Encadré par : PR. AMOR Réalisé par : Adam Lahssaini Amine Fakhreddine Mehdi Reg

Encadré par : PR. AMOR Réalisé par : Adam Lahssaini Amine Fakhreddine Mehdi Regui Hamza Benhlima Information général sur l’entreprise Vue général sur le secteur de la papeterie : Depuis plusieurs années, le secteur de la distribution d’articles de papeterie et de fournitures de bureau stagne, tant en valeur qu’en volume. Dans un contexte économique dégradé (baisse du pouvoir d’achat, incertitudes économiques) les particuliers réduisent leurs dépenses, notamment sur le segment des articles d’impression. De même, les entreprises et les administrations, de plus en plus soumises à des contraintes budgétaires, réduisent leur consommation en fournitures et articles de papeterie. Ce phénomène est accentué par la plus grande sensibilisation à l’écologie. Par ailleurs, la dématérialisation de plus en plus importante des supports de communication pèse sensiblement sur le secteur. Les professionnels du secteur se trouvent aussi confrontés à de fortes pressions concurrentielles. Les grandes surfaces alimentaires ont développé des gammes de produits sous marque de distributeur qui leur permettent d’être très compétitifs par rapport aux détaillants spécialisés (puissance d’achat). Le e- commerce continue également de se développer (sites généralistes proposant une offre en papeterie et fournitures de bureau, pure players, grandes enseignes spécialisées disposant d’un réseau physique et d’un site marchand) en s’appuyant sur un positionnement prix très agressif par rapports aux réseaux traditionnels. Dans ce contexte, le faible niveau de marge des papeteries indépendantes conduit les professionnels à rejoindre les réseaux sous enseigne afin de bénéficier de meilleures conditions d’achats et de diversifier leur offre (électronique, informatique, mobiliers de bureau, etc.). Les grandes surfaces spécialisées semblent les mieux armées à faire face à ces concurrents (grandes surfaces de vente, développement de MDD, profondeur de la gamme de produits, etc.). 1. Tendances : Les papeteries traditionnelles isolées devraient peu à peu disparaître au profit des réseaux et groupements permettant aux professionnels de mettre en commun leurs moyens (achats, logistique, communication, site marchand, etc.). Les grandes surfaces spécialisées sous enseigne devraient continuer de décliner leurs concepts sur des surfaces plus petites (100 à 300m2) afin de s’implanter dans les petites agglomérations et les centre-villes. 2. L ’organisation du marché : - Les papeteries traditionnelles, principalement situées en centre-ville, elles fournissent les particuliers en articles de papeterie et en fournitures de bureau. Généralement leur activité est couplée avec une activité de libraire. - Les grands surfaces spécialisées : elles s’adressent essentiellement à une clientèle professionnelle et proposent, en libre service, une gamme large de produits et services. Elles sont généralement implantées en périphérie des agglomérations. - Les grandes surfaces non spécialisées : elles s’adressent principalement aux particuliers (les fournitures scolaires représentent la moitié du chiffre d’affaires fournitures des GSA en valeur). - Les grossistes et vépécistes : ils sont positionnés sur le segment B to B. - Le acteurs e-commerce : il s’agit soit de sites généralistes proposant une offre en papeterie et fournitures de bureau . Vue générale sur le marché de la papeterie au Maroc : L’industrie du papier au Maroc ne se trouve pas dans sa meilleure forme. Aujourd’hui, le secteur est en effet confronté à des difficultés structurelles qui limitent son développement. «Les industriels de la papeterie ne connaissent pas la rentabilité. Les marges, soit il n’y en a pas, soit elles sont trop faibles», lance Abderrahmane Habbari, président de la Fédération des industries forestières, des arts graphiques et de l’emballage (Fifage). Pour ce dernier, l’absence de soutien des établissements financiers est un véritable obstacle. «Les banques encouragent les opérations à court terme. Or, notre secteur a besoin d’investissement structurel. L’industrie du papier est très capitalistique et demande un soutien permanent des banques pour les investissements dédiés à la rénovation et à l’augmentation de capacité» , poursuit le président de la fédération. Si bien que si un industriel étranger s’installe aujourd’hui au Maroc et demande aux professionnels un produit d’emballage de nouvelle technologie, les professionnels marocains ne pourront pas y répondre car ils n’ont tout simplement pas pu investir dans les machines adéquates. La moitié de la consommation nationale provient de l’étranger D’un autre côté, les importations, notamment depuis l’Europe, menacent de plus en plus la production locale. Tel est en tout cas l’avis de Khalid Assas, directeur commercial de Med Paper. «Depuis 2009, l’industrie du papier au Maroc souffre des importations, principalement en provenance de l’Union européenne, pour le papier d’impression (bureautique, imprimerie...) et d’emballage, et