NOM : EL HALIMI APPOGE : 19012182 PRENOM : OUSSAMA CNE : P134458938 La nature d
NOM : EL HALIMI APPOGE : 19012182 PRENOM : OUSSAMA CNE : P134458938 La nature de l’économie chez les marxistes L'économie marxiste est une école de pensée économique issue des travaux de Karl Marx et de ses successeurs marxistes. On utilise l'expression pour désigner le volet économique de la pensée marxiste. L'économie marxiste est basée sur trois noyaux : les écrits économiques de Marx ; l'économie marxienne, qui se réclame de la pensée originale de Marx ; et l'économie marxiste, qui appuie sa réflexion sur le marxisme et l'élargit. L'économie marxiste cherche à démontrer que le capitalisme aura inéluctablement une fin, et que ses crises en sont la preuve. Conception matérialiste de l’histoire Article connexe : Matérialisme historique Le pilier de la pensée de l'économie de Marx est sa conception matérialiste de l’histoire. Il s'inspire du matérialisme de Ludwig Feuerbach. Le matérialisme historique s’applique à l’étude de la vie sociale, à l’étude de la société, à l’étude de l’histoire de la société. Il considère que les hommes font leur propre histoire, mais sur la base de conditions données, héritées du passé. Parmi celles-ci, les conditions de la reproduction matérielle de la société sont déterminantes. D'autre part, l'histoire humaine ne suit pas un déroulement linéaire vers le progrès comme le positivisme comtien le fait croire. S'inspirant d'Hegel, Marx soutient que le devenir de toute réalité se comprend dans la triade suivante : l'affirmation (la thèse), la négation (l'antithèse), et la négation de la négation (la synthèse). Toutefois, Marx s'écarte d'Hegel ; ce dernier considérait que cette évolution se déduisait de la nature de l'Esprit, alors que pour Marx, elle s'inscrit dans l’évolution de l’activité humaine. Aussi est-il amené à penser que les conditions économiques et matérielles déterminent l'anatomie d'une société. Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine la réalité, mais c'est la réalité sociale qui détermine leur conscience. Nous retrouvons donc l'idée d'Auguste Comte selon laquelle l'Esprit est déterminé par des conditions historiques et sociales. Mais, là où Marx se démarque de Comte, c'est qu'il essaie de faire reposer cette idée sur une base scientifique et matérielle. Il rattache en effet la conscience à un mode de production, ensemble composé d'une infrastructure (nature des forces productives comme les outils et le travail, et rapports techniques et sociaux de travail) et de la superstructure (religion, Droit, morale, idéologies, science...) Pour Marx, l'évolution de la pensée et de la société humaine, suit donc une course dialectique. Plusieurs modes de productions (féodalisme, esclavagisme, capitalisme...) se succèdent. Chaque mode se heurtant à un moment donné aux contradictions entre les institutions et les forces productives, qui trouvent leur résolution dans le mode qui leur succède. Racines du marxisme économique[ Marx effectue une synthèse de quatre grands courants économiques. Il reprend en partie la pensée socialiste française. À la manière de Comte, Marx pense qu'il faut découvrir des lois socio-économiques historiques. De même, comme Saint-Simon qui considérait qu'il existe un clivage entre la classe des producteurs et la classe des oisifs (bourgeois, militaires, juristes...) au fondement historique de tous les antagonismes de classe (antinomie qu'il voulait résoudre en soumettant la société à l'intérêt des producteurs, ce qui n'exclurait pas la « dictature du prolétariat »), Marx observe que la société est divisée en plusieurs classes sociales, les deux principales étant la bourgeoisie et le prolétariat. Bien sûr, il y a de nombreuses nuances entre la philosophie marxiste et la philosophie sociale de Saint- Simon. Mais dans tous les cas, le communisme vers lequel doit tendre la société est pour une grande part inspiré des penseurs utopistes français. Marx pense que la société doit se diriger vers l'abolition de la propriété privée et l'appropriation des moyens de production par les travailleurs. Il intègre dans son cadre d'analyse l'école classique, avec notamment la théorie économique de la valeur-travail de David Ricardo. Il reprend la théorie du circuit aux physiocrates. La théorie de la plus-value et de l'exploitation, enfin, est empruntée à Pierre-Joseph Proudhon. Principe de l'exploitation Étudiant le mode de production capitaliste, Marx considère qu'il révèle une opposition entre deux classes sociales (bien qu'il puisse y avoir d’autres classes) : la classe bourgeoise qui détient le capital, et la classe prolétarienne, qui ne dispose que de sa force de travail. S'inspirant de l'idée d'exploitation des travailleurs lancée par Proudhon, ainsi que de la pensée ricardienne qui ramène la valeur économique à la valeur-travail, Marx pense que le capitaliste exploite le travailleur en lui subtilisant une