INTRODUCTION : HAJJI IKRAM Pourquoi parlons nous du risques de change ? Durant

INTRODUCTION : HAJJI IKRAM Pourquoi parlons nous du risques de change ? Durant les 4 décennies précédente l’histoire monétaire internationale a vécu de grandes transformations. avec l'abandon de la convertibilité or, du dollar , le développement du globalisation et de la mondialisation, le fonctionnement des entreprises, des banques ,institutions financières non bancaires et investisseurs institutionnels devenaient de plus en plus orientée vers l’international .Et Donc , Des lors qu’existent différentes opérations entre différentes économies nationales ,elles se heurte immédiatement à un problème de change .or, la gestion des risques de change s’impose avec priorité. Elle consiste en premier lieu à identifier toutes les sources du risque de change pouvant menacer les objectifs stratégiques de l'entreprise ou inversement, représenter des opportunités susceptibles de procurer un avantage concurrentiel .Et c’est ce que nous allons expliquer en détails suivant le plan ci-après Définition du risque de change Le risque de change est l’effet de la variation des cours des monnaies. Il est lié au fait que les activités de l’entreprise (prêts et emprunts, achat et vente, investissements à l’étranger…) impliquent différentes devises, dont le cours varie sans cesse sur le marché des changes. Le risque couru est en fait synonyme d’incertitude. Cette incertitude peut être positive ; on parle alors de « gain », Si au contraire l’incertitude est négative, ce sera une « perte ». Définition du Position de change C’est pour cela le risque de change dépend d’une autre notion celle de la position de change qui est un inventaire formé par toutes les opérations effectuées par l’entreprise en une ou plusieurs devises en d’autres termes c’est la différence entre les devises possédées ou à recevoir et les devises dues ou à livrer. D’une autre part ,La position de langue est dite langue lorsque les créances d’une entreprise dépassent ses dettes libellé dans une devise et en une date donnée ,à l’inverse elle est dite courte quand les dettes dépassent ses créances en une devise. PARTIE2 : JAMAL EDDINE ELIDRISSI IMANE Le risque de consolidation Toute entreprise active sur la scène internationale sera confrontée à un risque de change, en effet il existe 6 types de risque de change, S’agissant du premier à savoir le risque de transaction, C’est typiquement le risque auquel les entreprises s’exposent dès lors qu’elles échangent avec l’étranger. Il concerne aussi bien les revenus et les dépenses relatifs aux opérations d’import-export, donc les transactions commerciales, que les transactions financières telles que les opérations d’emprunts et de prêts en devises étrangère et finalement les investissements effectués à l’étranger. Les entreprises qui vendent leurs produits et services à l’étranger, et qui se font payer dans une devise étrangère, peuvent s’exposer à des fluctuations défavorables du taux de change, de sorte que l’entreprise reçoit un montant inférieur à celui initialement prévu. Symétriquement, pour les entreprises qui importent des produits et services et qui paient leurs fournisseurs étrangers en monnaie étrangère, le risque découle d’une appréciation de cette monnaie étrangère les obligeant à payer davantage plus que le montant prévu. C’est donc le chiffre d’affaire et la marge opérationnelle de l’entreprise, qu’elle soit exportatrice ou importatrice, qui sont affectés, résultant d’un écart entre le temps de passation de la commande et le paiement effectif de celle-ci. Outre ces transactions purement commerciales, les transactions bancaires et acquières relatives à des opérations d’emprunts ou de placements dont le remboursement se fera en monnaie étrangère sont également soumises au risque de transaction. Une appréciation de la devise dans laquelle l’entreprise a emprunté augmentera en général le montant des intérêts, pour un placement toute dépréciation de la devise dans laquelle l’entreprise a placé diminuera le montant des intérêts encaissés. Pour les investissements effectués à l'étranger, il s’agit ici des échanges commerciaux qui peuvent exister entre une filiale à l’étranger et sa société mère (tout ce qui est dividende, redevance) Pour toutes ces opérations le risque est présent. Les risques générés par un cambiste : Comme vous le savez tous, l’activité d’un cambiste est d'acheter et de vendre très rapidement des devises en essayant d'assurer des gains et de limiter les pertes de change, ou mieux, de ne pas les subir. Pour ce faire, il doit spéculer et anticiper les mouvements des monnaies. Ces variations sont en relation directe avec les actualités économiques et politiques du pays concerné, chose qui ne peut pas contrôler. Toute opération doit être rapidement et soigneusement « dépouillée » pour éviter toute erreur s'il y en a, c’est pour cette raison qu’il doit connaître sa position à tout instant afin de pouvoir coter au mieux des intérêts de