de la Tunisie pour les produits scolaires » , explique M. Assas. «Nous assistons depuis début 2011 à une agressivité des importations en provenance de ces pays qui pratiquent des prix très bas équivalents à notre coût de matière première uniquement, voire des prix dumping pour liquider leur stock en Afrique du Nord», enchaîne-t-il. Pour ce dernier, la situation est même en train de s’aggraver : «En 2012, la situation n’a pas changé. Elle s’est même détériorée du fait de la baisse continue des prix à l’export décidée par les industriels européens, d’une part, et de la baisse de la demande locale, d’autre part (retard de la Loi de finances, limitation des marchés publics, etc.)», conclut le directeur commercial de Med Paper qui a vu sa production ralentir par rapport aux deux dernières années. Sur les 500 000 tonnes de papier consommées chaque année, le Maroc en produit 50%. « Les qualités importées sont surtout celles non fabriquées au Maroc et à base de fibres vierges », explique M. El Bari. A la vue des chiffres publiés par l’Office des changes, on observe en effet une légère augmentation des importations de produits liés au papier. Au total, les importations se sont établies à 387 968 tonnes à fin septembre 2012, contre 377 351 à fin septembre 2011, soit une progression de 2,8%. C’est du côté de la catégorie « Papiers finis et ouvrages en papier » que l’augmentation est la plus significative. A fin septembre de cette année, 41 171 tonnes de ces produits ont ainsi été importées contre 38 269 en 2011, soit une progression de 7,6%. «Les perspectives du marché du papier restent néanmoins prometteuses. La consommation de papier au Maroc n’est que de 15kg/habitant par an. D’après les prévisions, nous tablons sur une consommation de l’ordre de 25kg/habitant par an à l’horizon 2015 », tempère Khalid Assas. «Globalement, la production nationale a progressé de 25% entre 2009 et 2012, passant de 200 000 tonnes à 250 000 », indique Abderrahmane Habbari. Un secteur très énergivore Il reste que pour le président de la Fifage, le secteur doit faire face à un nouvel obstacle. «La problématique des papetiers c’est surtout la cherté de l’énergie qui représente plus de 20% du coût de revient, notamment après la dernière augmentation des prix au Maroc», précise Abderrahmane El Habbari. C’est probablement pour cette problématique en particulier que l’Etat serait appelé prochainement à intervenir. De leur côté, les professionnels réfléchissent aux possibilités d’export en Afrique, en particulier vers l’Ouest du continent. Malgré ces difficultés d’ordre conjoncturel et structurel, l’industrie du papier réussit à croître. Le chiffre d’affaires des papeteries marocaines se situe autour de 1,5 milliard de DH hors carton ondulé. Présentation de l’entreprise : UNIPAPEL est une société espagnol a responsabilité limitée crée en 1970 en Espagne pour s’étendre dans les années qui suivent dans plusieurs pays dont : la France , Implantée à PARIS 16 (75116), 111 AVENUE VICTOR HUGO, la société UNIPAPEL FRANCE est en activité depuis 18 ans. Cette société à responsabilité limitée a été créée le 18 décembre 1996, enregistrée à Paris, sous le numéro de SIREN 410 243 448 . Cette entreprise est spécialisée dans le secteur d'activité du commerce de gros (commerce interentreprises) d'autres biens domestiques. Actuellement, le capital social de la société UNIPAPEL FRANCE est de 4 110 085,28 €. , on la retrouve notamment au Maroc. Unipapel Maroc se trouve à Bd De La Grande Ceinture Face Parc A Mazout Lot N2 – Casablanca. La société travaille sur marchand importateur et papetier comme activités d'affaires. Cette dernière est fondée en novembre 2001 et gérée actuellement par monsieur Habbari ABDRAHMANE, avec un effectif qui a atteint les 25 personnes dont 17 sont permanentes, et une stratégie de travail basée sue la spécialisation et l’interchangeabilité, l’entreprise a réussi a réaliser un chiffre d’affaire de 40.000.000 de dirhams en 2014 alors qu’elle démarré avec 9.000.000 de dirhams en 2001. Le groupe Unipapel change de nom et devient ADVEO. Décision stratégique après les rachats d'Adimpo et de Spicers qui ont fait du groupe Unipapel, le 1er grossiste européen pour la distribution de fournitures de bureau, services et solutions. La nouvelle marque, qui suggère le dynamisme, veut refléter la nouvelle identité du groupe et créer une culture commune. ADVEO devient la marque ombrelle du groupe et de ses 3 entités Adimpo, Spicers, Unipapel. ADVEO opère dans 8 pays européens (Espagne, France, Allemagne, Italie, Portugal et Benelux) et un pays africain ( Maroc ) et sert plus de 35.000 clients. Information général sur le manager Information général sur le manager : Abderrahmane Habbari est un manager qui après avoir fini ses études a intégré la direction commercial de l OCP (2ans). uploads/Finance/ rapport-management-unipapel.pdf

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  • Publié le Jul 05, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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