plus-value (c’est le « sur-travail »). En effet le capitaliste ne paye que la valeur de la force de travail. Or la valeur de la force de travail et la valeur que cette force produit sont deux choses différentes. Ce que coûte un ouvrier pour pouvoir travailler et le coût réel de son produit diffèrent énormément. Un travailleur produit plus de valeur qu'il ne lui en coûte pour travailler et vivre lui et sa famille. Le capitaliste tire son profit de cette différence, qui est la plus-value. Dans la valeur du produit il y a ainsi : la valeur des moyens de production consommés dans la fabrication du produit ; la valeur du travail payé (constitué par la valeur de la force de travail utilisée, donc le montant des salaires) ; et une autre partie du travail fourni par l'ouvrier qui n'est pas payée et qui constitue la plus-value empochée par le propriétaire des moyens de production qui devient par ce mécanisme un capitaliste. Il tire de ces fondamentaux une théorie selon laquelle les tendances internes du système capitaliste recèlent des contradictions indépassables qui vont déclencher systématiquement et de manière récurrente, des crises économiques. Le mécanisme économique qu'il décrit est le suivant1. Circuit économique] Marx emprunte certains éléments de réflexion à Ricardo. Il distingue tout d'abord, les biens qui sont produits et consommés par le producteur direct (et la communauté dans laquelle il vit) et les marchandises qui sont produites pour l'échange direct ou le commerce. Ensuite, Marx utilise la distinction entre valeur d'usage d'une marchandise (subjective et variable d'un agent à un autre et qui change aussi avec le développement technique) et valeur d'échange (acceptable par tous les agents, ceci pour permettre justement l'échange). Enfin, Marx suppose que la « valeur » d'une marchandise est une donnée objective, fixée par la quantité de travail incorporée en elle, c'est le temps socialement nécessaire pour la produire. Elle prend forme ou se réalise grâce à l'échange et apparait comme « valeur d'échange ». Ce qui intéresse Marx, c'est de comprendre la logique qui amène dans un premier temps la circulation simple des marchandises et celle du capital ensuite. Si la circulation simple de marchandises M-A-M (échange marchandise-argent et ensuite échange argent-marchandise) où l'argent intervient comme moyen de circulation (moyen d'achat) et fonctionne comme équivalent général, le troc M-M (échange marchandise contre marchandise) est caractérisé par un échange direct de valeurs où l'argent n'est pas nécessaire. La circulation M-A-M aboutit à échanger un produit contre un autre par l'intermédiaire de l'argent. Le but de l'échangiste, qui après avoir vendu quelque chose dont il n'a pas besoin, achète la marchandise qu'il désire, c'est de consommer mieux et plus. En revanche la circulation du capital A-M-A renferme en elle un objectif tout autre qui est celui d'acheter des marchandises pour les vendre plus cher. Là le but n'est pas la consommation mais l'enrichissement, faire avec l'argent plus d'argent, c'est faire du capital. Le capital est le résultat d'un long processus de développement social et n'apparait que là où la circulation simple des marchandises est déjà très développée. Enfin au stade plus évolué le capital s'assujettit la production proprement dite pour la transformer en mode de production capitaliste c’est-à-dire produire non seulement des objets d'utilité sociale, des valeurs d'usage mais surtout des marchandises, des valeurs et par-dessus tout de la plus value. Produire de la plus value est le but du mode de production capitaliste. C'est sa raison d'être. Il ne stimule la production que là où il y a de la plus value. Exploitation du travailleur et principe de la plus-value] Marx considère que les capitaux engagés A se décomposent en deux parts : le capital constant c (les machines, les matières premières et les matières auxiliaires) et le capital variable v (les salaires). La valeur de A est donc A = c + v. Il suppose de plus que le capital constant ne fournit aucun surplus au capitaliste, ce n'est que le capital variable qui est source de valeur, et cette valeur est proportionnée au temps de travail social nécessaire à la production de la marchandise. Celui-ci comprend le travail indirect et le travail direct. L'exploitation des capitalistes s'exprime alors dans le fait que la force de travail utilisée n'est pas payée par le capitaliste au prorata de sa valeur. Le travailleur est payé, dans la logique de l'économie classique, au minimum vital qui permet sa subsistance. Sous la pression d'un chômage permanent, les salaires seront toujours ramenés à long terme vers le salaire minimum. Le capitaliste récupère donc une différence : uploads/Finance/ recherche-hpe.pdf
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- Publié le Dec 20, 2021
- Catégorie Business / Finance
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