1 REI travaux séance 4, 5 et 6 (corrigé) Question 1 Comparez les systèmes monét
1 REI travaux séance 4, 5 et 6 (corrigé) Question 1 Comparez les systèmes monétaires internationaux « Gold standard » et « Gold exchange standard » sur la base des critères suivants : monnaie internationale, régime de change et mécanisme d’ajustement. Votre réponse sous forme de tableau si vous le souhaitez. Système de G-S Système du GES (Breton Woods, B-W) Monnaie internationale Or Or et monnaie convertible en or en l’occurrence le dollar des USA Régime de change Fixe. On ne doit pas oublier que la période était (deuxième moitié du 19 S jusqu’à la première guerre, les monnaies des principales puissances économiques et politiques du monde pratiquaient en interne des systèmes métallistes (or ou argent ou les deux), ce qui facilitait l’adoption de ces monnaies à l’échelle internationale. Fixe avec une marge de fluctuation de +ou – 1% par rapport à une parité officiel (cours déclaré par un pays signataire de l’accord de B-W par rapport au dollar des USA) Mécanisme d’ajustement Par le système des prix (inflation ou déflation) quand un pays atteint le point de sortie de l’or (voir cours et schéma postée sur la plateforme du cours REI) Divers : taux de change, intervention directe sur les soldes extérieurs (encouragement des exportations, limitations des importations), actions sur les soldes intérieurs (absorption, solde S-I et solde G-T. 2 Question 2 Quels sont les facteurs expliquant la crise du système « Gold standard » ? 1. C’est un système privilégiant la stabilité monétaire au détriment de la croissance économique • L’avantage du système c’est la stabilité des taux de change, des prix et des taux d’intérêt. L’inflation entant que problème structurel est inconnue. Les anticipations des agents économiques, base de toute activité, se forme dans un contexte de faible incertitude qui réduit les risques. • La principale limite réside dans le mécanisme d’ajustement. Tout déficit de la balance des paiements se réalise à travers des mesures déflationnistes : déficit>>>sortie de l’or (moyen de paiement international). Toute sortie de l’or>>> contraction de la masse monétaire (on est dans un système monétaire métalliste)>>> augmentation des taux d’intérêt>>> baisse de la demande de crédits>>>baisse de la demande (consommation et investissement)>>>crise économique (contraction économique + chômage). 2. La contestation de l’hégémonie britannique et première guerre mondiale= fin du système • Perte de leadership des la G-B au profit de puissance émergente de l’époque à savoir les USA et l’Allemagne. Ces deux dernières puissances étaient les moteurs de la deuxième révolution industrielle (électricité, chimie, pétrole etc.) et ont fini par évincer la puissance britannique liée surtout aux secteurs de la première révolution industrielle (textile, machine à vapeur etc.). Le recul de la G-B sur le plan industriel se traduit par un recul de la monnaie britannique au profit de la monnaie allemande et u dollar des USA. • Le financement de la première guerre s’est fait essentiellement par des moyens inflationnistes (planche à billet). Ceci portera un coup décisif à l’étalon-or. En effet la création monétaire pour financer les efforts de guerre s’est faite sans référence au stock métallique qui était le garant de la stabilité monétaire pendant toute la période de l’étalon-or. 3 Question 3 « [...] Un système de change fluctuant élimine complètement le problème de la balance des paiements — exactement de la même manière que sur un marché libre il ne peut y avoir de pénurie ou d'excédent, dans la mesure où les vendeurs agressifs sont dans l'incapacité de trouver des acheteurs, et inversement. Le prix peut connaître des fluctuations, mais ne peut entraîner de pénurie ou d'excédent suffisamment fort pour provoquer une crise des échanges extérieurs. Les taux de change fluctuants mettraient fin aux graves problèmes qui exigent que les secrétaires d'État au Trésor et les gouverneurs se réunissent de plus en plus souvent, pour tenter de mettre sur pied des réformes radicales. Ils mettraient également un terme aux crises accidentelles qui obligent les hauts fonctionnaires à courir frénétiquement d'une capitale à l'autre, aux appels téléphoniques au milieu de la nuit entre les banques centrales qui, pour soutenir leurs monnaies respectives, sont condamnées à aligner les prêts.» Source : Milton Friedman, Inflation et systèmes monétaires, Calmann-Levy, 1976. Répondez à l’ensemble des questions suivantes (sur la base de l’extrait de texte et de vos propres connaissances) : 1. Les problèmes de la balance des paiements : de quoi s’agit-il ? A quels événements en particulier cet auteur peut-il faire référence ? Les problèmes dont parle le texte sont les excédents