PRINCIPES DE MACROECONOMIE Chapitre 1 : introduction générale Plan : - I. Macro

PRINCIPES DE MACROECONOMIE Chapitre 1 : introduction générale Plan : - I. Macroéconomie : définitions et approches - II. Introduction historique - III. Rappel de quelques concepts fondamentaux Site où retrouver les cours : www.guidohuls mann .com Identifiant : valeur Mdp : usage Epreuve : QCM I. Définitions et approches - La macroéconomie s’oppose à la microéconomie, elle est focalisée sur l’explication de variable globale. On peut s’intéresser aux variations des prix monétaires plutôt que la variation des prix individuels. - On s’intéresse au niveau de la production globale, à la richesse agrégée d’une nation, à la croissance de l’économie nationale, la balance de paiements, les crises, le chômage de masse. Il y a la présence de beaucoup de marché. Le travail, l’électricité, la monnaie sont très important. L’approche microéconomique est associée au concept d’individualisme méthodologique. Limitations de l’analyse microéconomique L’idée est que même dans les analyses macroéconomiques, on va tj retracer le phénomène qui nous intéresse à des choix individuels. Tout ce qu’on peut observer résulte toujours d’un comportement humain, c’est l’individualisme méthodologique. Il faut distinguer les effets intentionnels des effets non intentionnels de l’action humaine. Le système monétaire est la conséquence de multiples actions humaines non spontanée. Une entreprise peut essayer d’augmenter son chiffre d’affaire par des innovations, mais si tout le monde fait des innovations, alors l’entreprise n’augmentera pas son chiffre d’affaire (raisonnement microéconomique). On dit que tous les autres éléments ne bougent pas pour raisonner = toutes choses égales par ailleurs. Erreur de composition = tout ce qui comprend une part d’un ensemble peut généraliser d’un ensemble comme l’exemple du CA Erreur de division = tout ce qui vaut pour l’ensemble vaut également pour chacune des parts. Ecoles de pensée Ecole keynésienne : - La production globale d’une économie est déterminée par les dépenses monétaires globales - Réfutation de la loi de Say qui dit que chaque offre crée sa propre demande - La macroéconomie serait selon Keynes une discipline à part - L’Etat doit être interventionniste notamment par des interventions ponctuelles. Ecole classique : - La production globale est déterminée par des facteurs non monétaires. - Affirmation de la loi de Say, chaque activité de production supplémentaire crée un marché pour d’autres produits. - Les phénomènes macroéconomiques sont les « conséquences des actions humaines, mais non des intentions humaines ». - Laissez-faire, si on fait du protectionnisme, on diminue la demande et donc la division du travail et on appauvrit la population. Approche néoclassique : - Fondamentaux microéconomiques, on modélise un concept d’agent représentatif, on dit que tous les banques sont pareilles, ça facilite la modélisation. - Production globale déterminée par demande et offre - Réfutation de la loi de Say - Interventionnisme : cadre institutionnel II. Introduction historique Selon Colbert, plus grande sont les dépenses monétaires, plus les revenus des entreprises augmentent donc elles peuvent dépenser plus d’argent et il y a un cercle vertueux. Toutes réductions des dépenses à la consommation entrainent donc un cercle vicieux. Tout l’art de la gouvernance consiste à s’assurer que les gens dépensent assez et qu’ils n’ont pas d’intérêt à retenir leurs dépenses. Il faut donc maintenir le niveau des prix pour ne pas causer de spirale déflationniste. (Les 3 causes de la richesse selon Colbert : dépenses monétaires, dépenses à la consommation, maintenir le niveau des prix pour ne pas baisser les revenus). L’épargne joue donc un rôle paradoxal dans l’économie : - D’un point de vue microéconomique, c’est une source d’enrichissement - Cependant selon Colbert, l’épargne est enlevée au circuit économique et est donc nuisible, d’un point de vue globale. Celle qui ne sert pas à faire des investissements. Un des grands objectifs de la politique économique devrait donc être de faciliter les dépenses monétaires. A l’époque de Colbert, on utilisait des monnaies marchandises donc on ne pouvait pas produire autant d’argent qu’on voulait car il fallait le dégager du sol (c’était de l’or). La politique mercantiliste encourage l’importation mais décourage les exportations notamment avec des droits de douanes, le but est de limiter les sorties de richesse. L’Etat devrait jouer un rôle de dépensier en dernier ressort en imposant les citoyens. - Adam Smith confrontait une écrasante majorité d’opinion parmi les intellectuels de son temps. Pour lui, la nature de la richesse n’est pas la monnaie, elle est juste un intermédiaire des dépenses et les dépenses monétaires n’ont rien à voir avec la richesse des nations. La véritable cause de la richesse des nations