Je connais plusieurs cadres de Banque et des Directeurs qui ont fait le choix d
Je connais plusieurs cadres de Banque et des Directeurs qui ont fait le choix de quitter définitivement le pays et je me suis toujours demandé, qu'est-ce qui pousse une personne, raisonnée, à quitter une famille aimante, un poste confortable et un climat agréable presque toute l'année, pour aller dans un pays inconnu, sans projets professionnels, amputé de sa famille et en plus de ça, vers un climat rude aux fins fonds du Canada, de l’Australie ou de la nouvelle Zélande. Leur principale motivation, l'espoir d'un avenir radieux et d'une simple VIE et pas une survie pour leurs enfants. Le patriotisme se fait de plus en plus rare et les gens n'ont plus confiance en ces gouvernements. Pourquoi les banques Russes traitant avec les sociétés de pétrole et gaz Russe n’ont pas été exclues du système SWIFT ? Pourquoi les Pays Européens continuent-ils à payer? Ce n’ai pas uniquement par peur de non livraison de gaz ou de pétrole mais il s’agit surtout du Risque qu’un crash financier se Reproduit. Il faut savoir d’abord que chaque acheteur de matière première (sous-jacent) est toujours amené à se couvrir (s’assurer) contre une variation de prix ou du cours de devise d’achat de ce sous-jacent. C’est ce qu’on appelle les Produits Dérivés ou des systèmes d’assurance (Swaps, Forwards, Options….). Je donne un exemple de contrat Forward Blé : McDonalds (pessimiste quant à une baisse des prix au-dessous de 500 euros la T) décide d’acheter 10KT de Blé, de la prochaine récolte, pour fabriquer son pain et se couvrir contre une augmentation de prix au-delà de 500 euos/T. En face il y a un producteur qui juge qu’il sera chanceux si le prix dépasse les 500 euros/T donc il vend une partie de sa prochaine récolte (10KT) et se couvre contre une baisse probable du prix à plus bas que 500 euros/T. Cette opération à somme nulle (sauf pour les commissions) se gère dans des organismes de compensation (ce sont les Banques en générale). Les assureurs prennent le risques et assurent les deux parties (l’un contre la baisse et l’autre contre la hausse) et se rémunèrent par une « Prime de Risque ». Maintenant, supposons que le politique Européen avait décidé d’exclure les Banques Russes travaillant avec les sociétés de pétrole et de Gaz Russes. D’une part, ces banques ne peuvent plus recevoir d’argent donc Gazprom et compagnies ne vont plus livrer le Gaz/pétrole à la contrepartie (compagnies aériennes par exemple). Conséquence, la contrepartie devra se précipiter à acheter le sous-jacent au comptant (SPOT) pour ne pas tomber en rupture engendrant ainsi un pic haussier des prix. D’autre part, la Banque qui a assuré la contrepartie devra lui rembourser le différentiel de prix entre le SPOT et le Forward. Il faudrait imaginer cette opération dupliquée des centaines de fois par jour, ce qui engendrerait certainement la faillite de ces assurances/Banques, la vélocité de la monnaie sera nulle et donc un crash financier par la suite. uploads/Finance/ reflexion 1 .pdf
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- Publié le Jul 09, 2021
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
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