011 – 2012 MACROECONOMIE DYNAMIQUE 2011 2012 MACROECONOMIE DYNAMIQUE Page 3 Introduction A. On étudie les causes et les modalités de la croissance économique. Une approche dynamique qui vise à rendre compte des modifications de l’économie, ainsi le temps devient une variable essentielle de l’analyse économique. Dans le cas de la dynamique, on peut analyser une économie en évolution sur une longue période et généralement, dans ce cas, on substituera au niveau des variables les taux de croissance. D’un autre côté, on peut étudier les adaptations d’une économie au divers déséquilibres, ce sont donc des modèles avec délais et décalages, et il n’y a pas nécessaire l’idée d’une évolution à long terme. C’est une analyse macroéconomique, c’est-à-dire que l’on va s’intéresser aux mouvements des variables globales, ou bien d’un agent représentatif. On ne cherche pas à fonder le comportement des variables sur la rationalité des agents, contrairement à la microéconomie. « Le développement va de pair avec la transformation des structures démographiques, économiques et institutionnelles, donc incluant le changement de mentalité. C’est donc la combinaison des changements mentaux et sociaux d’une population qui la rendent apte à faire croitre régulièrement et durablement son produit réel globale » François PERROUX La croissance est simplement un accroissement durable et irréversible des quantités économiques sur une longue période. L’expansion est un accroissement temporaire et réversible de quantités économiques liées aux mouvements courts de la conjoncture. La croissance, on la mesure encore à l’aide du Produit Intérieur Brut avec toutes les limites de ce genre de mesure. Jusqu’en 1500, il y a stagnation de la population et du PIB. Entre 1500 et 1700, il y a eu une croissance de la population d’environ 0,2% par an et une croissance du PIB de 0,2% par an. Ce qui compte, c’est la croissance du PIB par tête, qui est de 0,3%, déterminant la richesse et le confort de la population. Entre 1700 et 1820, on a un taux de croissance du PIB de 0,6% par an et de la population 0,9%. Entre 1820 et 1980, taux de croissance de la population 0,9% par an, et PIB 2,5% par an - De -8.000 à 1500 : PIB : +0,2%, Population : +0,2% - De 1700 à 1820 : PIB : +0,6%, Population : +0,9% - De 1820 à 1980 : PIB : +0,9%, Population : +2,5% MACROECONOMIE DYNAMIQUE 2011 2012 MACROECONOMIE DYNAMIQUE Page 4 Si on a un taux de croissance du PIB de 3,5%, le produit double en 21 ans, multiplié par 31 en 1 siècle et multiplié par 961 en 2 siècles. A 5%, doublement du produit tous les 15 ans, multiplié par 131 en 1 siècle et multiplié par 17.292 en 2 siècles. Les crises, elles existent depuis les temps bibliques. Elles sont principalement liées aux aléas climatiques et à leurs répercussions sur les récoltes. Avec l’industrie et le capitalisme apparait un nouveau type de crise, les crises de surproduction, n’étant pas, elles, liées au climat. La crise s’exprime souvent par une contraction brutale de la production, une baisse générale des prix, une multiplication des faillites, une baisse généralisée des salaires et une montée des tensions sociales. B. La fonction d’investissement Ce que l’on appelle l’investissement productif, c’est une demande de facteurs de production par les entreprises. a. Rappel sur la fonction de production L’investissement peut être analysé à partir de la demande de facteurs par le producteur dans la théorie économique. Fonction de production : un facteur substituable ( ) Si, et seulement si, on a des rendements d’échelle constante, alors, on peut l’écrire sous sa forme réduite : ( ) ( ), où étant le capital par tête ( ) ( ) ( ) ( ), où étant la productivité marginale du capital ( ) ( ) ( ) ( ) ( ( )) MACROECONOMIE DYNAMIQUE 2011 2012 MACROECONOMIE DYNAMIQUE Page 5 L’élasticité de substitution explique la sensibilité de la structure technique à la modification des coûts relatifs du travail et du capital. A l’optimum, le TMS est égale au rapport des prix : Les rendements d’échelle peuvent être constants, croissant ou décroissant. ( ) ( ) Si , alors les rendements d’échelle sont constants Si , alors les rendements d’échelle sont décroissants Si , alors les rendements