Plan INTRODUCTION Chapitre I : champ d’action de l’ALM Section 1 : principe de
Plan INTRODUCTION Chapitre I : champ d’action de l’ALM Section 1 : principe de l’ALM 1.1 Définition de l’ALM 1.2 les objectifs de l’ALM 1.3 La démarche de l’ALM Section 2 : identification des risques financiers 2-1 Risque de liquidité 2-2 Risque de taux d’intérêt Chapitre II : Mesures et gestion des risques financiers Introduction Apparue aux Etats-Unis au cours des années70 sous le nom d’Asset and Liability Management (ALM), la Gestion Actif-Passif est aujourd'hui reconnue, dans l'ensemble des entreprises, comme une composante indispensable d'une gestion financière performante. Cette méthode est au centre des préoccupations des établissements financiers dans la mesure où elle permet d’assurer un équilibre entre les ressources et les emplois à travers la gestion des risques financiers. En effet, les banques encourent des risques plus nombreux et plus complexes. Ainsi aux risques de crédit issus de leur activité d’intermédiation, se sont ajoutés des risques au profil souvent complexe, il s’agit principalement de risque de taux d’intérêt, de taux de change, et de liquidité. Dans ce sens, et pour faire face à la montée puissante de ces risques financiers, et la multiplication des faillites, les banques doivent à la fois maîtriser leurs risques, gérer l’équilibre et la composition de l’ensemble des actifs et passifs, tout en optimisant la rentabilité des fonds propres, d’où la nécessité de mettre en œuvre une gestion actif-passif. Une bonne GAP, suppose d’une part, la validation d’une politique qui fixe des limites à la composition de l’actif et du passif en établissant régulièrement des indicateurs de mesure des risques financiers, et d’autre part, une mise en place des moyens de gestion adéquat en vue de piloter l’équilibre entre les masses du bilan de la banque, tout en respectant un cadre réglementaire. Ceci étant, l’intérêt de ce sujet est d’étudier dans quelles mesures la méthode ALM permet une meilleure gestion des risques, tout en assurant un niveau de rentabilité optimale. Pour ce faire, le présent travail définira d’abord le champ d’action d’ALM, pour traiter ensuite les principales méthodes de mesures et de gestion des risques financiers Chapitre I : champ d’action de l’ALM La Gestion Actif-Passif (ALM) vise à maîtriser, dans les meilleures conditions de rentabilité des fonds propres, les conséquences négatives potentielles des risques financiers, En termes de missions, la première mission de la GAP consiste à veiller aux équilibres bilanciels en assurant la cohérence entre les grandes masses du bilan Ensuite, afin d’assurer que les risques assumés sont conformes aux préférences de la banque en la matière, il est indispensable de les évaluer en se dotant d’instrument de mesure adaptés aux métiers donc aux opérations accomplies par la banque. Enfin, la GAP s’efforce de réaliser cette structure de bilan et de la maintenir conforme aux exigences de la banque en gérant les risques et en leur affectant suffisamment de fonds propres, tout en préservant la rentabilité tant des actifs que des fonds propres. Section 1 : principe de l’ALM 1-1 Définition de l’ALM La gestion actif-passif est apparue aux Etats-Unis dans les années 1980 et s’est développée très rapidement depuis. C’est une technique de gestion financière qui s’est développée en parallèle avec les techniques de gestion des risques et du pilotage stratégique. Elle a pour objectif de maitriser les conséquences négatives potentielles des risques financiers qui font l’objet d’une attention grandissante. Il ne s’agit donc pas seulement de mesurer les risques à travers des méthodes quantitatives, mais également de les suivre et de les contrôler ce qui permettra d’assurer une visibilité suffisante sur les résultats futurs et les aléas qui les affectent, procurant ainsi un outil de pilotage. L’ALM consiste à analyser la situation du bilan et son évolution probable sur un horizon de planification, cherchant à garantir l’équilibre entre les deux volets du bilan (les actifs et les passifs) en s’assurant que la banque dispose toujours de ressources financières qui lui permettent d’assumer ses charges. Elle fournit des indicateurs en termes de risque et de rentabilité attendus sur les différents produits du bilan. 1.2 les objectifs de l’ALM : L’ALM a pour objectif de : Maintenir un niveau de risque acceptable et la fixation des limites ; Piloter la Marge Nette d’Intérêt à court terme et sa préservation à long terme ; Identifier les activités stratégiques à développer et définir une stratégie d’allocations des Fonds Propres. Selon Bitner, les objectifs de la gestion ALM sont les suivants : Gérer le risque de taux pesant sur le bilan de la banque ; Gérer les besoins de liquidité relatifs à l’activité bancaire ; Préserver le capital d’une banque ; Augmenter le résultat d’une banque. Le dernier objectif selon Bitner ne l’est pas selon d’autre tels que Bessin ou Dubernet, qui considèrent, quant à eux, que la fonction ALM a pour objectif la pérennité de l’établissement et non la maximisation de sa rentabilité. 1.3 La démarche de l’ALM : Comme on a déjà vu, la GAP procède d’une démarche globale qui concerne toutes les composantes de la firme qui s’inscrit beaucoup plus dans le cadre d’une démarche prévisionnelle qui peut être mise en évidence. La première étape consiste à identifier et mesurer les risques auxquels est exposé l’établissement. Ainsi, les positons de liquidité, taux et change fournissent une mesure de l’exposition de la banque aux différents risques. Cette mesure s’applique à un horizon temporel déterminé qui couvre au minimum 3 à 6mois mais qui peut s’étendre jusqu'à 1 an en synchronisation avec la gestion budgétaire ; La deuxième étape, vise à prévoir l’évolution des taux d’intérêt et de change. Différentes hypothèses sur les évolutions futures des taux d’intérêt et de change sont effectuées. On pourra même envisager des évolutions très défavorables afin de tester la fragilité de la banque ; La troisième étape commence une fois les prix et les positions étant déterminées, on calcule la marge d’intérêt prévisionnelle selon les différentes hypothèses formulées. Il s’agit de faire des simulations afin d’estimer les pertes qui devront être comparées aux fonds propres de la banque ce qui permet à l’organe délibérant de juger si le niveau des risques assumés correspondant aux préférences des actionnaires ; La quatrième étape serait donc de prendre une décision, tout en se basant sur les différentes simulations effectuées afin d’en choisir la plus réaliste mais encore celle qui engendra la rentabilité da plus élevée pour un niveau de risque donné et celle qui est le plus en adéquation avec les options stratégiques de la banque en matière de métiers. Enfin, il est bien apparent, que cette étape est différent des autres étapes car elle ne se fait pas mécaniquement mais il s’agit plutôt de choisir la bonne stratégie. uploads/Finance/ methode-alm.pdf
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- Publié le Jan 17, 2021
- Catégorie Business / Finance
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