sa banque et évaluer précisément la rentabilité de sa position. PARTIE: OUADDOUD Le risque de change de consolidation Le risque de change de consolidation, (encore appelé risque de traduction ou risque de change patrimonial), résulte de l’obligation de convertir les états financiers des filiales étrangères (établis en monnaie étrangères) dans la monnaie de la société mère pour établir les états financiers consolidés. Au moment de la consolidation du bilan se pose le problème du cours à utiliser pour évaluer les bilans des filiales dans la monnaie de présentation des comptes de la société mère (en général sa monnaie domestique/ la monnaie nationale) Cette transformation entraine une variation des profits du groupe en fonction des variations des devises. Donc Le risque de change de consolidation représente la variation possible des capitaux propres consolidés et du résultat consolidé, en raison de la variation des taux de change. ------------------------------------------------------ C’est un risque comptable qui concerne l’évaluation de la performance des filiales. Bien que cette évaluation puisse être faite d’après les états en monnaie locale, les comparaisons sont facilitées par le retraitement en une et même unité monétaire des états de toutes les filiales d’un groupe. Il n’y a aucun incidence sur la trésorerie ( donc pas de couverture) ------------------------------------------------------ Important :il faut noter que la conversion n’est pas automatique, elle dépend du degré d’autonomie de la filiale par rapport à la société mère. Une filiale autonome est gérée dans le cadre de son environnement économique local et doit par conséquent être valorisée dans sa monnaie locale. Une filiale non autonome fonctionne comme une extension de la société mère. PARTIE : OUADDOUD Le risque de contrepartie Toute transaction financière s’effectue entre deux parties : un acheteur et un vendeur, l’un étant la contrepartie de l’autre. Le risque ici est que la contrepartie avec laquelle une opération est réalisée ne puisse honorer à l’échéance sa dette ou tout autre engagement. Selon la nature de l’opération la perte consécutive à la défaillance se révèle toutefois de plus ou moins de forte ampleur. Ce défaut de contrepartie ou de livraison peut être volontaire ou dû à une impossibilité pour une des parties de remplir les termes du contrat qui le lie à l'autre partie ( c.-à-d. en cas de faillite ou de liquidation judiciaire de la contrepartie) Sur le Forex, les courtiers (brokers) servent généralement de contrepartie à leurs clients acheteurs et vendeurs. Ils peuvent aussi proposer un accès direct au marché, auquel cas la contrepartie est incarnée par plusieurs autres intervenants du marché. Le risque de contrepartie est celui de voir l’acheteur ou le vendeur en face de vous ne pas être en mesure de concrétiser son opération. C’est pourquoi le choix d’un broker bien établi est si important. PARTIE : IDMOUDI KAWTAR Risque économique La notion de risque économique (appelé également risque opérationnel) ce qu’il faut savoir ici c’est que ce risque englobe les deux risques précédents dans la mesure où il se définit, dans son sens le plus large, comme l’influence des fluctuations de change sur la valeur globale de l’entreprise. Je m’explique ; on sait très bien que la valeur de l’entreprise, est définie comme la somme actualisée des cash-flows futurs, c'est-à-dire, l’écart entre les recettes et les charges futures, exprimés en devise nationale. Les fluctuations de change affectent donc directement la valorisation de ces cash-flows, puisqu’il s’agit de les convertir en contrevaleur nationale. Jusqu’à présent, nous sommes toujours dans le risque de transaction. Mais leur incidence va au-delà, parce que les variations de change affectent le montant même de ces cash-flows. Ainsi, l’appréciation ou la dépréciation de la devise dans laquelle commerce une entreprise peut avoir des répercussions à plus ou moins long terme sur la compétitivité de cette entreprise. Autrement dit, un décalage de change peut pénaliser une entreprise à travers l'impact que celui-ci a sur le prix de ses produits ou services sur le marché domestique comparés à ceux de sa concurrence étrangère, et sans que l'entreprise ait nécessairement des relations économiques ou financières avec l'étranger. En résumé, tous les effets, directs ou indirects, à court ou à long terme, certains ou incertains, des variations des taux de change sur la valeur de l’entreprise constitue le risque économique Pour illustrer cette notion, prenons le cas de la société EADS, qui est leader dans la production aéronautique. L’essentiel des coûts du groupe européen est encore aujourd’hui libellé en euros, tandis que plus des trois-quarts des ventes du groupe sont libellés en dollars. L’appréciation quasi uploads/Finance/ risque-de-change-word.pdf

  • 15
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Sep 28, 2021
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
  • Taille du fichier 0.1511MB