est la production de biens de consommation. Le facteur qui stimule le plus la division du travail c’est la frugalité. Le libre échange est ce qui permet la division du travail à la plus grande échelle possible. - Le niveau des dépenses monétaires n’est pas une cause de la richesse globale. - Le niveau des prix n’est pas une cause de la richesse globale. L’interventionnisme freine les associations et les firmes et encourage des comportements irresponsables. Tous les économistes classiques adhérent à la loi de say, ils pensent que les crises financières résultent de la mauvaise organisation du système bancaire mais pas de la surproduction générale. Principales faiblesses de conception d’Adam Smith - Selon Smith, les prix de marchés s’expliquent par les couts de production, c’est faux car des objets n’ont pas des couts de production et ont une valeur. L’utilité des biens ne peut pas expliquer leurs prix sur le marché. - Il n’a pas pris en considération que la production s’étale sur le temps, lorsqu’il y a davantage d’épargne, il est possible d’élargir la chaîne de valeur, pour Smith, lorsque l’épargne doublait, on allait produire deux fois plus de biens ce qui n’est pas vrai, on le comprend que quand on prend le facteur temps en considération. - Smith disait juste que la monnaie n’était pas une source de la richesse. Débat sur la convertibilité des billets bancaires, entre Currency school et banking school, causes, conséquences et limites des émissions fiduciaires. - Avec les cycles, autres causes que l’illiquidité bancaire. III. Rappel de quelques concepts fondamentaux Dans toutes les activités humaines, il y a les emplois de moyens et il y a une fin. Là où il y a un choix, il y a tj moyen et fin. Les moyens sont non-rares (conditions générales du bien être humain comme l’air) ou rares comme les biens économiques. Un bien est rare lorsqu’il n’est pas disponible en quantité suffisante pour réaliser tous les projets dont il nécessite. Les biens économiques sont contrôlables, connus (comme le pétrole, avant on ne connaissait pas sa fonctionnalité et c’est devenu un bien économique). Chapitre 2 : La production de richesse Définitions La richesse est l’ensemble des biens économiques épargnés et accumulés d’une personne ou d’un groupe de personne. Un actif est un bien économique. Les actifs financiers sont des promesses de paiement. Sur le plan global, les actifs financiers n’apportent rien à la richesse réelle. Les actifs non financiers peuvent être produits ou non produits, ceux qui sont produits sont plus simple à évaluer. Actifs non financiers - Produits (stocks, objets de valeur, actifs fixes…) - Non produits (sol, terre, matières premières) Actifs financiers et obligations financières - Actions, titres de propriété - Crédits - Actifs monétaires (monnaie fiduciaire, monnaie bancaire) - Presque toutes les richesses résultent de la production Le PIB est une valeur nominale. Le PIB nominal c’est la valeur monétaire des biens finaux produits par les résidents du pays au cours d’une année. Les biens finaux sont des biens de consommation, il sont classés en fonction de leur finalité et pas en fonction de leurs caractéristiques finales. Les biens de capital fixe sont finaux car ils ne sont pas transformés dans le processus de production. 1. Epargne et détours de production L’épargne est la part de revenu d’une personne qui n’est pas couramment consommée. Nous appelons tout ce qui n’est pas consommation courante épargne. - On ne peut jamais devenir riche en consommant, c’est par l’épargne qu’on peut devenir riche. - L’épargne peut être créée au sein des ménages et au sein des firmes. Effectuer un détour de production veut dire de réduire la proportion du travail dédiée à la production de biens de consommation et d’augmenter la proportion du travail dédiée à la production de biens de capital. L’épargne est nécessaire pour financer la production. L’épargne est liée à la productivité : plus grande est l’épargne plus grand va être le détour de production ainsi cela permet une plus grande productivité du travail. - L’épargne est nécessaire pour financer la production : Financer = procurer des biens de consommation Nécessité de financer le travail des personnes engagées dans la production de biens de capital. Un volume plus important d’épargne permet donc des projets plus possibles et une plus grande productivité du travail possible. Dans une économie statique de Robinson - Revenu = production = consommation + épargne - Formation de biens de capital = production de biens de capital Au sens étroit = uniquement des biens de capital fixe Formation de biens de capital = accumulation brute de biens de capital uploads/Finance/ macro-e-con-omie.pdf

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  • Publié le Nov 03, 2021
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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