d’échelle sont croissants. N ( ) S O M ( ) ( ) Tangente ⏞ Les facteurs de production sont rémunérés à la productivité marginale MACROECONOMIE DYNAMIQUE 2011 2012 MACROECONOMIE DYNAMIQUE Page 6 ( ) ( ) Rajouté à cela, le rendement d’échelle constant, la rémunération épuise le produit. Théorème d’Euler ( ) Le salaire par tête est représenté par le segment OW sur le graphique S représente l’intersection de la tangente avec l’axe des ordonnées ̂ ̂ Pour une unité de produit , il faut une unité de travail . Les quantités de travails sont donc strictement déterminées par les conditions techniques. ( ) Il n’existe qu’une seule technique qui permette le plein emploi des facteurs de production : Cela peut ne pas être vérifié, par excès de travail ou de capital. Cette fonction est toujours une fonction homogène de degré 1, ce qui revient à dire que les rendements sont constants. MACROECONOMIE DYNAMIQUE 2011 2012 MACROECONOMIE DYNAMIQUE Page 7 ̅ ̅ Chômage ( ) C. Le principe d’accélérateur Les fluctuations de l’activité sont bien plus considérables dans le secteur des biens de production que dans celui des biens de consommations, d’où l’hypothèse que l’investissement est induites par les variations de la demande finale. Un des fondements du principe de l’accélérateur, c’est le coefficient de capital constant. 2 façons : - Une fonction de production aux facteurs complémentaires - Sinon, les prix doivent être fixes MACROECONOMIE DYNAMIQUE 2011 2012 MACROECONOMIE DYNAMIQUE Page 8 a. L’investissement à partir du programme du producteur Soit , une fonction de production, que l’on minimise , le prix de vente du bien, de l’output, le tout sous la contrainte ̅ [ ̅ ] 1) 2) ̅ 3) 1) 2) 1) & 2) 4) 4) et donnent ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ̇ ̇ ( ) ̇ ̇ ( ̅̇ ) ( ) Toujours la supposition que les rendements d’échelle sont constants Et que le rapport des prix est lui aussi constant MACROECONOMIE DYNAMIQUE 2011 2012 MACROECONOMIE DYNAMIQUE Page 9 ̇ ̇ ̇ ̇ ̇ ̇ Les variations du stock de capital sont bien plus importantes que celles du stock de bien b. Le modèle simple de l’accélérateur Les hypothèses du modèle 1) La production s’adapte immédiatement à la demande 2) Il n’y a pas de capacité de production oisive 3) L’offre de biens d’équipement est parfaitement élastique, les réponses sont sans délais et à prix constant 4) L’offre de moyen de financement est parfaitement élastique à un coût inférieur à la rentabilité de l’investissement 5) La fonction de production est à rendement constant 6) Les coefficients de production sont fixes : Soit les facteurs sont complémentaires, soit les prix sont fixes (cf. plus haut) ( ) ( ) ( ) MACROECONOMIE DYNAMIQUE 2011 2012 MACROECONOMIE DYNAMIQUE Page 10 C D B A E Capitaux Oisifs Comme , on a une amplification des variations de la demande finale sur la variation des biens de production. Lorsqu’il y a potentiellement un désinvestissement, on n’assiste pas à une destruction de capital mais à l’apparition de capitaux oisifs. Les hypothèses sont sévères car l’on peut admettre qu’il est rare qu’il n’existe pas de capital oisif. La parfaite élasticité de l’offre de biens d’équipement n’est pas compatible avec l’idée de plein emploi général. Elle est d’autant moins compatible par le fait que l’hypothèse de substitution capital/travail est exclue. Ou alors faire l’hypothèse qu’il y a sous-emploi dans le secteur des biens d’investissement et plein emploi dans celui des biens de consommation. Il est rare que les entreprises cherchent à répondre immédiatement à la demande ; une partie de la demande peut être aussi comblé par l’exportation. c. Les développements du modèle d’accélérateur Dans le modèle simple, on fait l’hypothèse que le stock de capital effectif coïncide avec le stock de capital requis pour le niveau de production courant. ( ) GOODWIN et CHENERY ont proposé un modèle d’ajustement partiel du capital ( ) ( ) MACROECONOMIE DYNAMIQUE 2011 2012 MACROECONOMIE DYNAMIQUE Page uploads/Finance/ macro-conomie-dynamique.pdf
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- Publié le Sep 12, 2021
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
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