ou les déficits de la balance des paiements courants. Les monétaristes accordent plusieurs vertus au régime de change flottant. Il compare les avantages de ce régime au système des prix dans le cadre d’un marché obéissant aux règles de la concurrence parfaite. Dans un marché concurrentiel, lorsque les prix sont fixés au bon niveau (sans intervention de l’Etat), les écarts entre l’offre et la demande (pénurie ou excédent) sont impossibles. En cas de pénurie (la demande >à l’offre) >>> augmentation des prix qui finiront par revenir au prix d’équilibre. En cas d’excédent (l’offre sera supérieure à la demande), les prix baissent et tendront vers le prix d’équilibre. Pour les monétaristes, le cours de change d’une monnaie est un prix et jouera le même rôle en cas d’excédent ou de déficit de la balance courantes. Les écarts qui apparaissent au niveau de la balance courante (excédents ou déficits) finissent par se résorber par la simple fluctuation du taux de change de la monnaie nationale. Un déficit implique une dépréciation du cours de change. Cette dernière encouragera les exportations et diminuera les importations. Un excédent de la PB courants se traduira à terme par une appréciation du cours de change de la monnaie et finira par diminuer les exportations 4 et augmentera les importations (l’excédent se résorbera automatiquement) (pour plus de détail, voir le cours sur la courbe en J et le cours sur les déterminants des cours de change par le solde de la BP courant). Conclusion : les Banques centrales doivent opter pour un régime flottant, qui jouera son rôle pour équilibrer les soldes de la BP sans intervention de leur part. 2. Expliquer le mécanisme des crises de la balance des paiements Les crises apparaissent lorsqu’une balance des paiements courants n’est plus viable, c’est à dire que le déficit ne peut pas être financé par une entrée normale de capitaux. Autrement dit, un pays, avec tous les flux financiers nets qu’il reçoit de l’étranger + ses réserves de change, ne peut plus régler ses dettes (commerciales, financières). Dans le système monétaire international, et ce depuis 70 ans, les crises des BP sont identifiées à l’incapacité d’un pays à payer ses dettes. Mais on a jamais identifié à une crise de la BP des situations d’excédents. Même si les accords de Breton Woods parlaient de l’ajustement dans les cas de déficits ou d’excédents, l’ajustement a toujours été asymétrique, car pesant exclusivement sur les pays en difficulté. C’est une vraie curiosité de l’histoire ! 3. Expliquer le dernier inconvénient des changes fixes cité dans cet extrait (passage souligné). Milton Friedman en libéral convaincu est contre toutes les tracasseries administratives et les lourdeurs de l’Etat. Lorsqu’on est dans un régime de change fixe, l’Etat doit se doter d’une administration pléthorique avec des spécialistes, qui doivent surveiller si les cours de change sont au bon niveau et intervenir dans le cas contraire. Avec le régime flottant on a plus besoin de cette administration et ses lourdeurs, car le marché de change et ses mécanismes donnera au cours de change sa vraie valeur en tenant compte des données fondamentales de l’économie. Donc plus besoin d’intervention des banques centrales (avec tout ce que cela peut couter), car l’automatisme du marché ferait ce travail et avec moins de coûts. Question 4 Lisez le texte et répondez dans l’ordre les questions qui suivent : « « Le système mis en place à Bretton Woods a commencé à se fissurer avec la création du double marché de l'or en 1968 et la décision, annoncée par le Président Nixon en août 1971, de suspendre la convertibilité du dollar en or. On passe en mars 1973 à un système de changes flottants, entériné par les 5 accords de la Jamaïque en janvier 1976. Le mérite de Mundell est d'avoir commencé à réfléchir, près de quinze ans avant ces événements que personne ne prévoyait, aux conséquences de la flexibilité des taux de change et de la libéralisation des mouvements de capitaux. Il élabore ainsi à la fin des années 50 le "modèle Mundell-Fleming (...) visant à appliquer la théorie keynésienne à une économie ouverte. Selon ce modèle, les effets à court terme des politiques monétaires et budgétaires dans une économie ouverte dépendent de la mobilité internationale du capital et du régime des changes. » Source : « Robert Mundell, parrain de l'euro », Gilles Dostaler, Alternatives Economiques n° 246 - avril 2006 1. A Bretton Woods en 1944, le dollar est défini par un poids d'or, et les gouvernements nationaux doivent maintenir un taux de change fixe entre leur monnaie uploads/Finance/ rei-travaux-se-ance-4-5-et-6-corrige.pdf
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- Publié le Jul 06, 2021
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